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Films Américains |
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SuperHeroes |
Oui, il y a bel et bien des vigiles costumés qui patrouillent dans les rues d'Amérique du nord afin de combattre le crime et aider les gens comme le démontre le documentaire amusant et révélateur : SUPERHEROS.
Dans sa première moitié, le film semble se moquer gentiment de ces justiciers masqués alternant des interviews avec certains d'entre-eux (dont « Mr Xtreme » et « Master Legend » sont les plus allumés) d'une part et quelques figures d'autorités (psychiatre, police, et même... Stan Lee) de l'autre qui mettent en relief le caractère saugrenu et parfois dangereux de cette occupation. Dans la deuxième moitié toutefois, l'altruisme et l'idéalisme de ces hurluberlus est bien mis en relief. Leur approche et parfois leurs raisons d'agir peuvent paraître assez farfelues mais l'objectif qu'ils se fixent (aidé son prochain, être source d'inspiration dans un monde qui manque de véritable justice et d'héroïsme) est lui présenté comme étant très valable et laisse le spectateur songeur voire même respectueux à la fin du film.
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Super |
Tout comme KICKASS, SUPER (BA) présente un gugusse qui décide de devenir un vengeur masqué pour combattre le crime, d'où un mélange de comédie et de violence. Une comparse masquée est également introduite à mi-chemin, interprétée par la pimpante Ellen Page. Les plus grandes différences avec KICKASS sont que SUPER est une production à plus petit budget beaucoup moins axée sur les effets spéciaux, et que la nature du justicier masqué est différente : ce n'est plus un ado mais un loser d'âge mûr moins motivé par une mission de combattre le crime qu'une crise existentielle déclenchée par le départ de sa femme pour un séducteur louche. Le film a été réalisé par James Gunn qui a commencé sa carrière avec les films cultes de la maison de production Troma.
Avec son mélange d'humour et violence parfois gore et son « héros » déjanté qui assomme les contrevenants avec une énorme pince-clé, SUPER s'avère à la fois drôle, déconcertant et un brin existentiel. La fin en carnage sanglant et l'interprétation par moment assez hystérique d'Ellen Page sont à mes yeux plus problématiques. Ceci dit, dans l'ensemble j'ai assez rigolé et le film offre une perspective et un personnage déphasé original qui est le bienvenu dans la présente déferlante de films de super héros. Captain America, Thor Green Lantern etc).
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Midnight Son |
C'est au moins la quatrième année de suite que je visionne à fantasia un film qui donne un traitement aussi trouble qu'humanisant aux croquemitaines. Il y a 3 ans ans, c'était LET THE RIGHT ONE IN, THIRST en 2009, REVENANT l'année passée dernière et aujourd'hui MIDNIGHT SON (BA). Tout comme THIRST, MIDNIGHT SON présente un malheureux affligé d'une maladie qui en fait est un vampire, et comme REVENANT, le film se situe dans une ville américaine. Contrairement aux deux autres, MIDNIGHT SON ne contient aucune comédie et traite son sujet avec le plus grand sérieux.
Si la trame m'a paru archi-prévisible, vus mes antécédents dans ce genre de film, j'ai quand même beaucoup apprécié son atmosphère quasi-hypnotique créée par la direction photo et la bande son. L'interprétation du personnage principal est aussi à la hauteur. J'ai des petits regrets quant à la fin un peu abrupte mais comme celle-ci s'avère aussi ambiguë, elle est quand même assez correcte. |
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Detention |
DETENTION (BA) est essentiellement une comédie d'ados à la fois satirique et burlesque dans laquelle sont greffés des éléments d'horreur slasher et de sci-fi. Le film suit les déboires d'une jeune collégienne paria de son école qui est si désabusée qu'elle entreprend de se suicider avant que les sévices d'un tueur en série dans son lycée ne lui fasse changer d'idée. Pour arrêter le tueur et mettre fin à son complot apocalyptique pour détruire le monde, elle devra se servir d'une machine à voyager dans le temps dissimulée dans l'ours empaillé qui sert de mascotte à son école.
L'énergie et l'inventivité tant de la comédie que de la mise en scène ajoutée à la quantité monstre de références culturelles populaires des vingt dernières années font de DETENTION une œuvre aussi fourmillante qu'éclatée à laquelle la salle a réagi avec enthousiasme. Toutefois, le film s'avère également passablement brouillon et difficile à suivre surtout pour quelqu'un qui n'est pas très au fait de la sous-culture pop à laquelle DETENTION fait constamment référence, ce qui était mon cas. Malgré ma confusion, le délire communicatif du film et celui de la salle ajoutés à la densité presque baroque tant du scénario, de la mise en scène et de l'étalage de culture pop m'a beaucoup plu. Son réalisateur Joseph Kahn était présent dans la salle avec le scénariste Mark Palermo et son actrice principale Shanley Caswell, pour expliquer la genèse du film et l'intention d'avoir voulu faire du film un répertoire illuminé des tendances pop de 1992 à de nos jours. Selon Kahn, si l'actualité de DETENTION passera très vite, dans 20 ans par contre on verra le film comme une véritable capsule temporelle de la période 2010-2011.
