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Lexique : C

C.C.T.V.
La Chinese Central Television est la chaîne publique (contrôlée par le gouvernement chinois). Parmi les 12 chaînes de la CCTV, deux sont facilement accessibles en Europe via Hot bird. CCTV 4 (12.169 GHz pol.H) en mandarin et CCTV 9 (11.034 Ghz pol.V) en anglais.
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C.I.D.
"Central Intelligence Division" que l'on pourrait qualifier comme la "Brigade Criminelle", celle qui est chargée de résoudre les affaires criminelles.
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Câbles
Artifices dont l'industrie cinématographique hongkongaise est passée maître pour faire voler ses épéistes, ses fantômes et tous ses héros mythologiques aux pouvoirs surnaturels. Plus tard, on les retrouvera dans quasiment tous les films d'action.

C'est le succès international de Matrix qui remit au goût du jour le fantastique potentiel de cet effet spécial "archaïque". Les plus grands chorégraphes comme Yuen Woo Ping les utilisent ou d'autres comme Corey Yuen et Tony Ching Siu Tung en abusent parfois.

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Canton
Canton fut le berceau de la tradition des arts martiaux du sud de la Chine. Les techniques de Shaolin s'y sont surtout développées parce plusieurs des moines en étaient originaires. C'est le Kung-fu qui en est la principale tradition.
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Cantonais
Le cantonais (Guangdonghua ou encore yueyu) est le dialecte de la province du Guangdong (Canton) qui est très largement utilisé à Hong-Kong. Si les caractères chinois restent les mêmes en général (exceptés quelques changements d’écriture pour certains, mais ça reste minime), la prononciation change radicalement par rapport au mandarin.

Il n’existe pas de transcription phonétique officielle comme pour le mandarin qui lui utilise le pinyin. Pour le cantonais il existe trois systèmes : Meyer-Wempe, Sydney Lau et celui de Yale. Le système de Yale compte six tons mais il existe en réalité neuf tons au total. Le mandarin n’en compte que quatre.

Les films de Hong-Kong sont sous-titrés en chinois et en anglais pour être compris de la totalité de la population. Jusque dans les années 70, il y a avait deux industries, celle du cinéma mandarin (Shaw Brothers …) et celle du cinéma cantonais. Depuis que ce dernier a imposé sa suprématie, il est de règle de post-synchroniser deux fois le film ; en cantonais pour Hong-Kong et en mandarin pour Taiwan, Singapour, la Malaisie et la Chine continentale.

C’est ainsi que l’on trouve deux langues sur un D.V.D. et un V.C.D. : l’une sur la piste gauche, l’autre sur la piste droite (selon l’éditeur).
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Cantopop
La Pop Music cantonaise ou Canto Pop, est un mouvement musical très localisé et typiquement hongkongais, au même titre que la Pop Music est anglaise, la Salsa cubaine ou le Reggae jamaïquain. Nous avons décidé d'évoquer la Canto Pop car, au-delà de la simple variété cantonaise, elle fait partie intégrante de la culture populaire de l'ex-colonie et est étroitement liée au cinéma local. Là, les stars sont polyvalentes et touchent à toutes sortes de médias.
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Cascadeurs
Les cascadeurs hongkongais font sûrement partie des meilleurs de la profession. Ils n'ont jamais froid aux yeux, n'hésitant pas à se casser les os pour une simple cascade. Beaucoup d'acteurs connus ont commencé ainsi. Sammo Hung, Yuen Biao, Lam Ching Ying et bien évidemment Jackie Chan ont tous débuté ainsi. Voir également le dossier sur la Sing Ga Ban, l'association de cascadeurs de Jackie Chan.

Note : Les boites en carton ont été introduites dans l'industrie du film de HK lors du tournage du film Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1966) avec JP Belmondo. Depuis lors, ce procédé sert à casser la chute du cascadeur et est préféré aux matelas gonflables beaucoup moins répandus et plus couteux. (Source: A Tribute to Action Choreographers, HKIFF, 2006)
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Catégorie
La loi HK oblige les exploitants à donner une catégorie à leurs films. De la catégorie I "tout public" à la III "strictement réservée aux adultes majeurs âgés de plus de 18 ans". Voir l'introduction à la Catégorie 3 de David-Olivier pour plus de renseignements à ce sujet.
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Centro Digital Pictures
Créé en 1985, Centro Digital Pictures est un studio pionnier de l’animation par ordinateur et des effets visuels à Hong Kong et est considéré dans toute l’Asie comme le leader dans ce domaine. Centro a reçu cinq Golden Horse Awards des meilleurs effets visuels, le tout premier Hong Kong Film Award des meilleurs effets, et plus récemment, a été cité au BAFTA Award pour les effets de Kill Bill de Quentin Tarantino

Centro a investi plus de 20 millions de dollars américains à ce jour en technologie. Ses équipes de 150 personnes couvrent toute la filière des effets visuels numériques : animation par ordinateur, programmation, capture de mouvements, images composites, montage, calcul des images.

