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Films Britanniques 1/1 - Page 6
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 15/12/2011
Type(s) : Compte rendu
 
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Attack The Block

Après  Shaun et les zombies, les Evil Aliens  et  les vampires lesbiennes, le cinéma britannique se lance à nouveau dans le film de croquemitaines comiques avec ATTACK THE BLOCK (BA) un film dans lequel des aliens poilus à la mâchoire phosphorescente s'attaquent à une bande de jeunes voyous à la langue bien salée qui se réfugient dans un bloc-appartement.


 

Des personnages et un environnement urbain superbement bien campés, une grande maîtrise tant dans l'action que la comédie font du film un petit bijou enlevé. Le réalisateur/scénariste le comédien Joe Cornish en est qu'à son premier film et c'est un talent plus que prometteur. Il appartient à la même veine qu'Edgar Wright (metteur en scène de SHAWN OF THE DEAD et HOT FUZZ) et a contribué au scénario de l'adaptation filmique des aventures de Tintin). Le film n'ayant été montré qu'à une seule reprise au festival et n'étant sorti qu'en salle que pendant quelques jours à Montréal, sans presque aucune publicité peu de monde ont du le voir. J'ai trouvé cela d'autant plus navrant que durant la même période, la machine pub était déchaînée autour de la dernière suite de la série archi redondante des Destination Finale.

 
A Lonely Place to Die

A LONELY PLACE TO DIE (BA) est un splendide thriller tourné dans les régions montagneuses très scéniques d'Écosse. Un petit groupe d'amis alpinistes en vacances découvre par hasard une petite fille enterrée vivante dans une fosse. Dès lors, ils deviennent eux-mêmes la cible des kidnappeurs et une impitoyable traque commence. Le réalisateur/co-scénariste Julian Gilby connaît toutes les recettes du genre et sait les utiliser avec brio pour créer quantité de suspense et des retournements surprises avec un flair visuel et un sens du rythme très au point. Si la vedette du film Melissa Georges crée une femme forte tout à fait typique du genre, Sean Harris de son coté crée un tueur qui donne froid dans le dos. 



Ceci dit, A LONELY PLACE TO DIE ne réinventa pas la roue et aussi efficace que soient les « thrills » du film, il y a un certain coté mécanique dans le déroulement des péripéties. Bref, bien que le cinéaste utilise les conventions du thriller en virtuose, il n'apporte rien de vraiment neuf au genre. C'est peut-être pour cela que même si d'un coté j'appréciais intellectuellement l'efficacité du film, je n'étais pas excité outre mesure. Je savais parfaitement à quoi m'attendre. Tout de même, ce film et ATTACK THE BLOCK prouvent que certains cinéastes britanniques débutants ont un talent plus que prometteur pour les films d'action/suspense à prix modique, ce qui est le bienvenu.

 
Little Death




La première histoire dans lequel un couple de nantis pervers capture une sans-abris souffre d'un retournement trop précipité pour vraiment fonctionner. La deuxième, reposant sur une histoire de drogue et de cobaye enchaîné est plus intriguante mais tourne court également. La dernière est la plus aboutie et perverse des trois tournant autour d'un jeune loubard asservi sexuellement qui se retourne contre sa « chienne » de maîtresse et lui afflige une vengeance vraiment atroce. L'aspect que j'ai trouvé le plus intéressant dans le film est que chaque histoire présente de différentes façons des individus d'une classe sociale supérieure manipuler ou abuser des gens moins bien élevés dans la hiérarchie qu'il s'agisse de sans-abris, de loubards ou de prostituées. 

 
Burke and Hare

Après douze années d'absence, le cinéaste John Landis  a fait son retour au cinéma avec une comédie noire basée sur les crimes horribles de Burke et Hare qui à Édimbourg en 1828 ont fourni des cadavres de gens qu'ils avaient eux-mêmes assassiné à un médecin spécialiste en dissection. L'affaire avait fait scandale à l'époque, inspira l'écrivain Robert Louis Stevenson (auteur du classique L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde pour un roman The Body Snatcher (Le Voleur de cadavres ) qui fut adapté à son tour par Val Lewton et Robert Wise en 1945. dans un film mettant en vedette Boris Karloff et Bela Lugosi. L'affaire a également inspiré au moins une demi-douzaine d'autres films. La présente version (BA) voit les deux crapules être joués par le comique bien connu Simon Pegg, vedette de SHAUN OF THE DEAD et Andy Serkis célèbre pour avoir joué Gollum, King Kong et le Capitaine Haddock et qui pour une fois apparaît avec son vrai visage. 



Le film joue la carte d'une comédie noire avec des éléments de burlesque et de satire sociale (les tueurs voyant leurs crimes comme une entreprise commerciale). C'est joué avec beaucoup de truculence par les deux vedettes qui réussissent à faire de leurs personnages des anti-héros semi-sympathiques. L'histoire n'est pourtant qu'à moitié réussie, la trame s'égarant à mi-chemin avec la poursuite romantique du personnage de Pegg qui affadie quelque peu la trame cynique du film. Ce dernier est bien plus drôle et noir lorsqu'il se concentre sur les turpitudes meurtrières du duo et les rivalités entre les docteurs d'Édimbourg au cœur de la satire du film. La recréation de l'Édimbourg du XIX siècle est tout à fait convaincante et réussie avec une fraction d'un budget hollywoodien. Au final, malgré certains passages pas tout à fait convainquants, le film fait bien rigoler. Comme à son habitude, Landis a invité quantité de réalisateurs à faire de petits caméos (incluant Costa Gavras) plus Christopher Lee pour une apparition éclair.

Après le film, John Landis est venu lui-même à l'avant-scène pour recevoir les applaudissements de la foule (il avait déjà reçu auparavant un trophée pour sa carrière : Le cheval noir). Conteur enthousiaste, il a passé une heure à répondre à des questions et a raconté quantité d'anecdotes délicieuses sur le tournage du film, sa carrière et les diverses personnalités qu'il a rencontrées, d'Eddie Murphy à Alfred Hitchcock. C'était tout aussi amusant à entendre que voir son film. Bien que le Q&A ait été entièrement filmé par le cameraman attitré du festival, aucun extrait n'est jamais apparu à ma connaissance sur le site du festival, ce que je trouve bien dommage.


Entrevue écrite avec John Landis 

Entrevue vidéo avec John Landis

Les Nouvelles Fantasia

 
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