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Fantasia 2009
Requiem pour des films manqués 1/1 - Page 19
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 9/10/2009
Type(s) : Compte rendu
Critique
 
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Sur les 130 longs métrages présentés à Fantasia, j'en ai ai vu 62. C'est un excellent pourcentage, mais j'ai quand même manqué 70 films. Pour compenser, cette page va aborder brièvement les films et les sélections que j'ai ratés afin de donner une meilleure idée du festival dans son ensemble.

 

Le festival aura présenté une dizaine d'événements spéciaux (voir ici pour une liste complète). Si j'ai pu m'attarder sur quelques-uns ("Pour un flirt avec le chaos", "Behind the pink curtain",  "100 ans de films de Hong Kong") j'en ai ignoré d'autres faute de temps ou d'envie.

Un des événements manqués est la sélection spéciale : "Documentary on the edge". Documentaires (sur le précipice) des films docu qui jettent un regard audacieux et inusité sur certains phénomènes de société ou de culture. C'est ainsi que GRAPHIC SEXUAL HORROR (BA/ news/ news 2) porte un regard sur un ancien site internet dédié au sadomasochisme et au bondage extrême. PLAYING COLUMBINE (BA) (news) est centré lui sur la controverse entourant un jeu vidéo inspiré de la Fusillade du lycée Columbine. Quant à BEST WORST MOVIE (BA) (news 1/ news 2), il s'attarde sur le film décrit comme le plus mauvais au monde : le nanar culte TROLL 2 (BA) présenté au festival pour l'occasion.

Dans cette sélection, c'est le film THE WILD AND WONDERFUL WHITE OF WEST VIRGINIA (BA/ news) que je regrette surtout d'avoir manqué. C'est un documentaire tragi-comique jetant un regard truculent sur une famille de red-neck délinquants (le film de fiction WHITE LIGHTNIN' (BA) présenté à Fantasia cette année est également inspiré par un membre de cette famille : Jesco un danseur et musicien reconnu).


Fantasia a présenté deux nouvelles adaptations de l'œuvre de l'écrivain Clive Barker: BOOK OF BLOOD (BA) et DREAD (BA) dans le cadre de l'événement : " Livres de sang bobines de douleur " (news). Bien qu'intrigué, le manque de temps ajouté au mauvais souvenir de MIDNIGHT MEAT RAIN, l'adaptation irritante d'une autre œuvre de Barker présenté lors de Fantaisa 2008, m'auront stopp¨¦ de voir ces films.

Avec "L'enfer sur Terre" (news/ news 2) Fantasia aura aussi présenté deux films d'un cinéaste culte dont je n'avais pas entendu parler jusque-là, Buddy Giovinazzo. Son premier film COMBAT SHOCK (BA) et son tout dernier LIFE IS HOT IN CRACKTOWN (BA). D'après ce que j'ai lu dans le catalogue Fantasia, Giovinazzo s'est spécialisé à décrire la vie des ghettos sous son jour le plus infernal possible. N'étant pas très intéressé par l'horreur urbaine, j'ai passé mon tour, ce qui ne veut pas dire que le cinéaste ou son œuvre ne soient pas inintéressants. Ce n'est juste pas ma tasse de thé.

J'ai également évité un certain nombre de films d'horreur par manque de tripes; tels les films THE CHILDREN (BA) (news) et ORPHAN (BA) (news) présentant des personnages d'enfants tueurs. Bien qu'un ami critique l'ait qualifié de moyen, les cris d'enthousiasme que j'entendais du salon attenant la salle de cinéma m'ont fait un peu regretté mon manque d'initiative. Tant pis.

En fait, le festival a présenté une poignée de films donnant des angles dérangeants à des sujets comme la maternité et les liens parents-enfants. Mis à part les films déjà cités, on peut aussi inclure dans le lot les films GRACE (BA/news 1/news 2), CRYPTIC (BA) et THE IMMACULATE CONCEPTION OF LITTLE DIZZY (BA /news) .

