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Fantasia 2009
Section Hong-Kong/Chine 1/1 - Page 2
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 9/10/2009
Type(s) : Compte rendu
Critique
 
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Personnes :
Peter Chan Ho Sun
Chang Cheh
Fan Siu Wong
Sammo Hung Kam Bo
Hung Yan Yan
Celina Jade
Jiang Lu Xia
Kaneshiro Takeshi
Andy Lau Tak Wah
Law Wing Cheong
Bruce Lee
Jet Li
Gordon Liu Chia Hui
Ning Hao
Jacky Wu Jing
Donnie Yen Chi Tan
Zhang Yimou
Films :
Frères de sang
Coweb
Crazy Racer
Le Maître d'armes
Ip Man
Legendary Assassin
Tactical Unit: Comrades In Arms
Les Seigneurs de la guerre
Warriors Two
 
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Cette année les films en provenance de Hong-Kong et de Chine sont présentés dans le cadre d’une célébration spéciale : 100 ans de cinéma de Hong-Kong. Pourtant aucun film ou événement spécial ne vient marquer ce fait saillant excepté un cocktail tenu avant la présentation du film vedette de cette année THE WARLORDS.  À mes yeux, la célébration du centenaire ne semble donc s'être limité qu’à un slogan publicitaire.

Cette année, la sélection chinoise compte six films. On est loin de la belle époque des débuts du Festival lorsque les classiques hongkongais des années 80 et 90 constituaient la majeure partie de la sélection de Fantasia. Depuis le tournant de l’an 2000, la sélection HK a grandement diminué pour ne représenter qu’une fraction de la représentation asiatique loin derrière celle du Japon et de la Corée du Sud.

Jusqu'à cette année, les amateurs de cinéma hongkongais pouvaient au moins se contenter de la présentation d’un ou deux films martiaux des Shaw Brothers. 2008 a même vu la visite triomphante du Master Killer himself, Gordon Liu. Malheureusement cette année aucun film des Shaw n’est au programme. Seule consolation pour les amateurs; chaque film chinois présenté était précédé d’une bande-annonce d’un film Shaw (tiré de la collection du programmateur Chu King Wei) entre autres : SHAOLIN HANDLOCK BASTARD SWORDSMAN, RETURN OF THE BASTARD SWORDSMAN et DEMON OF THE LUTE. L’exubérance martiale et super kitch de ces films et la réaction enthousiaste dans la salle n'a fait qu'accentuer mon regret de ne pas avoir un vieux bon kung-fu à me mettre sous la dent pour 2009.

Malgré tout, la sélection des films en provenance de Hong-Kong s’est avérée des plus alléchantes cette année avec notamment la présentation de deux films majeurs  : THE WARLORDS avec Jet Li et  Andy Lau de même qu’ IP MAN avec Donnie Yen. Jusqu'à cette année, Fantasia n’a presque jamais été capable d’acquérir des films importants avec de grosses vedettes. Ainsi, la trilogie des INFERNAL AFFAIRS, SEVEN SWORDS de Tsui Hark, les polars martiaux de Donnie Yen et Wilson Wip de même que tous les films récents de Jackie Chan sont tous passés sous le nez du Festival. La présentation des derniers films chinois de Donnie et Jet constitue donc une heureuse surprise qui semble montrer le statut croissant du Festival chez les distributeurs chinois. Espérons que cela va continuer.

Mis à part THE WARLORDS et IP MAN, les films chinois du Festival (que j’ai tous pu voir) montrent deux films martiaux marquant les débuts comme réalisateurs de deux vedettes du genre : le cascadeur/acteur/chorégraphe Xiong Xin Xin (COWEB) et Jacky Wu Jing (LEGENDARY ASSASSIN). Aussi au programme : TACTICAL UNIT:COMRADES IN ARMS un polar produit par Johnnie To et pour finir CRAZY RACER une comédie contemporaine complètement déjantée venant de Chine continentale. 

THE WARLORDS ****

WARLORDS est le premier film de Jet Li à être présenté à Fantasia depuis des années. Tragédie guerrière grandiose, le film réalisé par Peter Chan et inspiré d’un film de Chang Cheh BLOOD BROTHERS, relate en temps de guerre un adultère coupable au sein d’un trio de généraux qui sont aussi des frères de sang, conduisant à la trahison, au meurtre et à la vendetta.

