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Lexique : W

Wako
Les Wako (wokou en chinois) sont des pirates japonais qui pillèrent les côtes coréennes et chinoises durant le 16ème siècle. Les moines Shaolin aidés par les troupes de l’empereur Chongzhen des Ming repoussèrent l’envahisseur. Le dieu de la guerre (Beach Of The War Gods) de et avec Jimmy Wang Yu illustre une partie de cette période.

Source : Encarta
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Wang Du-lu
Wang Du-lu (1909-1977) est un écrivain chinois connu pour son roman "Wo hu cang long" (« tigre embusqué, dragon caché ») qui fut adapté au cinéma par Ang Lee (Li An) sous le titre de Tigre et Dragon. Il connut une vie misérable. Né dans une famille très pauvre il dut également endurer les épisodes tragiques de la seconde guerre mondiale, de la guerre civile chinoise et de la révolution culturelle. Il s’essaya à divers métiers pour survivre ; allant du simple serveur à celui d’enseignant.

"Tigre et dragon" est le quatrième roman d’une série qui en comporte cinq :

Crane frightens Kunlun (« La grue effraye Kunlun »)
Treasured sword, golden hairpin (“Epée convoitée, épingle dorée”)
Sword spirit, pearl light (« Esprit d’épée, lumière de perle »)
Crouching tiger, hidden dragon (« Tigre embusqué, dragon caché »)
Iron knight, silver vase (« Chevalier de fer, vase d’argent »)

Il écrivit en tout 16 romans dont la plupart sont des tragédies. Ang Lee (Li An) devrait réalisé prochainement une préquelle à Tigre et Dragon. Cette dernière serait basée sur le deuxième et le troisième roman.

Sources : chinesefortunecalendar.com
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Wen-Yi-Pian/Films Wen-yi
Wen-Yi-Pian est le nom communément donné au mélodrame chinois dont le récit se déroule à une époque contemporaine ou récente, qui est donc distinct des mélos en costumes. De nombreux grands classiques du cinéma de Chine, Hong Kong ou Taïwan sont des Wen-yi-pians ou ont été influencés par ce genre tels Spring in a Small Town (1948), The Kid (1950), Mambo Girl (1956), Love Without End (1961), C'est La Vie, Mon Cheri (1992), Comrades, Almost A Love Story (1995), Lust, Caution (2006) et le cinéma de Wong Kar Wai.



"Wen-yi" est l’amalgame de deux mots : "Wenxue" et "Yishu", qui signifient respectivement "art" et "littérature". Le terme "wen" signifiant « civil » s'oppose à "wu xia", c'est à dire aux récits martiaux. Au début du cinéma chinois, les mélodrames étaient généralement appelés « wenming-xi-pian» (drame civil). C'est à Shanghai (le Hollywood de l'orient) au cours de la guerre sino-japonaise (1937-45) que l’appellation "wen-yi-pian" commença à être employé pour désigner d'abord des adaptions de romans occidentaux ou chinois. Ce n'est que plus tard que le terme vint également à désigner des films «artistiques» ou au sujet contemporain.

En fait, le terme de "wen-yi" est assez vague, un peu fourre-tout même, et peut désigner toutes sortes de films : tant des adaptations littéraires très classes, que des romances larmoyantes, des tragi-comédies familiales ou même des films musicaux. Ce que ces films "wen-yi" ont en commun, ce sont plusieurs traits propres au mélodrames : des récits de drames familiaux ou d'amours tragiques remplis de situations et de personnages convenus, le tout raconté et joué avec une certaines emphase dramatique et remplis de pathos.

L'age d'or du Wen-yi.
Les années 50 et 60 marquèrent l'age d'or du "wen-yi-pian" dans le cinéma de Hong-Kong. Des récits de malheurs subis par une famille ou des amoureux étaient grandement appréciés par un public (féminin pour la plupart), lui-même fortement marqué par les multiples tragédies de l'époque (de la guerre sino-japonaise à la guerre civile et l'exode massif des réfugies fuyant guerre et tyrannie).