Parmi les techniciens du studio, Frankie Chung est l’un des créateurs d’effets visuels et d’animation les plus réputés de Hong Kong. Il dirige une équipe de 90 personnes chez Centro Digital Pictures. Chung, qui fait partie de la société depuis neuf ans, a supervisé la plupart des projets majeurs du studio, dont les films à effets de Andrew Lau : Storm Riders, A Man Called Hero, des films internationaux comme Shaolin Soccer et Kung Fu Hustle de Stephen Chow.

Jean-Louis Ogé (Avril 2005)
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Chambara
Le Chambara est un film de sabre japonais, dont le nom est basé sur l’onomatopée chan chan bara bara qui reproduit le bruit du sabre lorsqu’il découpe la chair.

On retrouve une influence du chambara dans des films hongkongais tels que The Sword de Patrick Tam Kar Ming (Tan Jia-Ming), Duel To The Death de Tony Ching Siu Tung ou encore la Beach Of The War Gods de et avec Jimmy Wang Yu.

Filmographie sélective :

Zatoichi de et avec Takeshi Kitano
Shogun’s shadow de Yasuo Furuhata
Lady Snowblood 2: love song of vengeance Toshiya Fujita
Lady Snowblood de Toshiya Fujita

La saga des Baby Cart de 1972 à 1975 :
Le sabre de la vengance de Kenji Misumi
L’enfant massacre de Kenji Misumi
Dans la terre de l’ombre de Kenji Misumi
Le territoire des démons de Kenji Misumi
L’âme d’un père, le cœur d’un fils de Buichi Saito
Le paradis blanc de l’enfer de Yoshiyuki Kuroda

Certains films de Akira Kurosawa :

Ran de Akira Kurosawa
Kagemusha de Akira Kurosawa
Sanjuro de Akira Kurosawa
Yojimbo de Akira Kurosawa
La forteresse cachée de Akira Kurosawa
Le château de l’araignée de Akira Kurosawa
Les sept samourais de Akira Kurosawa
Rashômon de Akira Kurosawa
Les hommes qui marchent sur la queue du tigre de Akira Kurosawa

Miyamoto Musashi de Tai Kato
Goyokin, l’or du Shogun de Hideo Gosha
Le sabre du mal (Sword of doom) de Kihachi Okamoto
Trois samourais hors-la-loi de Hideo Gosha
La ballade de Kyoshiro Nemuri de Kazuo Ikehiro
Le héro sacrilège de Kenji Mizoguchi
Les 47 ronins Kenji Mizoguchi
Zatoichi le samourai aveugle de Tokuzo Tanaka
Harakiri de Masaki Kobayashi
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Cheung Po-Tsai et Ching Shih
Légendaire couple de pirates chinois ayant écumé les côtes du Guangdong dans le sud de la Mer de Chine durant la dynastie Qing au tout début du XIX siècle À leur apogée, « l’amiral » Cheung et la reine pirate Ching Shih dirigeaient une flotte de plus de 2000 navires et plusieurs dizaines de milliers d’homme, probablement l’une des plus grandes entreprises de flibusterie de tous les temps.

À l’origine une prostituée Ching Shih (aussi connue sous le nom de Shi Xiang Gu ou Chen I Soa) épousa le commandant pirate Zheng Yi en 1801. Ils participèrent à une rébellion au Vietnam puis ayant perdu la bataille, ils partirent se réfugier dans la Mer de Chine du Sud pour continuer leurs activités de piraterie. Fils de pêcheur kidnappé par les pirates, le jeune Cheung Po-tsai alors âgé de 15 ans devint le « protégé » de Zheng Yi (un réputé pédophile) et lui et son épouse vinrent à le considérer comme leurs fils.