Parmi les films d'horreur du festival, c’est le film slasher NEIGHBOR (news) qu'on m'a décrit comme étant le plus éprouvant. Ce film joue avec les clichés du genre en faisant incarner le tueur slasher par une femme. J'ai croisé le metteur en scène dans un salon juste avant la présentation de son film et attiré par le concept nouveau d'un slasher féminin (féministe!?!), j'étais presque tenté. Il se faisait tard toutefois et après une journée bien remplie, j'ai préféré ne pas changer mes plans à la dernière minute. Dommage tout de même.

Une sélection de films que j'ai presque complètement ratée est celle de "Vers les étoiles", centrée sur des films de science fiction "cérébraux". Malgré l'intérêt que j'ai pour le genre et l'attrait suscité par une approche décrite comme étant plus artistique et pensé que la norme, je n'ai pu voir qu'un seul film: le très beau THE CLONE RETURNS HOME. Par contre, l'écho irrité qui m'est revenu de la plupart des autres films de la sélection tel CANARY (BA/ news) ou LA POSSIBILITÉ D'UNE ILE (BA) (news) adapté du roman de Michel Houellebecq  et par l'auteur lui-même ne m'a pas trop fait regretter de les avoir manqué. Seule exception : 8 th WONDERLAND (BA/ news) un film international centré sur un univers internet contrôlé par des dissidents de l'ordre mondial établi.

À l'opposé de la sélection "vers les étoiles", j'ai presque vu tous les films d'horreur comiques présentés au festival (voir page: 4). Seule exception regrettable ALIEN TRESPASS (BA) (news), un pastiche parodique des films d'invasion extraterrestre datant des années 50. D'autant que j'ai voulu le voir, mais l'horaire du film ne concordait pas avec mon planning. Zut.

Le Festival a présenté une petite poignée de productions françaises de genre très variée allant du film black-exploitation (BLACK), le film sci-fi d'auteur (LA POSSIBILITÉ D'UNE ILE), le dessin animé (LASCARS BA/ news 1/ news 2) et le film d'horreur/Sci-fi (MUTANTS (BA)). En fin de compte, je n'ai vu que deux productions : le très moyen BLACK, et un court métrage dont j'ai oublié le nom, mais qui combine de façon pas très convaincante un polar à la Jean Pierre Melville avec du fantastique. J'ai certains regrets d'avoir raté MUTANTS qui m'aurait permis de voir le traitement francophone réservé à un genre surtout populaire dans le cinéma anglo-saxon et italien.

Parlant de films de zombies, ceux-ci apparaissent dans deux productions canadiennes à petit budget . REEL ZOMBIES (BA) et YESTERDAY (BA). Le catalogue du Festival décrit ces films comme des productions à petit budget, mais ingénieuses dans leur approche du sujet et la débrouillardise à produire des films bien fournis en gore et cascades. Je n'ai pas pu juger par moi-même malheureusement. Un autre nanar d'horreur "made in Canada" est CRAWLER (BA) centré sur un bulldozer non seulement hanté à la CHRISTINE mais également pourvu de tentacules organiques !

Je n'ai pas vu non plus deux des trois lauréats pour le meilleur film sélectionné par le public. J'ai déjà mentionné 8TH WONDERLAND gagnant l'or. Quant au prix de bronze, il a été remporté par MUST LOVE DEATH (BA/news 1/news 2) un film en langue anglaise mais mis en scène par un cinéaste allemand qui combine selon le catalogue la comédie romantique avec la "torture porn". MUST LOVE DEATH fait partie de la sélection "Pour un flirt avec le chaos" et en fait c'est le seul film de cette catégorie que j'ai manqué. Je me suis procuré une copie vidéo du film et j'ai visionné les premières 20 min, mais j'ai n'ai pas pu continuer au-delà tellement l'histoire m'a paru au premier abord peu inspirante. Je compte bien donner au film une seconde chance un de ces jours.

Fantasia aura aussi présenté STOIC (BA) une des dernières œuvres du roi des nanars, Uwe Boll. Contrairement à la plupart de ses autres films, STOIC n'est pas l'adaptation d'un jeu vidéo et semble jouer la carte du huis clos claustrophobique. Je n'ai pas pu constater par moi-même si ce nouveau registre réussissait mieux à Boll que ses fameuses adaptations vidéos. À noter la présence d'Edward Furlong, le jeune héros de TERMINATOR II.