Le spectacle épique que Peter Chan offre avec plein de sang, de cuirasses et de boue est l’antithèse de l’esthétique stylisé et somptueux à la Zhang Yimou et est la hauteur de la tragédie représentée. Avec son personnage de général brutal, mais en conflit intérieur perpétuel, Jet Li y trouve là son personnage le plus ténébreux et y est fort bien épaulé par Andy Lau et Takashi Kaneshiro.  Bien que j'ai trouvé que THE WARLORDS constituait bel et bien une tragédie de très bonne tenue, j'ai quand même éprouvé des réserves vis à vis d'une certaine complaisance convenue dans sa noirceur qui en font une oeuvre pas complètement engagée ou convaincante.

 
IP MAN **** (BA)

J’avais déjà vu IP MAN en DVD mais malgré cela, je n’ai pas voulu manquer de voir le film sur grand écran. Comme FEARLESS avec Jet Li, IP MAN avec Donnie Yen, raconte l’histoire édifiante d’un grand maître d'art martiaux le vénérable Yip Man qui est passé dans l'histoire comme étant le maître de Bruce Lee et le principal diffuseur du style Wing Chun). Comme avec FEARLESS, ce sont les japonais qui sont appelé à jouer les méchants de service puisque le film se déroule durant l'occupation nippone de la Chine et on y voit maître (Y)ip confronté à un général japonais expert en karaté.

Bien que pas aussi extravagant que FEARLESS, IP MAN s’avère un film tout aussi solide tant visuellement que dramatiquement. Sammo Hung a dirigé en partie les scènes d’action et on reconnaît là son style vigoureux et réaliste. J’aurais aimé qu’on en dise un peu plus sur la spécificité du wing chung comme dans les films kung-fu de Sammo WARRIORS TWO et PRODIGAL SON mais tel n’était pas le propos du film. J’ai aussi regretté que le combat final d’Ip Man contre un général japonais ne soit pas aussi enlevé que celui d’Ip contre un chef bandit (joué par Fan Siu Wong) dans le premier tiers du film. Bien que n’égalant pas les meilleurs films kung-fu  (FIST OF LEGEND, DRUNKEN MASTER II ) IP MAN en diffuse une partie de la magie. J’espère que  les suites prévues seront encore plus réussies.

 
LEGENDARY ASSASSIN ***1/2 (BA)

LEGENDARY ASSASSIN est le premier film mis en scène par la vedette d’action wu-shu  Jacky Wu Jing qui a également co-chorégraphié l'action et est naturellement la vedette. Celui-ci joue le rôle d’un justicier hors la loi qui coincé dans une île après une mission, fraternise avec les policiers qui ignorent sa véritable identité et s’entiche même d’une jeune policière qui le trouve également bien sympathique. Toutefois, des gangsters lancés à sa poursuite se rapprochent petit à petit de leur cible.

Jacky Wu ne réinvente pas le cinéma d'action avec ce film, la  trame du hors la loi étant un archétype datant du moyen âge chinois. Les combats sont suffisamment enlevés, mais ne sont pas si mémorables et jouent peut-être un peu trop sur les coups de pieds et les cordes. Malgré tout, Wu Jing a fait quelques bons choix; tel situer le film  sur une île cantonaise pittoresque, ce qui donne une certaine ambiance rafraîchissante au film. Les scènes d’actions sont en nombre limité (il y en a tout de même 5 ou 6) mais cela laisse plus de place aux personnages et si Wu Jing est un peu transparent dans son rôle cliché, sa co-vedette féminine par contre, une nouvelle venue nommée Celina Jade, est tout simplement adorable avec sa jolie frimousse d’eurasienne et son aplomb. Malheureusement vers la fin on quitte l'ile et le film perd subitement presque tout son intérêt. Dommage. Voici un lien Youtube centré sur la jolie Celina qui met son charme singulier bien en valeur.

 
COWEB ***1/2 (BA)

COWEB marque la première réalisation du cascadeur, chorégraphe et acteur martial émérite Hung Yan Yan. Le film marque également le début à l’écran d’une nouvelle venue l’athlète wushu Jiang Lu Xia. Elle incarne une artiste martiale engagée comme garde du corps pour un riche homme d’affaires. Lorsque ce dernier est kidnappé, elle se lance dans une mission pour le retrouver coûte que coûte. Elle ignore toutefois qu’elle est manipulée à son insu dans un jeu de gladiateur diffusé sur internet.