Parmi tous les studios de Hong-Kong, ce sont ceux de la MP & GI Co. Ltd et de la Shaw Brothers qui se sont le plus distingués dans le "wen-yi-pian", les premiers notamment dans une série de comédies familiales ou musicales mélo-dramatiques : Mambo Girl (1957), Our Sister Hedy (1957), Wild, Wild Rose (1960), les seconds dans des grands mélos aussi tragiques que prestigieux (Love Without End (1961), Vermilion Door (1965), Blue And The Black (1966), My Dream Boat (1967) mettant en vedette les grandes vedettes de l'époque (Linda Lin Dai, Kwan Shan, Li Lihua, Ivy Ling Po etc). Presque tous les metteurs en scène de la Shaw tâtèrent du "wen-yi-pian" à un moment ou un autre et certains même étaient des spécialistes du genre tels Doe Chin, Law Chun et Chun Kim.

Bien que ne disposant pas des moyens ou de l'expertise technique des studios mandarins, le cinéma de langue cantonaise étaient également très prolifique en films "wen-yi". En fait, la crudité technique des films ajoutée au jeu truculent des acteurs donnaient souvent à ces films une grande véracité dramatique. C'est dans ce type de films qu'un jeune Bruce Lee s'est d'abord fait connaître, surtout dans des rôles d'orphelins.



Le cinéma "Wen-yi" commença à tomber en désuétude à Hong Kong à partir de la fin des années 60, supplanté par le cinéma "wuxia", de même que l’afflux d'un public masculin plus jeune. Bien qu'il demeura un genre très populaire, il ne retrouva plus jamais sa domination d’antan. Toutefois, le "Wen-yi-pian" continua d'être le genre de prédilection d'un autre cinéma national chinois : celui de Taïwan, et c'est d'ailleurs dans les "Wen-yi-pian" taiwanais prenant habituellement la forme de drames amoureux larmoyant, que l'actrice Brigitte Lin se distingua pendant la première moitié de sa carrière.



Le "wen yi" d'hier et d'aujourd'hui
Une forme particulière de "wen-yi-pian" sont ceux tirés de romans ou de films datant des années 30/40 situés à Shanghai ou Hong Kong et qui par leur récit tragique et leur atmosphère ont un lustre romantique particulier. Love in a Fallen City (1984), Center Stage (1992), Lust, Caution (2007) sont les titres les plus connus de ce type de "Wen-yi-pian" et la plupart sont des adaptions de la grande romancière Eileen Chang qui fut elle même une scénariste de "wen yi-pian" dans les années 40.



Encore de nos jours, le "wen-yi pian" continue d'être un genre très populaire. Des cinéastes aussi importants et différents que Ann Hui, Johnnie To Kei Fung, Peter Chan Ho Sun. Ang Lee et Derek Yee auront tâté du "Wen Yi" à plusieurs reprises dans leurs carrières. Toute l'oeuvre de Stanley Kwan est marqué du sceau du "Wen-yi-pian" et l'on pourrait décrire les films de Wong Kar Wai spécialement In the Mood for Love, comme des "Wen-yi-pians" post-modernes.



Autres titres

Spring in a Small Town; (1948) : Longtemps banni des écrans par le régime communiste, ce film est depuis réputé être le meilleur film chinois de tous les temps. Le cinéaste Tian Zhuang Zhuangen a fait un remake en 2002 : Springtime in a small Town.

The Kid (1950), Thunderstorm (1957), Orphan (1958) sont des "Wen-yi-pians" cantonais mettant en vedette un jeune Bruce Lee.

All About Ah Long (1988) : un "wen-yi-pian" de Johnnie To Kei Fung mettant en vedette Chow Yun-fat et Sylvia Chang.

Starry is the night (1988), Song of the Exile (1990), My American Grandson (1990) : des "wen-yi-pians" contemporains de Ann Hui, qui a également mis en scène des roman de Eileen Chan : Love in a Fallen City (1984) et Eighteen Springs (1997).

Pushing hands (1992), Wedding Banquet (1993), Eat drink man woman (1995) est une trilogie "wen-yi" de Ang Lee qui a également mis en scène une autre récit de Eileen Chan : Lust, Caution (2007).

He's A Woman, She's A Man(1993) Comrades, Almost A Love Story (1996), Perhaps Love (2005). Trois "wen-yi-pians" au sujet et traitement très differents par Peter Chan Ho Sun.