Au moment de sa mort dans une tempête en 1807, Zheng Yi avait déjà organisé une formidable coalition flibustière de plus de 400 navires qui subsista après sa disparition inopinée grâce semble t-il au charisme et au leadership de sa veuve Ching Shih. Elle fit de Cheung Po Tsai son principal lieutenant commençant une relation amoureuse avec lui qui déboucha sur une mariage, consolidant ainsi l’emprise de leur « famille » sur la coalition en dépit de leur jeunesse (Ching Shin n’étant âgé que d’à peu près 27-28 ans à l’époque et Cheung étant plus jeune encore (en chinois Cheung Po Tsai signifie « Cheung Po le gamin »).

Le couple Cheung et Ching Shih décuplèrent encore davantage la force de la flotte pirate. Sous leur direction, ils s’attaquèrent non seulement à des navires marchands mais également à des villages côtiers ou exigèrent de lourds tributs « de protection » pour éviter leurs dépravation. D’autre part, Ching Shih institua un rigide code de règles. Désormais, les marins devaient suivre les ordres des chefs de la flotte. Désobéissance et désertion étaient punies de mort. Les villages pourvoyant de l’aide à la flotte pirate ne devaient pas être attaqués. Le viol des captives était également une offense capitale.

Cette liste de règles visait à assurer une stricte discipline dans les équipages rendus nécessaire vue la taille énorme que prenait la coalition. Les pirates s’assuraient aussi une certaine complicité de la population locale par un usage autant de peur que de générosité. Ajouter au fait que les pirates s’attaquaient au jonques de riches marchands, cela aura donné la réputation à Cheung Po Tai d’être une sorte de robin des bois volant aux riches pour donner aux pauvres. Comme avec les fameux brigands des marais du roman martial « Des contes du bord de l’eau (The Water Margin) » une certaine légende romantique s’est emparée de la vie et des exploits de Cheung Po Tai et de sa compagne qui devaient en fait devait être beaucoup plus sordide et brutale dans la réalité.

Après plusieurs années de raids incessants, le gouvernement impérial se décida finalement à intervenir en 1808 pour mater les pirates. Mais leurs marines n’étaient pas de taille et en plus des batailles navales désastreuses, il y eut de nombreux navires capturés qui furent ajoutés à la flotte des flibustiers. Malgré ces succès, la grande coalition voyait en fait ces derniers jours. En effet un chef d’escouade nommé O Po Tae se rebella et attaqua Cheung Po-Tsai forçant ce dernier à battre en retraite momentanément. Pour se prévenir d’une vengeance de ses anciens chefs, O Po Tea demanda un pardon officiel du gouvernent et l’obtint créant ainsi une alliance plaçant désormais la grande coalition pirate sur la défensive. En 1810, Cheung Po Tsai et Ching Shih capitulèrent eux aussi. En échange pour la rédition de sa grande flotte, Cheung devint capitaine de la marine impériale Qing et passa le reste de sa vie dans une position officielle confortable. Ching Shih devint quant à elle tenancière d’un bordel/maison de jeu à Guangdong et mourut au début de la soixantaine en 1844. Quant aux équipages, privés de leur chef, ils se dispersèrent. La grande menace pirate qui avait ébranlé les Qin se trouva ainsi neutralisée.

Même si en fin de compte la grande coalition de pirates dirigée par Cheung Po Tsai et Ching Shih avait durée à peine trois ans, ils n’en devinrent pas moins des personnages légendaires, même de leur vivant. Dès 1830, le poète chinois Yuentsze Yunglun publia à Guantung une œuvre intitulée « La Pirate Ching » qui sans nul doute romanisa considérablement le personnage. La figure d’une reine pirate orientale intrigua aussi marginalement en occident. Ainsi le célèbre écrivain brésilien Jorge Luis Borges en fit un de ses personnage dans son oeuvre: "Historia universal de la infamia" (« Histoire universelle de l'infamie »).

Quelques îles dans la région côtière de ce qui allait devenir plus tard la colonie britannique de Hong Kong servirent de bases pour la coalition pirate et l’une des grottes dont Cheung Po Tsai se serait servit pour entreposer ses trésors pillés est devenue depuis une attraction touristique.

