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Bibliographie en français
Des livres en français sur le ciné HK 19/19 - Page 19
Infos
Auteur(s) : Laurent Henry
Jean-Louis Ogé
François Henry
Denis Gueylard
Thomas Podvin
David Vivier
Florent d'Azevedo
Annabelle Coquant
Cyril Barbier
Anne Saïdi
Date : 23/10/2004
Type(s) : Compte rendu
Information
 
 Liens du texte  
Personnes :
Robert Clouse
Jim Kelly
Brandon Lee Kwok Hou
Dolph Lundgren
Quentin Tarantino
Tsui Hark
John Woo
Films :
Bloodsport : Tous les coups sont permis
Opération Dragon
Chasse à l'homme
In Hell
Kickboxer
Kill Bill Volume 1
Dans les griffes du dragon rouge
 
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Voici un petit guide des ouvrages sur le cinéma d'Asie. Il aura fallu le temps, mais les livres en français ont fini par faire leur appariation. Bonne lecture à tous !
Tigres et Dragons : Les Arts Martiaux au Cinéma : Tome 2, du Ring à la Rue

Christophe Champclaux, Format poche, Guy Trédaniel Editeur, 15/05/19, 303 pages,
18 x 2,4 x 12cm, 12,90 €

Dix-huit ans plus tard, nous y voilà enfin : la réédition du tome 2 de la saga Tigres et Dragons !

Christophe Champclaux n'a jamais été satisfait de l'édition de 2001 à cause de compromis et de mauvais choix, comme il nous l'avait confié lors de notre interview de 2008, pour la sortie du tome 4.

Après une excellente réédition du tome 1 parue à l'automne dernier, c'est au tour du tome 2 de se voir modifié. Ou plutôt aux tomes 2, 3 & 4.

L'auteur l'avait annoncé, l'ouvrage n'aurait plus rien à voir avec son aîné. La promesse est tenue. Cette version 2019 est un mix entre les trois tomes, plus conforme au plan d'origine de l'auteur (un ouvrage de 600 pages avec comme deuxième partie un large panorama du film de combat à mains nues Américain et Européen).

Dans ce tome 2 cuvée 2019, plus aucun article sur Jet Li, Sammo Hung, Tsui Hark … : place à la castagne Occidentale.

 

critique de denis

Qui dit Ring, dit forcément film de Boxe Anglaise. L'article, déjà présent dans la première édition, évoque un plus grand nombre de films, de même que celui sur la saga Rocky qui s'est prolongée depuis le milieu des années 2000. Le texte sur le chef d'œuvre de Martin Scorsese, Raging Bull, est inchangé.

Nous passons ensuite à l'histoire du film d'arts martiaux U.S. avec un historique du genre : une analyse du premier film Américain à montrer une importante scène martiale en 1945 : Du Sang dans le Soleil suivi de l'incontournable Opération Dragon (un des films de combat préférés de l'auteur) et une rapide biographie de son réalisateur Robert Clouse. Aucun gros changement à noter comparé à la version de 2001, hormis le texte sur Du Sang dans le Soleil qui est complété par 4 pages traitant des arts martiaux dans le genre espionnage.

Le texte sur les Panthères Noires est en revanche totalement inédit. Adolescent dans les années 70, Christophe Champclaux a naturellement baigné dans les films d'action de la Blaxploitation, d'autant plus que plusieurs productions de ce courant ont flirté avec le cinéma d'arts martiaux. L'auteur dresse un portrait des plus célèbres héroïnes de la Blaxploitation. Un premier gros ajout qui met l'eau à la bouche.

Le dossier paru en 2001 sur la série Kung Fu est de nouveau présent, de même que le texte sur le film Le Cercle de Fer.

Le Ninja Hamburger, présent dans le tome 3 paru en 2002, est ajouté à cette réédition de 2019. L'article ne se voit pas spécialement augmenté mais l'avis de l'auteur sur certains films a totalement changé : les deux opus avec Sho Kosugi ne semblent plus autant le divertir au contraire du volet inaugural du genre, L'implacable Ninja, qui est dorénavant pour lui le vrai chef d'œuvre du Ninja Hamburger.

Tout comme le texte sur la saga Rocky, celui sur Karaté Kid prend en compte les nouveaux opus (le remake et la série).

Dragon, l'Histoire de Bruce Lee, est repris à l'identique (que ce soit l'analyse ou l'interview du réalisateur Rob Cohen ) mais on peut noter des ajouts concernant la rapide présentation de la Bruceploitation, l'auteur n'oubliant pas de remercier à ce sujet l'archéologue du genre :  Stéphane Noguès alias Bruce No.

Initialement présentes dans le tome 3, la biographie et l'interview du producteur Joel Silver sont présentes dans cette réédition et prennent en compte les œuvres postérieures à 2002. Le texte sur son excellente production Road House répond lui aussi à l'appel.

Pour finir cette première partie, deux pages inédites sur Kill Bill (2003), le fabuleux hommage de Quentin Tarantino au cinéma qui nous intéresse ici.