Women (1985), Center Stage (1992) Red Rose, White Rose(1994), Hold you tight (1997), Lan Yu (2001), Everlasting Regret (2005). Wen-yi-pians de Stanley Kwan. Lan Yu est réputé être le premier wen-yi gai.

Sources :
Stephen Teo: Hong Kong; The Extra Dimension.
Stephen Teo: The Chinese Melodrama:The wenyi genre.

Yves Gendron (Novembre 2012)
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Wing Chun
Wing Chun (yong chun) signifie « printemps éternel ». Cette boxe chinoise créée par une nonne du nom de Ng Mui (Wu Mei) sous la dynastie Qing. Cette rescapée du Temple de Shaolin du Sud, de la province du Fujian baptisa sa boxe du nom de sa première élève Yim Wing-Chun (Fang Yong-Chun). Le but étant d’arriver à créer un style simple et complet pour être transmis le plus rapidement possible et faire face aux forces d’occupations mandchoues. Le principe est de protéger sa ligne centrale et d’attaquer celle de l’adversaire.

Le Wing Chun comporte 3 formes ou « taolu » (kata) qui sont shih lim, chum kil, bil gee. Le première forme «shih lim tao» (tao de la petite idée) est effectuée par Leung Kar Yan dans le film Warriors Two. Les exercices techniques sont pratiqués avec un partenaire mais aussi avec un mannequin de bois (Mook Jong), les chi sao (mains collantes) ont pour but de travailler la sensation (voir la fameuse scène de Warriors TwoSammo Hung se plie à cet exercice les yeux bandés avec Chin Yuet Sang). Le Wing Chun incorpore des armes comme le bâton long et les célèbres couteaux papillons.

Ce style de Kung-fu fut largement médiatisé de part le monde du fait que Bruce Lee l’étudia à Hong Kong avec le sifu Yip Man (1893-1972). Plus tard, Lee prit des éléments du Wing Chun pour composé son propre style, le Jet Kune Do.

Quelques élèves du sifu Yip Man :

Bruce Lee
William Cheung
David Cheung: frère de William Cheung
Wong Shun Leung (1935-1997)
Yip Chun : fils de Yip Man
Leung Ting
Lok Yiu
Moy Yat (1938-2001): sifu de Dan Inosanto

Australie :
Bruce Corles : spécialiste des couteaux papillons

France :
Didier Beddar : représentant de l’école William Cheung
Nino Bernardo : représentant de l’école Wong Shun-Leung

Quelques films :

Warriors Two de et avec Sammo Hung
Prodigal Son de et avec Sammo Hung
Wing Chun de Yuen Woo Ping avec Michelle Yeoh

Bande dessinée : "Grand master : espoir pour le futur" de Naits et Beddar

Source : "De Shaolin à Wudang" de José Carmona (Ed: Guy Trédaniel).

Site : Académie de Wing Chun Traditionnel
http://www.wingchun.com/index.html
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Wisely
Héros issu de la littérature populaire du romancier-scénariste Ni Kuang. Au départ le personnage s’apparentait plus à James Bond; une sorte de détective privé ou d’agent secret expert en art martiaux et équipé de gadgets futuristes qui s’embarquait dans des aventures à caractère international. Ce n’est plus tard que la série prit une tournure plus fantasy/sci-fi dans lesquels Wisely pouvait se trouver confronté tant à des extra-terrestres que de la magie noire ou à d’autres forces insolites et bizarres. Une sorte de Bob Morane Chinois en somme. Combinant allégrement les mythes chinois avec des thèmes et des idée empruntés à la science fiction moderne la série connut un énorme succès populaire parmi les Chinois partout dans le monde. Les autres personnages récurants de la série incluent le Docteur Yuen Zen-xia comparse de Wisely et Bai Su sa propre épouse qui le surpasse tant au kung-fu qu’en ruse.


Chow Yun-fat dans The Seventh Curse


À noté que Wisely est la forme anglicisé du nom du personnage (« Wei Si-li ») qui permet un amusant jeu de mot puisque « wise » veut dure sage et/ou prudence. Wisely est donc le nom idéal pour un aventurier roublard.

La série semble avoir commencé dans les années 70 (non confirmé) et connaît depuis lors un succès durable même si elle semble être tombé dans la médiocrité depuis les années 90, Ni Kuang devenant à court d’idées. Auteur prolifique, il aurait écrit plus de 100 romans sur Wisely.

