Une jeune athlète en repos forcé va vivre chez son
nouveau petit ami. Elle ne tardera pas à découvrir que le lieu où elle habite (sur la rive gauche d’un fleuve d'où le titre) a une sinistre réputation et que l’ancienne locataire de l’appartement qu’elle occupe a mystérieusement disparu. Par dessus le marché une blessure au genou ne cesse
d'empirer, minant sa santé et son moral.
Grosso modo LEFT BANKS reprend une trame similaire à celle du classique THE WICKER MAN, d’une victime prise au piège par un culte païen s’adonnant au sacrifice humain. Toutefois, il faut du temps pour découvrir les véritables tenants et aboutissements du récit, le déroulement de l’histoire étant assez (trop) lent. En fait, LEFT BANK vaut moins pour son histoire que pour son atmosphère glauque et oppressante et l’interprétation de l’héroïne à la fois déterminée, vulnérable et sensuelle jouée par l’actrice Eline Kuppens. |