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The Whisperer in The Darkness |
L'auteur fantastique H. P. Lovecraft est notoirement difficile à adapté au cinéma, le sentiment indicible d'effroi qu'il a cherché à susciter et son style de prose hyperbolique se prêtant peu à un traitement visuel. Récemment toutefois un groupe d'admirateurs dévoués la « HP Lovecraft Society » se sont essayés à adapter deux de ces nouvelles : THE CALL OF CTHULHU il y a quelques années et maintenant THE WHISPERER IN THE DARKNESS (BA) (Whisperer la nouvelle sur wiki). L 'originalité de leur démarche est qu'ils produisent des films pastichant le style des films d'horreur du vivant de Lovecraft : le style expressionniste allemand du muet (Murnau, Fritz Lang) des années 20 avec CTHULHU et maintenant le style d'horreur des studios Universal des années 30 (les serials Frankenstein, Dracula et Loup Garou) pour WHISPERER.
À mes yeux, WHISPERER est, tout comme CTHULHU, une épatante réussite. Certes, le film trahit un peu Lovecraft qui écrivait ses histoires comme des récits contemporains et non historiques et invente quelques retournements absents de la nouvelle originale pour étoffer l'histoire et accentuer le suspense. Ce sont toutefois que des détails qui ne m'ont pas vraiment gêné tellement le film reste fidèle au concept original de Lovecraft et comment bien le film restitue l'ambiance et l'esthétique du cinéma d'horreur des années 30 et ce sans jamais verser dans le «camp» déphasé. Leur succès est d'autant plus impressionnant que le film a été réalisé avec un budget limité de 300 000 $ seulement. Certes le film ne pourra pas plaire à tout le monde, à un ami qui avait vu le film avec moi a commenté qu'il faisait trop série TV fauché des années 60 (genre "Doctor Who" ou "Twillight Zone"). Moi personnellement je n'ai qu'admiration et enthousiasme devant l'intelligence et la fidélité de leurs approche. Un des meilleurs moment de Fantasia de cette année.
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Don't Be afraid of the Dark |
Guillermo del Toro était supposé venir présenter en personne sa dernière production DON'T BE AFRAID OF THE DARK (BA) (qu'il a co-écrit et produit) mais un douloureux problème de disques dorsaux déplacés l'en a empêché. Il a quand même envoyé un message vidéo. « Je m'excuse pour être gros et malade » a-t-il commencé (ces problèmes de dos étant probablement dus à son poids). Del Toro a ensuite expliqué que le film est un remake d'un téléfilm américain d'horreur qu'il a vu dans son enfance et qui l'avait fait « chier dans son froc ». Malgré ses efforts pour essayer de faire un film d'horreur PG 13, la MPAA leur a attribué une cote R (restreint) pour cause « d'ambiance d'effroi continue », ce qui est en quelque sorte un blason de mérite.
Bien que le film ait été réalisé par un autre (le canadien Troy Nixey) la marque de Del Toro producteur et co-scénariste du film est bien évidente et tout ceux qui ont vu LE LABYRINTHE DE PAN, L'ÉCHINE DU DIABLE et MIMIC y reconnaîtront sa patte. DON'T BE AFRAID raconte le cauchemar d'une jeune ado confrontée à des gnomes monstrueux dans sa nouvelle maison alors que ses parents ignorent ses avertissements. Prenant la forme d'un ténébreux comte gothique contemporain, DON'T BE AFRAID joue sur une ambiance d'ombre et de murmures menaçants dans un décor de maison hantée approprié. Les petits gnomes demeurent dans l'ombre pendant l'ensemble du film, n'étant entrevus que fort furtivement avant d'apparaître vers la fin sous forme de créatures CGI assez effrayantes.
D'une certaine façon, DON'T BE AFRAID est le pendant maléfique de LABYRINTHE DE PAN et se révèle être un petit bijou d'effroi. Le film parfait pour un film d'horreur familial pour parents accompagnés de leurs rejetons mi-ados. Moi, tout comme la salle, a adoré. Malheureusement DON'T BE AFRAID est sorti en Amérique du nord en Août avec des critiques mixtes et s'est avéré un échec cuisant au box-office. Il méritait mieux. Il aurait probablement été plus judicieux de sortir le film vers Halloween. Dommage.
Vidéo de présentation de DON'T BE AFRAID OF THE DARK par Guillermo Del Toro
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