Au cinéma, il est apparu sous les traits de Sam Hui dans The Legend Of Wisely (La légende de la perle d'or), Chow Yun Fat dans The Seventh Curse, Waise Lee dans The Cat, Andy Lau dans The Wesley's Mysterious Files ou encore Chin Kar Lok dans Bury Me High. Il a également fait l'objet de séries TV et de Mangas chinois.

Yves Gendron (basé sur un texte original de Jean-Louis Ogé) (Contribution spéciale de Jun Yan)
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Wok
Le Wok ("guo" en mandarin) est une poêle à fond plat avec deux anses qui est très répandu dans le sud de la Chine. Les paysans utilisaient beaucoup le wok car la cuisson rapide qu’il procurait permettait d’économiser du combustible. Il est en métal est de différente épaisseur. Les plus épais garde la chaleur plus longtemps et les plus minces permettent une montée plus rapide de la température. Il est fournit avec un avec couvercle en métal ou en verre pour les plus récents. Les wok modernes possèdent un revêtement anti-adhésif et certains sont électriques. Le fond plat permet une répartition uniforme et rapide de la chaleur et les aromes et les substances que renferment les aliments sont largement conservés. La friture produit une surface craquante en enfermant l’humidité naturelle dans l’aliment. Lorsque l’on fait sauter un aliment, le jus naturel se mélange généralement à la graisse située au fond du wok, enrobant le met d’une légère sauce.



Dans Operation Scorpio de David Lai, on peut voir Liu Chia Liang en cuisinier utilisant aussi bien les wok pour cuire des nouilles que pour entraîner Yu Shu, son jeune disciple joué par Chin Kar Lok.

Source : Encarta
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Wong Fei-hong
Wong Fei-hong ou Huang Fei-hong (1847-1924) est un médecin chinois né dans le village de Xiqiao dans la province du Guangdong. Personnage mythique de la culture chinoise il restera l’un des plus grands maîtres de Gong-fu de la fin du 19ème sièle.

C’est auprès de son père que Fei-Hung débuta sa formation martiale. Le père, Wong Chi-Ying, faisait partit des "10 Tigres de Canton". Ces derniers descendaient directement des "10 tigres de Shaolin" dont faisaient partie Fong Sai-yuk (Fang Shi-Yu) et Hung Hei Kun (Hong Xi-Guan). Fei-Hung était un spécialiste de la Danse du Lion, ce qui lui permit de faire des spectacles de rue et de gagner un peu d’argent avec son père qui était médecin ambulant. Il aurait battu un maître de gong-fu à l’âge de 13 ans avec un simple bâton, et bien plus tard, 2 tigres dans une fosse. Avec le temps, ils ouvrirent un établissement, Po chi lam (Bao zhi lin) dans la ville de Foshan au sud ouest de Canton (Guangzhou), à la fois clinique et école d’arts martiaux. Une succursale de Pochi lam fut ouverte à Hong Kong. Les fabuleuses histoires sur le maître étaient déjà publiées du temps de celui-ci. L’écrivain populaire Woshi Shanren participa activement à l’édification du mythe. Le Dr Wong apporta énormément au Hung gar kune (Hong jia quan) et le popularisa dans tout le sud de la Chine. Parmi ses célèbres disciples, on retiendra Lin Shi-rong, Liang Kuan. Il fut instructeur du bataillon du Drapeau noir de l’armée Mandchou. Certains de ses disciples qui appartenaient à des sociétés secrètes ont participé au renversement de la dynastie Qing. L’implication de Wong dans cette révolution reste assez minime. Maître Wong fut enterré sur la colline de Guanyin à Canton.

C'est en 1949 que fut adapté le premier film sur Wong Fei-hong (ou Huang Fei-hong) réalisé par Hu Ping et interprété par Kwan Tak Hing. Ce dernier allait reprendre ce rôle dans plus de 80 films dont Tigre blanc - Dreadnaught et Le héros magnifique - Magnificent Butcher. D'autres acteurs ont également joué le héros national comme Jet Li dans la série des Once Upon A Time In China (Il était une fois en Chine) et Last Hero In China (Claws of steel), Jackie Chan (Drunken Master I & II), Vincent Chiu Man Chuk (OUATIC 4 & 5 + série TV), Liu Chia Liang dans Challenge Of The Masters et Martial Club, Gordon Liu dans Challenge of the masters, par Jimmy Wang Yu dans Shanghai express, la jeune Sze Man dans Iron Monkey, et même Alan Tam dans les parodiques Once Upon A Time A Hero In China et sa suite Master Wong VS Master Wong dans lesquels le maître est un incapable ne devant sa renommée qu'à ses disciples !


