Dès la fin de la guerre, en 1945, il revient dans sa province natale et décroche un poste de reporter au quotidien Dongnán rìbào « Le Journal du Sud-est ». Toutefois, il reprend dès l'année suivante ses études universitaires en entrant à la faculté de droit de l'Université Soochow à Shanghai. Rêvant d'être diplomate, il étudie le droit international. (note 8)

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Ce retour aux études coïncide au début de la guerre civile entre les armées du régime Kuomingtang et les forces du parti communiste dirigé par Mao Zedong.
Avant même l'obtention de son diplôme, Cha est recruté en 1948 comme traducteur pour le plus vieux journal de Shanghai : le Tan Kung Bao où il travaille au département des nouvelles internationales. Peu après une mutation l'amène à faire un premier séjour à Hong-Kong pour travailler à la succursale locale du journal. C'est durant son temps là-bas que la guerre civile se termine avec la victoire communiste et l'établissement d'une République populaire sur toute la Chine continentale.
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L'année suivante, Cha écrit un article sur la loi internationale publié dans Ta Kung Bao et devient un contributeur actif du journal. L'article le fait également remarquer de Mei Ru'ao un important juriste et homme de loi. Ce contact précieux lui permet de devenir un attaché diplomatique à Pékin pour le ministère des Affaires étrangères.
Toutefois, il fait face à de grandes difficultés une fois qu'il est à la capitale. On lui reproche la classe sociale de sa famille et ses études à l'université de Chongquin capitale du régime Kuomintang ennemi des communistes (voir
Paper Swordsmen, John Christopher Hamm, Section notes Chapitre : 5, No 21 Page 279). Les troubles qu'il connait et la façon de faire du gouvernement populaire l'amènent à revenir à Hong-Kong pour reprendre son travail de journaliste.
En 1951, le régime communiste mène une grande purge contre la classe des propriétaires terriens auquel appartient le propre père de Cha qui sera jugé, condamné et exécuté comme ennemi contre-révolutionnaire. (note 9)
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