De petite taille, Jiang Luxia n’a pas l’air bien impressionnante d’un premier coup d’œil. Une fois qu’elle se déchaîne toutefois, wow ! C'est un vrai tourbillon wu-shu. Elle a une bonne présence à l’écran et bien qu’elle ne soit pas une grande actrice, elle sait bien rendre tant la détermination rageuse que la vulnérabilité de son personnage.

C’est donc un peu dommage que COWEB soit gâté par quelques défauts. Le scénario s’avère ainsi à la fois difficile à suivre et prévisible. Les combats sont nombreux, mais le meilleur se trouve dès le début (Jiang contre un lutteur dans une cuisine où l’on fait un emploi inventif de l’environnement).  Bien qu’ils soient extrêmement âpres et énergiques (notamment le dernier contre l'acteur martial émérite Kane Kosugi) les combats qui suivent cette merveilleuse séquence sont pour la plupart assez génériques. Rétrospectivement, COWEB est loin d’être parfait bien que j’étais assez fatigué durant la présentation du film pour être au septième ciel kung-fu. Quant à Jiang Luxia, j’espère bien la revoir prochainement; tout comme la Thailandaise Jeeja Yanin du film martial CHOCOLATE... Cette fille a du chien. 

 
TACTICAL UNIT:COMRADES IN ARMS **** (BA)

Une unité de la police tactique est envoyée dans une zone forestière pour essayer de débusquer une bande de malfaiteurs lourdement armés. Déjà que la plupart des membres de l’unité ne s’entendent pas ensemble, à commencer par ses chefs, et que la situation se corse davantage avec des complications inattendues telles l’intrusion d’un immigrant illégal belliqueux, et la séparation de l’unité en plusieurs groupes qui se perdent tous dans la vaste forêt. C’est alors que les bandits entrent en scène et kidnappent un des policiers.

Plusieurs années après PTU, Johnnie To a produit une série de téléfilms reprenant le sujet de la section policière tactique dans lequel il remet en scène les personnages de son film. Bien que conçu à l’origine pour la TV, l’épisode TACTICAL UNIT: COMRADES IN ARMS s ’est s’avéré si bon qu’on a décidé de le montrer en salle. C’est un très bon polar qui joue sur plusieurs registres comme le suspense, l'humour, les poursuites et l'action, bien que le coeur de l’intrigue se retrouve dans les frictions hargneuses qu’éprouvent les membres de l’unité entre eux. Pour se sortir du pétrin, ils devront surmonter leurs différences. Si le réalisateur Law Wing Cheong,  qui a travaillé longtemps pour To, n’a pas le flair stylistique du boss de la Mylkyway Image, c’est néanmoins un cinéaste accompli qui s’acquitte de sa tâche et qui fait de TACTICAL UNIT le film HK le plus satisfaisant de tout le festival 2009. 

 
CRAZY RACER ***1/2

CRAZY RACER relate une série de quiproquos rocambolesques et truculents impliquant un cycliste olympique déchu, un arnaqueur voulant tué sa femme, une paire de beaux-frères filous, des gangsters et un assassin thaïs. Tout ce beau monde se croise à un moment ou à un autre et se méprenant sur leurs identités ou leurs intentions la plupart du temps et s’échangent entre eux  une mallette remplie d’argent, des sachets de drogue et une urne funéraire.

Incroyablement compliqué et se déroulant à un rythme très rapide, il faut une attention de tous les instants pour ne pas perdre le fil de l’intrigue.  Ce qui n’aide pas c’est que le film est rempli d’excès stylistiques flamboyants (ralentis, retours en arrière) qui complique encore davantage une lecture lisible de l’histoire.  À cause de cela, il m’a fallu un peu de temps pour accrocher vraiment au film, mais j’ai fini par y arriver et je me suis assez bien amusé. Le film a été écrit et réalisé par Ning Haoqui avec maintenant trois films s’impose comme un nouveau maître de la comédie urbaine chinoise. C’est un cinéaste à suivre.

 
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