Sources :
"Tigres et dragons, les arts martiaux au cinéma, de Tokyo à Hong Kong" de Christophe Champclaux ed : Guy Trédaniel.
Budo International n°37 article sur le Hung gar par Paolo Cangelosi.
HK Orient extreme cinema N° 6 (Mars 1998) Ed : Seven Sept

Lien : Kung Fu et Légendes de Chine

Filmo sélective :
Dr Wong en Amérique (Once Upon A Time In China And America) de Sammo Hung
Dr Wong et les pirates (Once Upon A Time In China 5) de Tsui Hark
Drunken Master III de Liu Chia Liang
Combats de maître (Drunken Master II) de Liu Chia Liang
Iron Monkey de Yuen Woo Ping
La danse du dragon (Once Upon A Time In China 4) de Yuen Bun
Claws of steel (Last Hero In China) de Wong Jing
Le tournoi du lion (Once Upon A Time In China 3) de Tsui Hark
La secte du lotus blanc (Once Upon A Time In China 2) de Tsui Hark
Il était une fois en Chine (Once Upon A Time In China) de Tsui Hark
Tigre blanc (Dreadnaught) de Yuen Woo Ping
Le héros magnifique (The Magnificent Butcher) de Yuen Woo Ping
Shanghai Express de Sammo Hung
Once Upon A Time A Hero In China de Lee Lik Chi
Master Wong VS Master Wong de Lee Lik Chi
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Wong Tony
Tony Wong est l’un des artistes majeurs de la bande dessinée Hongkongaise qui a nourri et soutenu la croissance de cette industrie. Il parvint rapidement au succès en fondant la maison d’édition Jade Dynasty en août 1993. En cette période d’information et de technologie, Wong saisit l’opportunité d’encourager le développement de la bande dessinée en utilisant l’Internet. Il l’utilise ce dernier comme un outil pour promouvoir les BDs locales au quatre coins de la planète et favoriser un échange culturel via la bande dessinée. Enfin, il fonda Kingcomics.com en mars 2000.

Quelques unes de ses œuvres :

Mega Dragon and Tiger: Future Kung-Fu action
The legendary couple
(avec Jin Yong)
Weapons of god


Lien vers un topic de notre forum où nous parlons de l'adaptation ciné de l'une de ses oeuvres.
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Wu Tse Tien
Impératrice sous la dynastie Tang au VII siècle Wu Zutian (Wu Tse Tien) est aussi légendaire en Chine que Cléopâtre ou Elizabeth I d’Angleterre en Occident. De nombreux ouvrages littéraires, de même que des films et feuilletons TV lui ont été consacrés.

Wu Zutian est partie de loin : simple concubine impériale de l’empereur Gaozong (651-683), elle devint successivement impératrice consort (655), reine mère (683), puis en détrônant son propre fils elle s’autoproclama empereur de Chine (690), fondant même sa propre dynastie : les Zhou. Déposé par un coup d’état en 705 elle mourut peu après, âgée d’environ 80 ans après avoir régné sur la Chine pendant près de 45 ans. Elle fut la seule femme à jamais devenir souverain absolue de Chine en 2200 d’histoire impériale ans mais loin d’être présentée sous un jour glorieux, elle fut plutôt longtemps dépeinte comme une usurpatrice impitoyable et dévoyée qui pour assouvir sa soif de pouvoir commit d’innombrable actes de cruauté.

