Le cinéaste et spécialiste d’effets "gores" japonais Yoshimoto Nishimura est venu présenter en personne 3 des 4 films de lui présentés à Fantasia cette année. Pour introduire le premier film VAMPIRE GIRL VS FRANKENSTEIN GIRL, il est arrivé dans la salle affublé d'un chapeau de papier arborant la fleur de lys (symbole du Québec). À la fin du film, il est revenu le chapeau toujours sur la tête, mais vêtu qu'en caleçons japonais, chose qu'il avait déjà fait l'année passée lors de la présentation de TOKYO GORE POLICE. Après quelques simagrées burlesques avec un comparse lui aussi vêtu en caleçons et beuglant du (faux) japonais, il y a eu un petit debat. Nishimura a alors raconté entre autres que la comédie romantique n’étant pas son fort, le film est le fruit d’une collaboration avec un autre metteur en scène. Il a également déclaré qu’il était très heureux de l’accueil enthousiaste rencontré à Montréal par le public "fantasien" qui contraste complètement avec l’attitude très réservée du public japonais. Une négligence de ma part a fait que j'ai perdu les photos prises au cours du debat, mais d'autres photos prises par d'autres peuvent être trouvées ici.

Le debat terminé, l’ensemble du public est sorti pour rentrer chez eux (il était déjà 2h30 du matin) mais moi et plusieurs autres fans sont restés dans le lobby en compagnie de Mr Nishimura qui a bien voulu signer des autographes et se faire prendre en photo. Pour la mienne, j’avais une idée bien en tête : me faire poser avec lui alors qu’il est train de me trépaner le cerveau avec deux assistantes toutes armées d'ustensiles divers (couteau, fourchette et même cuillère). En fin de compte, le manque de temps a résulté en une photo un peu bâclée, mais qui pourra être améliorée avec l’ajout de sang et gore numérique.

J'avais déjà conçu une photo gore l’année passée avec l’actrice Ehihi Shiina, la vedette de TOKYO GORE POLICE que j'ai faite poser en train de me trancher la gorge avec une perceuse organique. Par la suite, j’ai fait ajouté du sang numérique à la photo, puis j’ai fait imprimer l’image sur quatre T-shirts que j'ai porté successivement chaque jour du Festival. Je compte faire de même avec la photo prise cette année avec Mr Nishimura que je vais rehausser lui aussi à coup de jet de sang numérique. Avant qu’on ne se quitte, Mr Nishimura et moi, j’ai déboutonné ma chemise et lui est montré mon T-shirt sanglant, ce qui l'a agréablement surpris. Je lui ai ensuite offert en cadeau un autre T-Shirt gore fait spécialement pour lui.

Avec mes T Shirt gores, j'ai connu un certain succès parmi les habitués du Festival. Une ancienne employée du Festival, Geneviève, m'a même demandé de lui en faire un pour elle et lorsque je le lui ai apporté nous avons pris une photo ensemble.

Mr Nishimura est revenu le lendemain présenter le diptyque des HARD REVENGE MILLY en compagnie du réalisateur Takanori Tsujimoto. Cette fois-ci toutefois, il n’était pas habillé juste en caleçon.

MC Jean Gab'1 et le réalisateur Pierre Laffargue ont traversé l'Atlantique pour présenter leur film BLACK. J'ai assisté à leur venue et écouté leurs présentations, mais lorsqu'ils ont dit que le film allait être présenté prochainement dans des cinémas du Québec, je me suis levé de mon siège et j'ai aussitôt couru vers l'autre salle du Festival pour aller voir la production LE RENNE BLANC que je tenais à voir. Quant à BLACK j'ai pu visionner le film deux semaines plus tard.

Ed Godziszeswski est un spécialiste des films Kaiju Eiga japonais ayant écrit ou édité quantité de livres ou magazines spécialisés sur le sujet, de même que contribu¨¦ à quantité de DVD et de festivals. Il est venu à Fantasia pour présenter le documentaire BRINGING GODZILLA DOWN TO SIZE. Il a profité de sa venue pour vendre des restants de stock de ses magazines (j'en ai acheté deux très informatifs et richement illustrés) et pour présenter sur grand écran sa vaste collection de diapositives dédiées aux films Kaiju et pris lors de ses visites sur des plateaux de tournage, des entrepôts de studios et des expositions.

C'est une collection photographique qui en vaut le détour. En effet, nombre de photos révèlent certains aspects inédits des films kaijus. J'ai réussi a photographié la plupart et étant donné qu'il s'agit de diapositives projetée je les ai trouvés d'une étonnante qualité. J'ai ainsi put mettre en boite plus d'une centaine d'images. Comme ce site porte surtout sur le cinéma de Hong-Kong et non les films Kaiju j'ai limité ma propre sélection d'images à une douzaine disposée si dessous.

