Sa fille étant morte dans des circonstances des plus sordides, un père part à la recherche de ceux qu’il tient responsables de sa disparition par vengeance. Malgré sa violence, THE HORSEMAN de Steven Kastrissios n’est pas un film d’exploitation à la DEATH WISH.  Bien au contraire, il traite son sujet et son personnage avec une gravité qui n’a rien de condescendant et gratuit. Bref, c’est un vrai film dramatique qui dresse le portrait saisissant d’un homme meurtri par un deuil douloureux et sa réaction violente.  

La trame du film et l’emploi de brefs flash-backs pour illustrer des souvenirs du père ont évoqué chez moi un vieux film de Stephen Soderbergh intitulé THE LIMEY. Je n’ai donc pas trouvé THE HORSEMAN si original. Malgré tout, le film a une indéniable force grâce à l’interprétation du personnage principal, et la représentation viscérale de la violence.  

Deux collégiens désoeuvrés découvrent une sorte de morte vivante sauvage et nue dans le sous-sol d’un hôpital désaffecté. Dans DEADGIRL, l’horreur du film ne vient pas vraiment de la "fille morte" mais du comportement lâche et dévoyé des collégiens envers elle.  A sa manière, le film traite du passage à l’age adulte, mais d’une façon particulièrement suréelle et sordide.

Le film est efficace dans l’interprétation des personnages et son ambiance glauque mais est quelque peu repoussant ce qui est bien sûr le but rechercher.