C’est ainsi qu'à part s’être emparé du trône, les annales historiques lui ont reproché d’avoir persécuté quantités de ministres et de courtiers (fonctionnaires) qui s’opposaient à elle en instaurant un régime de terreur. Avide autant de plaisir que de pouvoir, elle menait un style de vie scandaleux en s’adonnant notamment à la luxure avec des éphèbes de son propre harem de même que quantités d’amants et ce même lorsqu’elle était septuagénaire. Le pire méfait qu’on lui ait attribué fut lorsqu’elle était encore simple concubine d’avoir étranglé de ses propres mains son bébé afin d’accuser l’impératrice consort de ce crime. Une fois l’impératrice destituée, Wu la fit mettre à mort avec une autre ancienne favorite de l’empereur en ordonnant que les deux femmes aient leurs bras et jambes fracassés (ou amputés) puis en les faisant enfermer dans une gigantesque urne de vin où elles agonisèrent pendant des jours dans d'atroces souffrances.

La Chine a une longue tradition de tyrans brutaux et cruels (allant du Premier empereur Qin Shi Huang jusqu'à Mao Tse Tung) et les crimes de l’impératrice Wu sont traités à ce jour comme vérité historique. Il faut cependant considérer que les annales les plus anciennes qu’on possède sur l’impératrice date du Xeme et XI eme siècle, soit plus de trois siècles après son règne. De plus, elles furent rédigées par des chroniqueurs confucéens qui exécraient l’impératrice pour avoir osé défier l’ordre patriarcal séculaire en s’arrogeant tant de pouvoirs puis en usurpant le trône impérial.

En fait le but des chroniqueurs en rédigeant les annales portant sur l’impératrice Wu était de faire un récit édifiant montrant le rôle néfaste des femmes au pouvoir et il est vraisemblable de penser qu’ils n’auront retenu de Wu que les aspects se conformant à leurs vus et objectifs misogynes. L’histoire de Wu est donc passée à travers un filtre très tendancieux voire même déformant et rien de nos jours ne permet de faire la différence entre les véritables faits historiques et le récit calamiteux qui a été retenu.

Pendant plus de mille ans l’Impératrice maudite servit ainsi de croque mitaine autant pour les empereurs que pour les enfants pas sages « tiens toi tranquille ou l’impératrice Wu va venir te manger ». Le vingtième siècle vit le carcan de la pensée confucéenne perdre de son emprise sur l’historiographie chinoise cependant et on vint aussi à s’intéresser davantage au rôle des femmes dans la société ancienne. L’image de l’Impératrice Wu s’en trouva réévaluée. C’est ainsi que tout en reconnaissant la nature despotique et oppressive de son régime et les méthodes odieuses qu’elle utilisa pour monter au pouvoir et s’y maintenir, on reconnut aussi que l’impératrice s’est avérée être un souverain fort avisé qui en promouvant entre autre l’éducation, l’agriculture et la religion bouddhique aura amené une ère de prospérité généralisée d’un grand rayonnement culturel et artistique.



Malgré cette nouvelle perspective sur son règne, l’image traditionnelle de Wu en tant impératrice intrigante et implacable ne semble jamais avoir été sérieusement remise en question. Tout au plus on a cherché à la nuancer ou la relativiser en la mettant en contexte avec son époque. Pour vaincre ou seulement survivre dans le nid de vipères que constituait le harem de même que la court impériale, une femmes comme Wu avait à prendre des mesures fortes et souvent brutales. On a aussi mis en avant le fait que quantités d’empereurs avaient commis aussi des actes abjectes mais que contrairement à l’impératrice Wu, ceux-ci étaient quand même évalués positivement par les chroniqueurs confucéens. Quant à la vie de débauche que Wu aurait mené, si un empereur a droit à un harem, pourquoi pas une impératrice? En fait en tant qu’unique impératrice régnante de Chine et pour avoir aussi favorisé la conditions des femmes à son époque Wu passe souvent pour une héroïne féministe avant l’heure.

Souveraine aussi généreuse qu’implacable, à la fois ange et démon, ayant vécu une vie remplie de luxes, d’intrigues, et de crimes atroces, le personnage vivace et complexe de Wu Tse Tien est idéal pour le cinéma. Cependant, un seul film notable a été fait portant sur elle : une fresque historique ambitieuse de las Shaw Brothers datant de 1963 : Empress Wu mettant en vedette la plus impériale des actrices vedettes de l’époque Li Lihua.

