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Xin nian kuai le
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XING YI QUAN AKA HSING I CHUAN
Le Xing Yi Quan est un art martial interne du Nord qui fait partie de l’école martiale de Wudang aux côtés du T’ai chi et le Bagua Zhang. La signification de son nom en chinois « Xing Yi Quan » est Poing de la forme-intention.



SOMMAIRE ET FAITS SAILLANTS

Contrairement au T’ai chi et au Bagua Zhang qui reposent sur des gestes amples et circulaires, le Xing Yi Quan emploie des mouvements linéaires et directs. Le pratiquant conduit ses attaques en ligne droite. C’est un style martial particulièrement reconnu pour la force explosive et pénétrante de ses coups grâce au double emploi de la force musculaire et de l’énergie interne. Les techniques de mains consistent au poing, à l’œil de phénix (un poing avec la rotule de l’index ou du majeur qui ressort) et la paume. La portée des poings est sur une distance moyenne, plus longue que ce que l’on retrouve dans le Wing Chung.

Les techniques de coup de pied sont de hauteur soit basse soit moyenne. La posture voit les genoux fléchis avec le poids redistribué à 30 % dans la jambe d’en avant et 70 % dans celle arrière, une position qui permet de réagir rapidement aux mouvements de l’adversaire.



Le Xing Yi Quan comprend des formes inspirées des éléments (feux, métal, eau, etc.) et de figures animales (tigre, faucon, singe, serpent, etc.) À son niveau le plus avancé, le pratiquant est en mesure d’employer juste de l’énergie interne sans force musculaire. Les armes typiques associées aux Xing Yi Quan sont l’épée, le sabre, le bâton et la lance. Les techniques de poing du Xing Yi sont d’ailleurs basés sur le maniement de la lance.



HISTOIRE

Bien que la création du Xing Yi Quan soit traditionnellement attribuée au grand héros patriote de la dynastie Song, Yue Fei, la première personne connue à avoir utilisé une forme ancienne de Xing Yi Q est un artiste martial du XVIIe siècle Ji Jike. On ne se sait pas s’il a inventé lui-même de nouvelles techniques de poing ou s’il perfectionnait une forme de combat déjà existant mais demeurer obscur.

À cette époque ancienne, la technique de Ji Jike était appelée « Liu He Xin Yi Quan ». — Poing de l’intention du cœur des six harmonies — et elle demeura confinée au Shanxi la province natale de Ji à mi-chemin entre la Chine du nord et du centre. Au milieu du XIXe siècle, un expert martial Li Luoneg ayant appris les techniques du Xin Yi apporta ses propres ajouts/modifications pour créer la version moderne et définitive du style sous un nouveau nom : le Xing Yi Quan.

Li et ses propres disciples développèrent une grande réputation en offrant leurs services comme gardes du corps ou gardiens de convoi. Jusque-là confiné au Shanxi, le Xing Yi s’implanta dans les provinces voisines du Henan et du Hebei où furent fondées des écoles locales chacune offrant des variations distinctes du style. Au fil des décennies, le Xing Yi continua à se répandre à travers la Chine du Nord jusqu’à Beijing en développant une grande renommée à travers des maitres très réputés tel Guo Yu Shen, Li Cun Yi, Shang Yun Xiang, surnommés respectivement l'« Inébranlable » (bu daota), le « Bouddha au pied de fer » et le « Sabre solitaire ».



Au début du XXe siècle plusieurs maitres de différents styles martiaux s’entendirent pour classer le Xing Yi, le Bagua et le T’ai chi dans le grand style martial du « Wudang ». Des maitres de ces trois techniques développèrent également d’étroites collaborations entre eux et c’est ainsi qu’il devint fréquent de voir les pratiquants d’un style emprunté des éléments aux deux autres, voire même de maitriser ces techniques pour devenir des adeptes multidisciplinaires.

Après avoir « conquis » la Chine du Nord, le Xing Yi Quan commença également à se diffuser dans le Sud. Au cours de la Seconde Guerre sino-japonaise, une version condensée du Xing Yi fut enseignée à l’académie militaire de Nanjing pour former les cadets dans le combat à main nue, de même que le maniement du sabre et de la baïonnette. Dans les années 20, un disciple du maitre Guo Yu Shen, Wang Xiang Zhai élabora après un long apprentissage une nouvelle forme de Xing Yi plus tard connu sous le nom de « Da Cheng Chuan (Boxe du grand accomplissement) mais que Wang lui-même nomma Yi Quan. Ce nouveau style devint très réputé et se diffusa rapidement. Un de disciples de Wang était même un pratiquant japonais nommé Kenchi Saiwai qui dans son propre pays fonda une école nommée « Taikiken ». Dans les années 40, un missionnaire bouddhiste chinois Hsing Tung-Gee résidant des iles Salomon et expert a la fois en karaté d’Okinawa mais également en Xin Ying Quan passa son savoir à un américain qui était son voisin. Une fois de retour en Amérique, ce soldat appelé Robert Trias fonda sa propre école le premier dojo de karaté fondé par un occidental en Amérique.



