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Fantasia 2011
Films Européens 1/1 - Page 9
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 15/12/2011
Type(s) : Compte rendu
 
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Page 10 : Courts Métrages


Presque chaque année Fantasia semble privilégier un pays ou une région particulière d'Europe en nombre de films présenté. C'est ainsi que l'année 2008 avait été celle de l'Espagne , en 2009 de la France, et en 2010 de la Serbie. 2011 quant à elle a vu surtout la présence de films issus non pas d'un seul pays en particulier mais de la grande région Scandinave, constituée de la Norvège, du Danemark, de la Finlande et de la Suède.

 
The Troll Hunter

TROLL HUNTER (BA) c'est le "Blair Witch" Norvégien : un trio de jeunes étudiants armés d'une caméra sur épaule, est sur la piste de créatures surnaturelles dans une région reculée du pays. La différence avec Blair Witch, c'est qu'il s'agit non pas de sorcières mais de Trolls dont l'existence est camouflée par le gouvernement.


 

Si la première moitié du film est un peu longuette alors que le trio accompagne un chasseur de trolls, les choses deviennent vraiment intrigantes une fois que les trolls entrent en scène car non seulement le chasseur poursuit les trolls mais explique tant leur biologie originale que les camouflages gouvernementaux. Pourtant à la fin j'aurais mieux aimé que le film soit plus dans le style "National Géographic" que "Blair Witch" car comme il se doit dans ce type de film, la fin est aussi abrupte que cliché. Malgré cela et sa nature tout de même assez dérivative (une critique l'a réduit à un remake du pseudo documentaire Dai-Nipponjin) TROLL HUNTER s'avère une jolie petit œuvrette assez divertissante . 

 
One hundred Years of Evil

Hitler a survécu à la Seconde Guerre Mondiale et ayant immigré aux USA sous une fausse identité il aurait occasionnellement exercé une influence occulte sur la société américaine. Tel est le postulat farfelu et subversif du film suédois ONE HUNDRED YEARS OF EVIL (BA)


 
Rare Export

Cette année, Fantasia a choisi deux films qui présentaient Saint-Nicolas/le père Noël comme un dangereux croque-mitaine RARE EXPORT: A CHRISTMAS TALE (BA) et SINT (BA)  joué l'un à la suite de l'autre à une même soirée. Le premier mélange astucieusement la figure du Père Noël avec les prémices du classique de science fiction d'effroi : THE THING : quelque chose d'effroyable est retrouvé dans un gigantesque caveau prisonnier des glaces de Finlande et cette chose innommable est un père noël qui avec ses lutins ont un appétit vorace pour les enfants désobéissants. 




Le film ne pousse pas l'horreur ou le gore trop loin puisque qu'il a été manifestement conçu pour un public jeune de 12-15 ans tout comme le héros du récit, un petit gamin débrouillard. De 80 minutes seulement, le film tourne hélas un peu court mais demeure un divertissement relativement original et bien amené.

 
Sint

De son coté SINT (BA) a été conçu pour un public un peu plus vieux, et est un véritable film d'effroi slasher surnaturel écrit et réalisé par Dick Maas un spécialiste hollandais du genre. 



Son idée de faire de Saint Nicolas un croque-mitaine sanguinaire est intéressante et en général bien mené jusqu'à mi-chemin, avec notamment une course-poursuite à cheval qui se fait sur les toits d'Amsterdam. Malheureusement, le dernier acte du film, manque d'envergure et laisse tout à fait à désirer. Le réalisateur semble avoir manqué de moyens ou d'audace pour pousser son concept vraiment à fond et conséquemment son film demeure somme toute superficiel et à peine abouti malgré l'audace de vouloir présenter une fin d'une certaine noirceur impliquant la mort offscreen de douzaines d'enfants. 

 
The Unlivings

Tout comme LET THE RIGHT ONE IN  avec les vampires il y a quelques années, le film suédois THE UNLIVING (BA)  ré-imagine brillamment le film de morts-vivants. Dans un Stockholm où l'épidémie «zombifiante» est déjà vieille de plusieurs décennies, ceux qui en sont tombés victimes sont maintenant utilisés comme main d'œuvre à bon marché et profitent grandement à l'économie, à la grande satisfaction des politiciens et des hommes d'affaires. Le film suit un jeune couple, travaillant pour une compagnie qui capture et « domestique » les morts-vivants. Or voilà que l'un d'entre-eux découvre sa propre mère parmi les zombies.



Tant la réalisation, la direction artistique et les maquillages contribuent à rendre ce monde du « zombie inc » parfaitement crédible et intriguant, mais c'est le jeu des acteurs qui crée la tension trouble du film et suscite l'intérêt. En fait, la seule chose regrettable avec The UNLIVING c'est sa durée de 30 min car le film n'est pas un long mais un court métrage d'où une fin plutôt abrupte. Envoyer à nombre de festivals, THE UNLIVING aura attiré beaucoup d'attention et même rapporté des prix notamment au Festival de Berlin (meilleur court-métrage), ce qui aura permis à son réalisateur Hugo Lilja de trouver de nouveaux partenaires pour financer et produire une version long-métrage de son film. Il ne reste plus à espérer que cette nouvelle version soit aussi captivante que le court-métrage et qu'on puisse la voir au prochain Fantasia. Croisons les doigts.