Passée cette première partie, la suite de l'ouvrage s'intéresse aux arts martiaux dans dans la culture populaire Européenne. Toute cette partie figure initialement dans le tome 4 datant de 2008.

Après une brève présentation du genre (au contraire du cinéma de Cape et d'Epée, plus ancré dans le patrimoine du vieux continent, le film de combat Européen ne bénéficiant pas de quantité de titres de qualité), Christophe Champclaux passe à la vitesse supérieure. En effet, non seulement il consacre trois pages inédites sur Jean-Paul Belmondo, le plus grand acteur Français du cinéma d'action, mais, surtout, il gonfle la biographie de Bud Spencer, passant de trois pages en 2008 à douze pages en 2019. A la base, l'article du tome 4 portait sur le duo Terence Hill & Bud Spencer. Cette fois, l'auteur privilégie Bud, l'atout force du duo, évoquant sa carrière solo mais aussi son mythique duo. Pour les amateurs de Terence & Bud, ce texte est un régal (on sent bien que malgré toutes les faiblesses de leurs films, ces deux acteurs comptent beaucoup pour l'auteur).

Véritable madeleine de Proust pour Christophe Champclaux, l'analyse de la BD Dr. Justice, la critique de son adaptation cinématographique ainsi que l'interview de son scénariste Jean Ollivier et de son dessinateur Raffaele Marcello sont de nouveau présentes.

Les troisième et quatrième parties se consacrent aux stars majeures du cinéma d'arts martiaux occidental.

Jim Kelly ouvre le bal. La grande vedette martiale de la Blaxploitation était déjà présente dans l'édition de 2001. Sa biographie est légèrement augmentée, de même que l'avis de l'auteur sur sa carrière qui semble globalement plus positif aujourd'hui qu'il y a 18 ans.

La suite de l'ouvrage se consacre aux acteurs Steven Seagal et Dolph Lundgren. L'évolution des deux biographies est très intéressante. Pour le premier, Christophe Champclaux n'a pas modifié son texte et son interview de l'édition 2002 mais n'a également presque rien ajouté hormis le film Machete. Pourtant, en 17 ans, l'acteur a tourné dans pas moins d'une trentaine de films. Mais était-ce bien utile de consacrer de la place pour des purges telles que L'Affaire Van Haken, Vol d'Enfer ou Urban Justice ? Même les fans les plus hardcores de l'acteur ne peuvent défendre ces DTV bas de gamme. Steven Seagal a depuis bien longtemps abandonné toute ambition artistique au cinéma : à voir à ce sujet l'interview donnée par le réalisateur Anthony Hickox (Réalisateur de Piège en Eaux Profondes avec l'acteur) dans le numéro 216 de Mad Movies «  Il n'apprécie plus de jouer. Il devait être sur le plateau dès le matin, et il arrivait à 13 heures. Puis il mangeait avec son cuisinier personnel, et il fallait attendre deux heures de plus. Ensuite, il se mettait à déambuler, avec tous ses gardes du corps armés. Je n'exagère pas, ça s'est passé comme ça : la caméra et les lumières étaient dirigées vers un endroit précis, et tout à coup, à l'autre bout du studio, il criait « action ! », récitait un dialogue qui n'était pas dans le script, disait « cut ! » et s'en allait. C'était vraiment infernal ». Un véritable cas d'école !

Tout l'inverse de Dolph Lundgren. Dans le tome 3, l'acteur n'avait eu droit qu'à une page. Plusieurs facteurs à cela : le manque de place, l'acteur ne s'est jamais vraiment illustré dans des pures œuvres martiales et surtout, depuis le milieu des années 90, ses plus gros films étaient derrière lui. La période 1995-2004 représente sûrement la partie la plus faible de sa filmographie.

En 2002, Lundgren enchaîne depuis 6-7 ans les Etat d'Urgence, Sweepers, Témoins en Sursis… Pas vraiment de quoi se motiver à consacrer une partie d'un livre. Mais, contrairement à Steven, notre castagneur Suédois a repris du poil de la bête depuis le milieu des années 2000 et s'est carrément imposé comme une des plus grosses stars du DTV d'action.

Que ce soit en tant que réalisateur (The Defender, The Mechanik) ou en tant qu'acteur (les suites d' Universal Soldier, Skin Trade, les Expendables), Dolph Lundgren est devenu incontournable pour qui s'intéresse au cinéma musclé. L'acteur se payant même le luxe ces dernières années d'apparaître dans une série à succès telle qu'Arrow ou dans de gros blockbusters comme Aquaman ou Creed 2.

Forcément, en 2019 Dolph Lundgren est plus intéressant artistiquement que Steven Seagal. Ses deux films tournés le plus vers les arts martiaux (Dans les Griffes du Dragon Rouge et The Punisher) constituent le gros de sa biographie. Une interview passionnante menée par Jérémie Damoiseau (le spécialiste Français de Dolph) où l'acteur décrit sa formation et son parcours martial complète le dossier. Un vrai plus à cette édition 2019.

