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Réception du cinéma HongKongais en France
La nouvelle vague du cinéma de Hong Kong 4/4 - Page 9
Infos
Date : 11/2/2004
Type(s) : Reflexion
Analyse
 
 Liens du texte  
Personnes :
Fruit Chan Gor
Stanley Kwan Kam Pang
Wong Kar Wai
Films :
As Tears Go By
 
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Le cas Wong Kar Wai

De tous les cinéastes provenant de Hong Kong, Wong Kar Wai est une exception car il est le seul à avoir eu les honneurs de la distribution et ce de manière régulière. Certes ce n'est pas nouveau et de très nombreux cinéastes étrangers ont également connu les honneurs d'une distribution sans aucune logique chronologique . C'est ce que rappelle brièvement David Martinez lors de la sortie des Anges déchus de Wong Kar Wai en 1997 (HK Orient Extrême Cinéma, avril 1997 N°2 Page 12-13) : "à l'exception de As Tears Go By, son premier long métrage, tous les films de Wong Kar Wai seront donc sortis en France. Malgré une confidentialité suspecte, l'enfant terrible de Hong Kong fait partie des rares cinéastes asiatiques à bénéficier d'un tel traitement."



Karen Mok dans Les Anges déchus

Andy Lau et Maggie Cheung dans As Tears Go By

 

Il y a bien entendu plusieurs raisons pour intéresser les distributeurs : une des raisons concerne l'étiquette qu'avait hérité ce cinéaste au milieu des années 90 comme le rappelle une nouvelle fois David Martinez : "Malgré les efforts de d'une partie de la presse qui n'a pas lésiné sur le dithyrambe, force est de constater que les deux films du Tarantino (sic !) chinois n'ont pas trouvé leur public". L'autre raison, vient bien entendu de notre héritage, celle de la culture cinéphilique française, issue de la politiques des auteurs qui a toujours tendance à privilégier des cinéastes en marge de leurs pays et de leurs systèmes. C'est ce confirme Charles Tesson, puis Olivier Assayas lors d'un entretien centré autour du statut de Wong Kar Wai : "Aujourd'hui, le cinéma de Hong Kong se résume aux films de Wong Kar Wai, qui apparaît comme un emblème stylistique du cinéma local, voire du cinéma asiatique, dont Hou Hsiao Hsien serait l'envers (taiwanais) symétrique."
"Wong Kar Wai a une démarche autonome, indépendante. C'est un poète dont le cinéma est en prise avec une vérité de la ville de Hong Kong. Là, on rentre dans une autre histoire, dans un autre système international ou des cinéastes isolés donnent des nouvelles de leurs villes : Hou Hsiao Hsien, Nanni Moretti, Aki Kaurismaki, Atom Egoyan etc... Ces cinéastes connaissent bien la géographie contemporaine du cinéma et sont davantage légitimés par une reconnaissance internationale que locale".

Le problème majeur qui a toujours touché le cinéma de Hong Kong et qui expliquerait la difficulté pour les films de Hong Kong à trouver des distributeurs vient simplement du fait que c'est cinéma de genre, orienté vers le divertissement de masse. Et que la politique des auteurs fait rarement bon ménage avec le cinéma de genre ; il est logiquement mis de coté car pas assez "culturel ". Avec Wong Kar Wai, ce problème ne se pose plus puisque c'est un cinéma qui selon les distributeurs prend
ses distances avec l'imagerie du cinéma de Hong Kong (ce qui est vrai d'une certaine manière). En d'autres termes avec Wong Kar Wai (et c'est vrai avec Stanley Kwan réalisateur de Rouge (1989), Center Stage (1991) et de Lan Yu (2001) et Fruit Chan, réalisateur de Made in Hong Kong (1999)), le cinéma de Hong Kong détient enfin leurs premiers auteurs et "cinéastes officielles " et c'est cette carte auteuriste chère en France que jouent les distributeurs.
(Pour en savoir plus, voir article Positif N°477, novembre 2000 Wong Kar Wai et les cinémas chinois)

 


Leon Lai dans Les Anges déchus

 

38 C'est le cas des japonais Takeshi Kitano ou encore de Kiushi Kurosawa.
39 Cahier du Cinéma Hors série Made in China, avril 1999 Page 8.
40 Les distributeurs oublient un peu vite que 'Les cendres du temps' (1994) est un pur Wu Xia Pan (traversé d'incroyable fulgurance "léonniene " et les films tels 'A tears go by' (1988), 'Chungking Express' (1994) et 'Les anges déchus' (1996) n'hésitent pas à jouer avec une imagerie issue du polar et du cinéma de Hong Kong. On évite évidemment de rappeler que Wong Kar Way avait écrit au début des années 90 des scénario de comédie mongoloïde tel que 'Savior of the soul' (1991)et surtout 'La rose noire' (1992), deux must de la comédie non-sensique. Et contrairement à ceux que beaucoup pensent, les cinéastes de Hong Kong passent d'un genre à l'autre tout à fait naturellement de découvrir, l'industrie étant extrêmement souple.

 
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