 
Marianne

MARIANNE (BA) est à déconseiller à ceux qui veulent des films d'effroi qui en mettent plein la vue, ce que le poster du film, laisse un peu suggérer. En fait, le film place ses cartes ailleurs. Kristen un enseignant suédois souffre de trouble de sommeil qui le laisse paralysé dans son lit alors qu'il sent mais ne voit pas une présence terrifiante à ses côtés. Son psy croit que ses problèmes sont un symptômes du stress énorme qu'il vit suite au décès tragique de sa femme dans un accident et l'attitude rebelle de sa fille aînée alors qu'il doit également prendre soin de son poupon nouveau né. Toutefois, Kristen vient rapidement à croire qu'il est en fait hanté par une « mare », un fantôme féminin vengeur. Or justement Kristen a de sérieux squelettes dans son placard et son désarroi s'accentue davantage encore lorsqu'il croit que le fantôme commence à s'en prendre aux siens. 




Dans ce film, l'élément surnaturel est joué en mode mineur, les personnages étant surtout hantés par des souvenirs, des regrets et des rancunes. C'est le premier film d'un jeune cinéaste suédois Filip Tegstedt qui s'avère aussi apte à saisir les états d'âmes ténébreux de ses personnages qu'à créer une ambiance à la fois lourde et lumineuse. Le film met également bien en relief la topographie locale, la propre ville natale du réalisateur. Bien qu'à 100 min le film soit un brin longuet et que certains passages en flash-back non annoncés compliquent la clarté narrative, Tegstedt a su créer un film assez envoûtant évoquant tant un certain cinéma scandinave que les films de fantômes japonais.

A noter qu'après coup MARIANNE a évoqué chez moi le souvenir d'un autre film assez ressemblant vu quelques années auparavant également à Fantasia : THE ECLIPSE mettant en vedette l'acteur irlandais Ciaran Hinds lequel jouant également un veuf ayant aussi des difficultés à dormir à cause de ce qui semble être un fantôme. Toutefois même si la trame et l'ambiance sont assez souvent similaires une partie de l'histoire va dans une toute autre direction et le traitement du surnaturel y est encore plus minimaliste.

MARIANNE en dessin  (anglais) 
Esprit es-tu là?

Ciarian Hinds ayant des difficultés à dormir dans THE ECLIPSE

 
Dharma Guns

Mélangeant cinéma expressionniste, surréaliste, et de genre le film français DHARMA GUNS (BA), de F.J Ossang   se veut selon le programmateur Simon Laperrière, non pas un film à histoire mais à « sens ». En tant que tel, selon les goûts de chaque spectateur, le visionnage du film peut s'avérer une expérience soit tout à fait envoûtante soit soporifique, frustrante et prétentieuse. 




Pour ma part, je n'ai jamais été embarqué bien que j'ai noté la beauté plastique des images et une certaine correspondance avec le cinéma avant-gardiste d'Alain Resnais (L'ANNÉE DERNIÈRE À MARIENBAD ) ou de  Raoul Ruiz. C'est plus en lisant le synopsis qu'en voyant le film que j'ai compris un tant soit peu l'histoire. Après le film, il y a eu une tentative de Q&A avec Ossang mais il semble que les spectateurs qui sont restés dans la salle aient été initialement trop éberlués pour poser des questions. Je ne suis pas resté pour en savoir davantage. 

 
Urban Explorer

Dans le film allemand (mais tourné en anglais) URBAN EXPLORERS (BA) on retrouve la trame familière où une bande de jeunes routards se jette tête première dans de « tortueux » ennuis en fréquentant tant des endroits que des individus louches. Ici, il s'agit des souterrains de Berlin. Le gimmick du film, c'est qu'il ait été tourné non pas dans des studios mais dans les vrais sous-sols ténébreux, glauques et sordides de la ville entre tunnels de métro et bunkers nazis, endroits souvent dangereux et interdits d'accès. D'ailleurs, entre arrestations policières, rencontres avec des habitants hostiles et un acteur un peu dérangé (j'y reviendrai) le tournage se serait avéré fort mouvementé. 



La trame ne casse rien et il faut attendre un brin pour qu'il y ait du vrai suspense, le premier tiers du film consistant en une visite touristique des souterrains. Au moins l'ambiance est bonne. Ce n'est qu'à mi-chemin qu'URBAN EXPLORER entre vraiment en mode thriller-effroi-poursuite avec un croque-mitaine plus vrai que nature. Il était joué par l'acteur à problème avec une personnalité et un background de vétéran de la guerre d'Afghanistan assez similaire à son personnage de fou sanguinaire du film. À partir de ce moment, à défaut d'une véritable originalité, le film s'avère quand même très efficace et c'est vraiment le visionnage qui m'a le plus pris aux tripes durant le dernier tiers. À partir de ce moment, le suspense et l'horreur deviennent encore plus intenses avec une série de retournements assez viscéraux et sanglants incluant une scène qui est la plus mémorablement cruelle parmi tous les films que j'ai vus durant ce Festival. Après la fin du film, le réalisateur et producteur ainsi qu'une des actrices sont venus au devant de la scène pour raconter un peu leur tournage mouvementé.

 
Rabies

RABIES (BA) à été présenté a Fantasia comme le premier film d'horreur Israélien. Le film commence effectivement avec l'introduction d'un tueur slasher et de ses victimes potentielles, mais s'avère en fait une « comédie » très très noire et très très sanglante dans laquelle les supposés «victimes » n'ont pas besoin d'un tueur pour se massacrer entre eux. 



Au cours du festival, j'ai vu plusieurs thrillers remarquablement efficaces mais somme toute plutôt conventionnels dans l'emploi des règles régissant le cinéma de genre. RABIDS les brise toutes, d'où son originalité tonique jetant un regard impitoyable et décapant sur les cotés les plus sombres de la nature humaine. Aussi, contrairement à bien des slashers et des thrillers, RABIDS est toujours soucieux d'humaniser ses personnages dans leurs derniers moments afin de rappeler les conséquences tragiques de la violence, ce qui est là aussi des plus rafraîchissant.

Un autre point du vue sur RABIES  ICI.

 
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