Yoshihito Nishimura a collaboré avec le cinéaste Takanori Tsujimoto pour produire deux films d’actions complètement sautées : le moyen métrage HARD REVENGE MILLY et sa suite plus élaborée BLOODY BATTLE. Le premier film reprend la trame de la série des MAD MAX : dans un futur apocalyptique, Milly voit sa famille exterminée par une bande de truands maniaques. Elle-même gravement mutilée, Milly survit mais avec un appareillage bionique greffé a son corps. Maintenant animée d’un désir de vengeance implacable et armer jusqu'aux dents Milly part confronter les assassins.
Production à petit budget, le film a été tourné dans un immeuble désaffecté et n’a pas plus que six personnages. C’est mince et pas très original, mais suffisant pour les besoins du film, celui
d¡¯imposer le personnage de Milly, l’univers violent dans lequel elle vit et
ses habilités au combat au karaté ou avec un fusil. Ce sont naturellement les scènes d’action qui font le film avec des combats karaté à la fois âpres et enlevés, rehaussés par des effets gores outranciers tels décapitation, éviscération, boucherie et barbecue humain cr¨¦¨¦s par Yoshihito Nishimura. Celui-ci a également conçu la prothèse carabine de Milly, son arme de prédilection. Le personnage est joué par l’actrice Miki Mizuno.
Déjà rencontré a Fantasia 2007 dans SASORI elle a beaucoup de présence,
et est une combattante émérite et sait rendre palpable l’aura tragique et implacable de son personnage.
HARD REVENGE MILLY a connu assez de succès pour pouvoir produire une suite HARD REVENGE MILLY : BLOODY BATTLE avec un budget un peu plus grand d’où des scènes d’actions encore plus extravagantes tant dans le gore et le combat karaté que l’emploi d’armes-prothèses. Le personnage de Milly et l’univers post-apocalyptique dans lequel elle vit sont également bien plus étoffés.
Yoshihito Nishimura et Takanori Tsujimoto étaient tous deux sur place pour présenter les films. Une fois la représentation terminée il y a eu un petit
d¨¦bat et naturellement une des premières questions posées était de savoir s’il y aurait une suite. Tsujimoto a répondu qu’il avait prévu une série de 5 ou 6 suites, mais qu’il avait besoin de sponsors pour les produire. J’ai remarqué que Nishimura filmait par moment la salle de cinéma. J’ai alors réalisé qu’il ne filmait pas pour son plaisir, mais pour capturer sur vidéo l’engouement du public. Une bonne façon d’attirer des
investisseurs.
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