En 1973, Chang Cheh en collaboration avec les metteurs en scène Pao Hsueh Lieh et Wu Ma s’attaque à la légende de Cheung Po Tsai dans une ambitieuse production Shaw reposant sur un spectaculaire spectacle de flibusterie filmique intitulé : The Pirate. C’est le flamboyant Ti Lung qui joue le rôle titre dans une version du mythe dans lequel la reine pirate Ching Shih ne semble pas apparaître. En fait, typiquement chez Chang Cheh, les femmes ne semblent jouer le rôle que de fauteuse de trouble et la relation cruciale du personnage de Ti Lung dans le film est avec celle de son partenaire habituel, David Chiang qui joue le rôle d’une taupe travaillant pour le gouvernement Chinois. Cheung Po Tsai est également le héros d’un film datant de 1975 intitulé simplement Cheung Po Chai mais qui a aussi comme titre alternatif The Boat Fighter et The Brave Man. Ni le réalisateur, Gwaan Jing Leung ou ses acteurs principaux Tong Kam Tong et Kong Faan ne sont pas des noms connus en occident. Un très jeune Yuen Biao apparaît cependant dans le film.

La légende de la grande coalition pirate inspira Jackie Chan pour son film d’aventures Project A, même si aucun des chefs pirates ne semblent dériver directement de Cheung Po-Tsai ou Ching Shih eux-mêmes. L’action du film se déroule aussi au début de vingtième siècle alors que Cheung et sa compagne vécurent au début du XIX siècle.

Les pirates du Marin des Mers de Chine


Tsui Hark fut également inspiré par la légende des pirates pour Once Upon A Time In China V. Bien que l’action du film se déroule là encore au tournant du vingtième siècle, des pirates écument encore les côtes du Guangtung toujours dirigés par Cheung Po Tsai. Bien que plus que centenaire, il confronte Wong Fei-hong et protège vigoureusement le vaste trésor accumulé dans son antre souterraine vêtu d’un riche accoutrement d'officier Qing. Une des subordonnées de Cheung, la cruelle et rusée « Sœur Ying » jouée par Elaine Lui évoque la figure de la reine pirate Ching Shih. Toutefois, compte tenu du goût avoué de Tsui Hark pour les métaphores sociopolitique le personnage évoque tout autant, à travers son look nul autre que l’infâme madame Mao Jiang Qing.

Once Upon A Time In China V


La légende de la veuve pirate Ching Shih inspira aussi le réputé cinéaste italien Ermano Olmi qui réalisa en 2004 un film opéra aussi exotique que fantaisiste intitulé Cantando dietro i paraventi (En chantant derrière les paravents). Centré sur le personnage de la fière veuve vengeresse, Cheung Po-Tsai ne joue semble t’il qu'un rôle secondaire. Détail intéressant dans Cantando les personnages de Ching Shih et Cheung Po-Tsai ne sont pas joués par des acteurs chinois mais par des japonais Jun Ichikawa et Makoto Kobayashi.

Chow Yun Fat ayant été engagé pour jouer un pirate chinois dans Pirates des Caraïbes III : Le secret du coffre maudit, on a initialement rapporté que le personnage serait le légendaire flibustier Cheung Po-tsai, malgré un anachronisme criant; l'action de Pirates se déroulant au début du XVIII siècle alors que Cheung vécu lui même au début du XIX. Il semble que le personnage ait changé de nom depuis et qu’il soit le grand méchant de la deuxième suite.

Matthieu Gincré et Yves Gendron (Mai 2006)

Sources : Wikipedia (Cheung Po Tsai - Ching Shih) ; Pirates Holds
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Chinagora
Centre commercial chinois situé à Alfortville, au confluent de la Seine et de la Marne. Ce lieu vaut le détour pour son architecture classique et son jardin exotique. Pour les boutiques par contre mieux vaut aller dans le 13ème, car elles sont surtout destinées aux touristes.

Adresse :
1, place du confluent France-Chine
56122 Alfortville
Métro : ligne 8 station Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort.

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Chinatown
Un Chinatown (zhongguo cheng en mandarin) est un quartier chinois qui bien souvent englobe d’autres immigrants venus d’Asie du sud-est (Laos, Cambodge, Vietnam, Thailande…).

Le plus gros Chinatown du monde est celui de San Francisco aux Etats-Unis, vient ensuite celui de Vancouver au Canada. A Paris, le plus célèbre est celui du 13ème arrondissement constitué en général de Chinois originaires de la province de Guangdong. Depuis quelques années de nombreux autres chinatowns se développent au sein de la capitale, mais ils restent mineurs, excepté celui du quartier de Belleville a majorité Wenzhou. Cette dernière est une ville portuaire de la province du Zhejiang d’un peu plus de 500 000 habitants. Chaque année un défilé est organisé pour le nouvel an chinois avec au programme danses, musiques, arts martiaux sans oublier les fameux chapelets de pétards.