Suite à la mainmise de la Chine continentale par le Régime communiste en 1949, de nombreux maitres en Xing Yi Quan immigrèrent à Taiwan. En Chine, on développa une version wushu du Xing Yi Quan plein de mouvements esthétisants et fleuris peu convenables à la pratique du combat. C’est cette forme du Xing Yi Quan qui fut enseigné à l’acteur martial Jet Li.

C’est à partir des années 60 et 70 que le Xing Yi commença à se disséminer aux États-Unis et au reste de l’Occident à travers les maitres de Taiwan et leurs disciples. Le style demeura longtemps obscur, en partie parce qu’il ne fut pas popularisé par le cinéma. Ce n’est que dans la première décennie du XXIe siècle que le Xing Yi commença à se rependre. Contrairement à ce qu’auraient affirmés certains maitres de Taiwan, la pratique et l’enseignement du Xing Yi traditionnel ne se sont pas éteintes, en Chine et même les techniques ancestrales du Liu He Xin Yi existe encore.



LE XING YI QUAN DANS LA CULTURE POPULAIRE

Les jeux vidéos Dead or alive, Mortal Kombat et Tekken présente des personnages faisant du Xing Yi Quan. Jet Li emploie la version wushu du Xing Yi Quan dans le film The One (2001) utilisé par son personnage malveillant lorsqu’il se bat contre son double (qui lui emploi le Bagua Zhang).

En 2010 un épisode de la série documentaire chinoise Kung-Fu Quest était centré sur le Xing Yi Quan, avec l’acteur martial Philip Ng Wan Lung servant comme présentateur.





Le cinéaste et scénariste martial Xu Hao Feng est un adepte du Xing Yi Quan . Dans Grandmaster (2015) le film de Wong Kar Wai que Xu aura coscénarisé, le Xing Yi représente avec le Bagua Zhang, les styles du nord. Le Xing Yi est le style du disciple félon joué par Max Zhang Jin. Celui-ci offre probablement les deux prestations les plus spectaculaires de cet art au cinéma incluant un duel enlevé contre Zhang Ziyi qui emploie le Bagua Zhang contre lui.



Comme Xu Haofeng chorégraphie ces propres films et qu’il est entrainé en Xing Yi, on peut présumer qu’une partie des prestations martiales qu’on retrouve dans ses œuvres repose sur cette technique. Plus particulièrement son deuxième film Judge Archer (2013) qui présente de nombreuses démonstrations de combat à main nue et du maniement de la lance et du bâton.

Yves Gendron (janvier 2018)

SOURCES :

Wikipedia : Xing Yi Quan( français) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Xingyi_quan
Wikipedia Xing Yi quan (Anglais). https://en.wikipedia.org/wiki/Xing_Yi_Quan
The Complete Guide to Kung-Fu Fighting style: Page: 52-55
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Xuan Zang
Xuan Zang (602-664) est un moine et pèlerin bouddhiste chinois, surnommé aussi Tripitaka (3 corbeilles) du nom des Sutras qu’il ramena en Chine. Son voyage jusqu’en Inde, où il étudia des sutras puis rapporta ces-derniers dans son pays natal, le rendit très célèbre. Au 16ème siècle, l’écrivain Wu Cheng-en relata le voyage du pèlerin en y ajoutant du fantastique et de l’humour ainsi que des personnages fictifs comme Sun Wu-Kong (Roi Singe), le pourceau et Sablon. Ce roman intitulé Xi you ji ("La pérégrination vers l’Ouest") devint un des plus célèbres romans publiés sous la dynastie Ming.

Dans Le roi singe de Jeff Lau, Xuan Zang est joué par Lau Kar Wing et dans Monkey Goes West de Ho Meng Hua, par Ho Fan. Il apparaît aussi à la fin de Dr Wai de Tony Ching Siu Tung en donnant une prédiction (le sutra sans mots) au roi des aventuriers, sur la fin du conflit sino-japonais (1937-1945).

Source : Encarta
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