Entre les textes des deux acteurs, l'auteur reprend celui sur Brandon Lee déjà présent en 2001. Aucun gros changement.

L'ouvrage se termine par le plus gros dossier. Déjà présent dans le tome 3, l'article sur le plus célèbre des castagneurs occidentaux, Jean-Claude Van Damme, subit lui aussi des ajouts conséquents.

Christophe Champclaux ne s'en est jamais caché : il voue depuis sa découverte une vraie passion à l'acteur et a déploré dès le milieu des années 90 le Van Damme bashing qui allait exploser au début des 2000's.

En 2002, son imposant texte sur l'acteur était une véritable déclaration d'amour en plus de prendre régulièrement sa défense. Rappelons que Christophe Champclaux a souvent été en désaccord avec d'autres fans du cinéma d'action de Hong Kong au sujet de la collaboration de l'acteur avec des maîtres du genre tel que John Woo ou Tsui Hark. Malgré les défauts des films, l'auteur a toujours préféré y voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide. La version 2019 de son article (environ 70 pages) s'attarde plus particulièrement sur trois œuvres de l'acteur : Bloodsport, Kickboxer & Chasse à l'Homme. Si les ajouts concernent principalement la genèse pour Bloodsport, l'analyse pour Chasse à l'Homme, Kickboxer a droit aux deux en même temps en plus d'une sérieuse réévaluation (dorénavant, l'auteur semble le placer au même niveau que Bloodsport).

Si vous êtes fan ou amateur de l'acteur, ce dossier est plus qu'intéressant. Si comme beaucoup, vous avez connu Van Damme avec ses deux premiers films de combat, l'article est juste incontournable. A l'image de Dolph Lundgren, avec qui il a souvent partagé l'affiche, Jean-Claude Van Damme a multiplié les projets depuis les années 2000, alternant gros films (Expendables ), DTV musclés (la saga Universal Soldier, In Hell) et projet atypiques ( JCVD, la série Jean-Claude Van Johnson). L'auteur se consacre surtout en fin de chapitre au dernier opus de sa collaboration avec Ringo Lam, aux films JCVD & Lukas ainsi que la série d'Amazon Jean-Claude Van Johnson. Les deux interviews de l'édition 2002 sont de nouveau présentes, complétées par une nouvelle enregistrée à l'occasion de la première de la série d'Amazon au Grand Rex en décembre 2017.

L'auteur n'a pas changé sa ligne directrice au sujet de l'acteur : il adore Jean-Claude Van Damme tout en reconnaissant ses défauts humains et ses faux pas artistiques. Mais quand il aime un de ses films, il le fait savoir ! Une vraie fidélité.

Le texte (augmenté d'une page) sur le réalisateur Sheldon Lettich clôt cette réédition de 2019.

Tout comme pour la réédition du volume 1, l'iconographie est composée de photos noir et blanc, pour beaucoup absentes des éditions antérieures. Pour cette édition de 2019, en plus des traditionnelles Vidéographie et Repères Bibliographiques, nous avons un index, toujours pratique.

Cette fois, Christophe Champclaux a conçu un tome 2 conforme à ses intentions initiales. Un livre consacré exclusivement au cinéma d'arts martiaux occidental (si l'on met de côté 2 ou trois films comme Opération Dragon ou L'Héritier de la Violence). Le menu est copieux, les ajouts nombreux et une nouvelle fois, l'envie pressante de revisionner nombre d'œuvres évoquées dans l'ouvrage se fait sentir de la première à la dernière page.

L'auteur défend une nouvelle fois des acteurs ou des films occidentaux qu'il affectionne particulièrement. Car c'est bien là une des principales qualités de sa saga Tigres et Dragons : Les Arts Martiaux au Cinéma  : l'absence de cloisonnement. Christophe Champclaux n'a jamais fait l'impasse sur les stars occidentales des vidéoclubs et à aucun moment ne prétend qu'un film d'arts martiaux réalisé par Sheldon Lettich, Dwight Little ou Robert Clouse peut rivaliser avec une œuvre de Lui Chia-Liang ou Sammo Hung. Mais, même si ces films sont moins spectaculaires sur le plan martial, ils peuvent néanmoins s'apprécier comme d'excellents divertissements et constituent une alternative sympathique au cinéma d'action en provenance de Hong Kong. Rappelons que cette saga de livres s'intitule bien Les Arts Martiaux au Cinéma et non les Arts Martiaux dans les Cinémas d'Asie.

Comme il le dit lui-même, Chasse à l'Homme ne se situe pas au niveau d' A Toute Epreuve, mais il sait apprécier à sa juste valeur ce furieux film d'action qui, dans le contexte du cinéma Américain musclé des 90's est un des meilleurs représentants.

A titre personnel, un ouvrage qui évoque Bruce Lee, Rocky, Le Punisher, des Ninjas, Belmondo, Bud Spencer, cite les défuntes revues Impact et Ciné News et qui considère Cyborg comme le grand oublié de la carrière de Van Damme, est tout simplement un incontournable !

 
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