Un des genres asiatiques de prédilection à Fantasia est la comédie allumée. Des films racontant des histoires avec un contenu et une approche fantaisiste stylisée s'apparentant à une certaine esthétique bande-dessinée. L'équivalent français le plus proche de ce type de comédie est AMELIE POULAIN de Jean-Pierre Jeunet. Ces comédies allumées sont japonaises pour la plupart, mais on retrouve également des exemples chinois, coréens et même thaïs.

Si cette année j'ai pu voir l'ambitieux et flamboyant PACO AND THE MAGICAL BOOK de même que l'épique LOVE EXPOSURE, d'une durée de quatre heures (voir page 2), j'ai hélas manqué la plupart des autres. Ils incluaient BATTLE LEAGUE IN KYOTO (BA) qui met en scène des farfadets, CGI CRIME OR PUNISHMENT?!? dans lequel un mannequin haute couture devient chef de police par accident, GS WONDERLAND (BA/ news) un film rock & Roll des années 60, YATTERMAN (BA) le dernier opus de Takashi Miike inspiré d'une série de super héros TV des années 70 et FINE TOTALLY FINE (BA), une comédie burlesque centrée sur un trio d'ahuris maladroits et fanfarons. Le film que je regrette le plus d’avoir râté est LALAPIPO (BA) une comédie fanfaronne et surréaliste tournant sur le sexe qui s’avère avoir été scénarisé par nul autre que Tetsuya Nakashima, le réalisateur de PACO, une information qui est arrivé à mes oreilles bien après la fin du festival.

Lee Mi-jeong, la programmatrice de la section Corée m'a encouragé à aller voir le film historique PORTRAIT OF A BEAUTY (BA). Le film s'avérant être un mélo sirupeux basé sur une prémisse saugrenue : Hyewon, un peintre célèbre de la Corée impériale aurait été en fait une femme. J'ai préféré passé. J'ai plus de regret d'avoir manqué DREAM (BA) de Kim Ki-duk, l'un des cinéastes Coréens les plus respectés. Usant pour la première fois d'un scénario purement fantastique (deux inconnus se partagent leurs cauchemars), Kim explore à nouveau l'effroi de la condition humaine et des relations amoureuses. Un autre film, japonais celui-là, NIGHTMARE DETECTIVE II (BA), adopte aussi le monde des cauchemars comme sujet. C'est une œuvre du cinéaste culte Shinya Tsukamoto mais comme je n'avais guère gouté le premier volet présenté à Fantasia il y a quelques années, je ne me suis pas dérangé. Peut-être lorsque le film sera disponible en DVD...

Deux autres films coréens ont également marqué Fantasia : la comédie anti-romantique BREATHLESS (BA) (news 1/ news 2) et ROUGH CUT (BA), qui jette un regard comique sur les liens entre le monde du cinéma et la mafia en Corée. Avec THE CHASER, ces deux films ont été remarqués par la critique de Séquence (une revue locale de cinéma) comme les débuts prometteurs de trois nouveaux cinéastes coréens, ce qui m'a fait un peu regretter d'avoir manqué ROUGH CUT.

Le Festival Fantasia présente autant de courts-métrages (animé ou live) que de longs. Si certains ont été montrés comme prélude d’un programme principal, la plupart ont été regroupés dans des sélections spéciales telles : AU DELA DE L'ANIMATION 2009, CELLULOID EXPERIMENT et SMALL GAUGE TRAUMA. Malheureusement, je n'ai jamais pris le temps d'explorer cette facette du Festival. C'est d'autant plus dommage que les courts-métrages sont le médium de prédilection pour les jeunes metteurs en scène locaux voulant faire dans le cinéma de genre ou l’animation. De nombreux titres de courts (Dans l’ombre, Danse avec le diable, Death Pussy, Death in Charge, Bruce Lee Vs Iron Man), suggèrent un contenu ou une approche originale sinon même passablement tordue. Chaque année j’éprouve toujours un certain reget à ne pouvoir pas porter plus d’attention à ces "œuvrettes".

 
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