La télévision a été un médium plus généreux envers l’impératrice et au moins trois séries notables ont été diffusés, toutes intitulées Empress Wu et chacune d’elle produite par une région différente de la Chine. À Hong-Kong c’est l’ancienne enfant star Petrina Fung Bo Bo qui incarna l’impératrice au milieu des années 80. A Taiwan dans une série TV qui eut un grand retentissement, Violette Pan Yingzi relança sa carrière en jouant l’impératrice de même que sa fille la Princesse Taiping dans deux séries consécutives. En Chine continentale, Wu fut joué par Liu Xiaofen qui s’est spécialisée à jouer les souveraines en ayant aussi incarné l’impératrice Cixi de la dynastie Qing dans de nombreux films. Il y a quelques années, la grande actrice chinoise Gong Li a exprimé le désir de jouer l’impératrice Wu au cinéma. Bien qu’on lui ait offert le rôle d’une impératrice de la dynastie Tang pour le nouveau film de Zhang Yimou : Golden Armors, il ne s’agit pas de Wu. Son souhait reste encore donc à être exaucé.


L’impératrice Wu à la Tv et au cinéma.
De gauche à droite : Li Lihua, Petrina Fung Bo Bo, Violet Pan Yingzi et Liu Xiaofen


Ces dernières années, le personnage hors du commun de Wu Tse Tien à commencé à déborder les limites de l’histoire et de la culture chinoise et de nombreux romans portant sur elle ont été publiés en occident notamment : L’impératrice des mensonges de Eleanor Cooney et Dan Altieri , Impératrice de Shan San, Empress de Evelyn Mccune, Empress Wu de Lilian Too et le cycle des Impératrices de la soie de José Frèches. Quelques biographies et études académiques ont également été publiés. Il y a un même un ouvrage biographique illustré pour enfant : Empress of China Wu Zi tian traduit d’un ouvrage original chinois.

Yves Gendron (Mai 2006)



Sources :

Livres :

J.A.G. Roberts : A Concise History of China.
Patricia Buckley Ebrey : Cambridge Illustrated History : China.
The Cambridge Encyclopedia of China

Net :

Empress Wu Zetian Women In World History Curriculum


Oriental Empire

Empress Wu of Zhou

Wu Zetian

Empress Wu Zetian

Portrait of Empress Wu

Empress Wu Zetian : by Grain :?

Liens internet avec livres portant sur Wu sur le site amazon :

- L’impératrice des mensonges de Eleanor Cooney et Dan Altieri

- Impératrice de Shan San

- Empress de Evelyn Mccune

Empress Wu de Lilian Too

Impératrices de la soie de José Frèches

Empress of China Wu Zi tian

Empress Wu Zetian in Fiction and in History :Female Defiance in Confucian China by Dora Shu-Fang Dien
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Wu Xia (littérature) / wuxia xiaoshuo
Wu (les armes, le combat, la guerre) xia (le brave, le justicier, le héros) le wuxia xiaoshuo est donc un roman de chevalerie chinoise ou d’arts martiaux.
Xiao shuo « menus propos » « discours sans importance », à l’origine "xiaoshuo" indiquait la futilité du genre par rapport à d’autres considérés comme plus nobles. Aujourd’hui xiaoshuo se rapporte au terme « roman ».
Le roman d’arts martiaux met donc généralement en scène des braves qui évoluent dans le monde « des fleuves et des lacs » (Jiang Hu).
Les wuxia xiaoshuo ont fait l’objet de nombreuses adaptations cinématographiques notamment ceux de Jin Yong (La Légende du héros chasseur d'aigles) .
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Wu Xia Pian
Wuxia : chevalier Pian : film

Film de cape et d'épée et de chevalerie, le wu xia pian, issu d'une riche tradition littéraire est l'un des genres fondamentaux du cinéma chinois. Et à ce titre, depuis le muet, a connu différents cycles au sein d'une production ininterrompue. Jusqu'au milieu des années soixante, ce sont les wu xia pian en langue cantonaise qui dominent malgré un essoufflement progressif. A partir de 1966 grâce à King Hu et Chang Cheh, c'est un nouveau style de wu xia pian mandarin qui s'impose. Son âge d'or durera jusqu'en 1970. Depuis le genre a survécu, en particulier grâce au succès des films de Chu Yuan, mais l'essentiel de la production est destiné à la télévision où la suprématie reste intacte.