Filmographie :
Chinatown (1974) de Roman Polanski avec Jack Nicholson et Faye Dunaway
L’année du dragon (1985) de Michael Cimino avec Mickey Rourke et Ariane Koizumi
Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin (1986) de John Carpenter avec Kurt Russel et Dennis Dun.

Bibliographie : « Chinatown ou les mystères et les splendeurs d’une cité interdite à Paris » de Michel Banassat ed : Librairie You Feng

Sources : Encarta
Guide du routard Paris ed : Hachette

Voir aussi : Quartier Chinois
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Chorégraphe
Dans la production de films HK, les rôles sont bien précis : il y a le metteur en scène principal qui réalise globalement le film et le (ou les) chorégraphe(s) qui s'occupe(nt) de la partie action. Un peu comme la deuxième équipe dans les pays occidentaux, les chorégraphes sont les faiseurs de rêves de l'industrie cinématographique hongkongaise, ce sont eux qui mettent en place ces chorégraphies qui ont fait le charme et l'efficacité des scènes d'actions de là-bas. Les plus célèbres sont sans nulle doute Yuen Woo Ping, Tony Ching Siu Tung, Corey Yuen, Sammo Hung, Donnie Yen Liu Chia Liang, Hung Yan Yan ou Bruce Law et Frankie Chan qui sont spécialisés dans les scènes automobiles, ou encore Stanley Tong, Philip Kwok, Tony Leung Siu Hung et Tang Chia.

A l'origine, ils ont tous été formés aux arts martiaux durant leur jeunesse par le biais de l'Opéra de Pékin pour les plus connus ou par des maîtres reconnus pour les autres. Bien souvent, les chorégraphes d'origine passent ensuite à la réalisation. Hélas, parfois le résultat est peu concluant : des personnes très compétentes dans l'action n'arrivent pas à construire une oeuvre dans leur ensemble, à diriger des acteurs comme il le faudrait.
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Choy Li Fut
Avec le Hung Gar et le Wing Chung le Choy Li Fut est un des grands styles martiauxl célébrés au Sud. Pourtant, malgré sa grande réputation et popularité dans les cercles d’arts martiaux hongkongais, le cinéma kung-fu a rarement abordé ce style.



Le Chow Li Fut fut fondé par Chan Heung (né dans la province du Guangdong en 1806). Appartenant à une famille bien connectée au monde martial, il commence son entrainement dès l’age de 7 ans. Le premier style qu’il apprend est le Fut Gar suivi par la suite du Li Gar et finalement le Choy Gar appris d’un moine Shaolin appelé Choy Fook qui est une technique du Nord contrairement aux deux autres qui sont du Sud. Après avoir passé des années à perfectionner les diverses techniques qu’il a appris, il parvient à l’age de 29 à les synthétiser en un style unifié qu’il nomme Choy Li Fut d’après les trois styles distincts originaux qui la constituent. Il passe le reste de sa vie à enseigner son nouveau style, notamment à des rebelles anti-mandchous durant la guerre des Taiping, et ainsi, le Choy Li Fut se répand à travers tout le Guangdong et la Chine du Sud. Cheung meurt en 1875 à l’age de 69 ans, près de quarante ans après avoir fondé son style.



Le Choy Li Fut est un style hybride combinant des techniques du Nord et du Sud. L’emploi de formes animales et les positions basses sont typiques du Sud, alors que le jeu de jambes et l’emploi d’amples mouvements circulaires des bras sont typiques des techniques du Nord. Les techniques de coups de poing ne reposent pas juste sur la simple force musculaire mais sur l’élan du mouvement ample des bras, ce qui accentue leurs puissance. Dans le Choy Li Fut, certaines des techniques de coups de poing s’apparente à des assauts de fléaux d’arme. Le répertoire des techniques du Choy Li Fut est très varié mis à part les coups de poing (de longue et courte portée) des projections, des clefs, des attaques au point nerveux et des coup de pieds. L’arsenal d’armes employées dans le Choy Li Fut est également vaste, incluant entre autres le bâton, le bâton articulé, les couteaux papillons et une arme unique au Choy Li Fut le trident à neuf dents.