A) Mr "Kaiju Eiga" Ed Godziszeswski présentant un de ses magasines
B) commentant sa collection de photos projetée en salle.

Daniel présente des affiches de films Kaiju.

Gallerie Kaiju :

La figure culte du cinéma Brésilien José Majicas Marins (aussi connu sous le nom de Coffin Joe) est revenu à Montréal à la fois pour présenter son dernier film EMBODIEMENT OF EVIL et recevoir un trophée hommage pour son œuvre. Typique du personnage, Mr Marins est arrivé dans la salle vêtu dans son habit de croque-mort, transporté dans un cercueil entouré de comparses vêtus en tenu sado-maso sexy. Il a reçu son prix et salué la foule des plus enthousiastes. Cet événement festif aura été également immortalisé par des photos et même des vidéos qui sont accessibles ici.

Après la présentation du film, j'ai retrouvé Coffin Joe dans le lobby de l'édifice Hall en train de se faire photographier avec des fans ou signer des autographes. Quand mon tour est venu, je lui ai courtoisement demandé de me trucider ce qu'il a bien voulu faire d'abord en m'étranglant puis en me tranchant la gorge. Comme il fallait s'y attendre, le crucifix n'a aucun effet sur le vieux bougre démoniaque. Comme avec la photo que j'ai prise de Mr Nishimata, je compte bien imprimer ces photos sur des T Shirts pour Fantasia 2010 avec quelques ajouts gores, bien sûr.

C'est avec une grande joie que j'ai appris la sélection du dernier Tarantino, INGLORIOUS BASTERDS, comme film de clôture de Fantasia. Trop souvent dans les années passées, les films de clôture étaient des productions avec un certain nom prestigieux qui y était rattaché, celui d'un acteur par exemple, mais qui s'avérait être des œuvres de calibre très moyen et au sujet pas trop intéressant. C'est bien sûr pas du tout le cas avec INGLORIOUS BASTERDS... enfin un film de clôture digne de ce nom pour le festival.

Imaginez alors ma déconvenue lorsque j'ai su que pour accommoder la demande des invités spéciaux et des acheteurs de billets, les passes des journalistes étaient annulés. Pire encore, les billets étaient déjà tous vendus. Il semblerait donc que j'allais manquer le plus gros moment du Festival.

Le jour de la présentation venu, j'ai quand même tenu à assister à la première dans le lobby où j’ai pu constater (et photographier) le grand remue-ménage créé par les spectateurs, les mesures de sécurité strictes (appareil photo et cellulaires étant interdits dans la salle) et l’enthousiasme mêlé de nervosité des organisateurs du Festival. C’est là qu’un "miracle" est survenu. Il restait quelques billets superflus et un des proposés attachés au Festival m’en a offert un.

J'allais donc pouvoir voir le film. La salle étant remplie a ras-bord au moment où je suis enfin rentré, j'appréhendais de devoir me retrouver dans un coin perdu au fond de l'amphithéâtre. Toutefois, j'ai entrevu de loin une place vide, l'emplacement d'un banc défoncé. Je me suis dit qu'un siège inconfortable valait mieux qu'un petit coin dans le fond et j'ai pris la place qui s’est avérée être des plus confortable malgré tout. J'allais donc voir INGLORIOUS BASTERDS dans des conditions presque parfaites.

INGLOURIOUS BASTERDS a été présenté par un des acteurs du film, Eli Roth, qui joue l’un des bâtards du film. Il a expliqué que c’est Quentin Tarantino lui-même qui avait insisté auprès des producteurs et des distributeurs pour présenter la première nord-américaine du film à Fantasia, un festival dont il est un grand admirateur même si il n’a jamais pu s’y rendre. L’introduction terminée, le film a pu commencer. Des applaudissements et des hourras s sont fait entendre dès que le nom de Quentin Tarantino et de Eli Roth sont apparus.

INGLORIOUS BASTERDS terminé, Mr Roth s'est fait photographier dans le lobby avec quelques fans, de même que de nombreux organisateurs du Festival, tous très contents du succès du film de clôture qui aura clos officiellement le festival sur une grande et belle note. L'Édifice Hall fermant ses portes, les membres et les invités du Festival sont partis faire la fête dans un bar avoisinant alors que moi je retournais chez moi, avec d'excellents souvenirs et de nombreuses photos que je présente ici.