Voir dossier présent dans la base.
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Wudang / WuTang
Le Wudang shan (« monts Wudang ») est une chaîne de montagne chinoise de 400 km située au nord-ouest de la province du Hubei. Son sommet le plus élevé est le Tianzhu feng (« pilier du ciel») :1612 m. Ce dernier se trouve au sud-est de la ville de Shiyan.

Wudang est un haut lieu du taoisme et il est considéré comme le berceau des arts martiaux internes (nei jia). On y recense 8 palais, 2 temples, 36 monastères et des dizaines de kiosques, ermitages et pavillons isolés dont la plupart furent construit sous la dynastie Ming (1368-1644). L’empereur Zhen Wu de la dynastie Ming vécut dans les monts Wudang au 15ème siècle. Depuis il est devenu un immortel et fait partie du panthéon taoiste. Une statue en bronze lui est dédiée dans le pavillon d’or (Jin dian) situé sur le pic Tianzhu.

Parmi les temples célèbres, on peut noter aussi la présence du temple des nuages pourpres (Zixiao gong) sur le pic du drapeau flottant (Zhanqi Feng).
La légende (fort contestée) veut que dans ces montagnes durant le 14ème siècle; Zhang San-feng aurait crée le tai ji quan après avoir assisté au combat d’un serpent (yin) et d’une grue blanche (yang).

Sources :
Chine Lonely planet ed: Lonely planet publications
Match en Chine Hors série N°4 Octobre-Novembre 2003
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Wujian dao
Le titre chinois de Infernal Affairs est « wujian dao », transcription phonétique des mots sanskrit "avicinar aka".

D’après le 19ème chapitre des écrits bouddhistes, les enfers sont divisés en niveaux.
Le « wujian dao » est le dix huitième et dernier niveau où résident les créatures qui ont commis les pires péchés. Elles sont condamnées à errer sur cette voie (« dao ») sans avoir le moindre espoir de se réincarner et par conséquent d’améliorer leur Karma.

Le personnage joué par Andy Lau est « condamné » dans le « wujian dao ».

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Wushu
Wushu : « art martial » en mandarin

Le wushu désigne ce qui est vulgairement appelé Kung-fu (gong fu) par les occidentaux, c’est à dire l’ensemble des techniques de boxe chinoise visant à cesser un combat.

On distingue deux grandes catégories de styles de wushu : les styles « internes », qui mettent l’accent sur le développement du Qi (ou Ch’i) en se basant sur la maîtrise de la respiration comme le tai ji quan, ba gua zhang, xing yi quan… ; et les styles « externes » qui se basent sur le développement de la force physique avec des mouvements rapides comme le Hung Gar Kune, Choy lee fat kune, Wing Chun Kune, Tang lang quan

Cette distinction est récente et plutôt arbitraire, car l’externe et l’interne ont toujours été intimement liés dans le wushu. Dans le tai ji quan de style chen, il est difficile de dire si c’est de l’interne ou de l’externe, car ses mouvements souples et ronds sont ponctués par des accélérations et des percutions (on peut voir Jet Li effectué un style de tai ji qui s’en rapproche dans le film The Tai Chi Master). Dans un style externe on débute par des techniques martiales pour ensuite progresser vers du Qigong et des techniques plus internes et inversement dans un style interne.
Il existe un grand nombre d’écoles de wushu qui se sont développées dans différentes régions de la Chine et qui ont chacune leurs spécificités.

En Occident, on qualifie de wushu : la boxe chinoise réformée par le gouvernement communiste chinois dans les années 70. Une boxe qui a été expurgée des techniques guerrières pour ne garder que l’aspect spectaculaire dans le but de la promouvoir de part le monde (voir le bonus « Portrait de Jet Li sur le dvd zone 2 de The Tai Chi Master).

Par opposition on qualifie de Kung-fu (gong fu) les styles traditionnels ayant conservés leur essence guerrière. En général ce sont des styles du sud comme le Hung Gar Kune , Wing Chun Kune , Choy lee fat kune pratiquées dans la région du Guangdong (proche de HK) qui furent préservés pour des raisons politiques évidentes. Taiwan est également une véritable pépite pour les pratiquants de styles traditionnels de part son nombre important de sifu au mètre carré.

On peut dire que Jackie Chan fait du gong fu et que Jet Li fait du Wushu.

Site :http://www.wushufrance.org/
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