Malgré la grande popularité et la réputation du Choy Li Fut, le ciné kung-fu ne s’en est jamais emparé comme il l’a fait avec le Hung Gar et le Wing Chun. Le Choy Li Fut n’est pas aussi lié au folklore martial cantonais que le Hung Gar et ne bénéficie pas d’une figure légendaire comme Wong Fei-hong pour la populariser. De plus, de nombreux descendants de Wong Fei-hong se sont grandement impliqués dans le cinéma hongkongais, surtout la famille des Lau, et leur apport considérable dans le ciné kung-fu en tant que chorégraphe et metteur en scène ont fait que le Hung Gar et les légendes de ses représentants les plus célèbres (Hung Hei Kwun et Wong Fei-hong) ont été amplement illustré sur le grand-écran.

Le Chow Li Fut est lui plutôt rare au cinéma. Trois films seulement ont semblement été produits sur ce style et aucun d’entre eux n’a un titre célèbre : Choi Lee Fat, New Shaolin Boxers avec Alexander Fu Sheng et Choi Lee Fat Kung Fu avec Cliff Lok.



De nombreux cascadeurs et acteurs martiaux ont appris le Choy Li Fut, ou du moins certains rudiments afin d’enrichir leur répertoire, mais l’emploi de ce style demeure quand même assez sporadique en général ; les films préférant employer des styles plus reconnus et éclatants comme le Hung Gar, la boxe du Singe, de l'Ivrogne, de Mante Religieuse ou de l’aigle. Le Choy Li Fut est toutefois le style de prédilection d’un acteur martial en particulier : Philip Ko Fei qui en fait de brillantes démonstrations dans The Challenger et The Loot. De petites démonstrations de Choy Li Fut sont aussi entrevues dans le film Drunken Master II, c’est le style du marchand de poissons joué par Felix Wong qui se mesure brièvement à Wong Fei-hong interprété par Jackie Chan au début du film.





Yves Gendron (décembre 2009)

(Sources : Wikipédia & The Complete guide to kung-fu fighting styles)
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Chun-Li
Chun-Li (« beauté printanière ») est un personnage fictif qui fit sa première apparition en 1991 dans le jeu vidéo "Streetfighter 2" de Capcom. Cette jeune chinoise est l’unique personnage féminin de ce best-seller vidéoludique, et sera très vite plébiscitée par de nombreux joueurs. Le coup de pied éclair et le coup de pied tornade sont ses techniques favorites.

Jackie Chan se travestit en Chun-Li dans Niki Larson - City Hunter de Wong Jing au coté de Gary Daniels pour une parodie délirante du jeu. Et c’est sous les traits de la belle Chingmy Yau que l’on peut découvrir l’héroïne dans le parodique Future Cops qui reprend la quasi totalité des personnages principaux de Streetfighter 2.

C’est Wen Ming-Na qui prend les traits de la combattante chinoise dans le navrant film américain Street fighter de Steven E. de Suza avec Jean-Claude Van Damme. On peut retrouver également Chun-Li dans des long-métrages d’animation comme Street fighter 2 the animated movie de Gisaburo Sugii, Street fighter alpha the movie de Joe Komersa et de Shigeyasu Yamauchi ou encore dans la série TV Street fighter 2 V de Gisaburo Sugii.
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Clan Yuen
Equipe de cascadeurs/chorégraphes constituée par Yuen Woo Ping. Voir la fiche dans la base.
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Clearwater Bay
C'est en 1961 que la Shaw Brothers ouvre ses propres studios sur le terrain de Clearwater Bay dans les Nouveaux Territoires. Cette "Movie Town" allait comprendre tout ce que l'on avait besoin pour faire un film : de nombreux plateaux insonorisés (une dizaine), des décors extérieurs variés (une vingtaine), de vastes magasins d'accessoires et de costumes (d'une richesse sans équivalent), du matériel de développement (tirage des copies et post-production), des ateliers d'études et d'impression pour le matériel publicitaire et les magazines promotionnels, et même des dortoirs pour les acteurs sous contrat, les techniciens et les administratifs... En tout, près de 1500 acteurs et actrices sous contrat, et quelque 2000 techniciens travaillent pour la compagnie ! Bref, les frères Shaw contrôlaient presque toute la vie d'un film de A à Z.

L'arrivée des réalisateurs de la Nouvelle Vague dans les années 80 plongea la Shaw Brothers et leur studio dans une grave crise qui allait lui être fatale. Heureusement que la télévision allait prendre alors le relais et c'est toujours dans les fantastiques studios de Clearwater Bay que les tournages purent s'enchaîner.
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