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Le cinéma classique de Hong Kong (1970-1984) |
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Jackie Chan : Star Bondissante |
Au cours de l'année 1984, on remarque un vif désintérêt de la part du public envers les films venant de Hong Kong. Sans doute lasser d'avoir l'impression de voir toujours les mêmes histoires et les mêmes films, le public occidental s'est détourné des films de Kung-Fu pour chercher des sensations plus fortes. C'est le règne du film d'action à l'Américaine. Comme le cinéma de Hong Kong se résume pour beaucoup au seul cinéma du Kung Fu, les distributeurs décident de ne plus sortir ces films en salles, les condamnant à la distribution vidéo. A partir de 1985 jusqu'au début des années 90, le cinéma de Hong Kong n'aura en France qu'un seul visage : la star bondissante Jackie Chan. Dès le début des années 80, à la fin du règne du Kung Fu, l'acrobate fou a pris conscience de la nécessité de modifier son approche du genre s'il veut toucher un public non asiatique. Comme la plupart des cinéastes de la "nouvelle vague Hong Kongaise " (Tsui Hark, Ann Hui, Stanley Kwan, Ringo Lam, Kirk Wong, Ronny Yu et Wong Kar Wai), Jackie Chan est conscient qu'il faut coûte que coûte bousculer les traditions en décidant d'adapter les scènes d'arts martiaux (et de ses prouesses physiques) à des univers contemporains (voire urbains) ainsi que d'autres genres cinématographique peu fréquenté jusqu'alors par les cinéastes de la colonie britannique : le film colonial, le film de pirate, le film de guerre, le film d'aventure et bien entendu le polar (genre le plus important à ce jour).
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En France, au milieu des années 80, Jackie Chan est adulé par un public avide en sensation forte et en cascades et triomphe coût sur coût avec Le Marin des mers de chine (1984), Mr. Dynamite (1985) et surtout la série des Police Story (1985) (tous réalisés par Jackie Chan), auxquels s'ajoutera des films où il fut la vedette Le Flic de Hong Kong (1984) et Le Gagnant (1983) de Samo Hung, son complice de toujours. Résolument tournés vers le public occidental, ces films représentent l'apogée de sa carrière, en tout cas la plus "casse cou". Malheureusement, l'échec successif en salle de Opération Condor de Jackie Chan (1991) et de Police Story 3 de Stanley Tong (1993) malgré une presse bienveillante, renvoya tous films futurs au bac des rayons vidéo.
C'est dans ses conditions que le public a pu découvrir quatre de ses meilleurs films parmi bien d'autres films, Twin Dragons (1992) de Tsui Hark et Ringo Lam, Crime Story (1993) de Kirk Wong, Miracles (1992) de Jackie Chan et surtout Combat de maître 2 (1996) de Lui Chia Liang. Le public dut se résoudre à découvrir ses films majeurs aux rayons des vidéos club tous au long des années 90.
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21 En 1984, plusieurs films d'action américains les "body buildés " (muscles et gros bras -expression inventée par Christophe Gans et Helen Merrick pour le magazine Starfix dans un article intitulée 'Hollywood biceps') sortent sur les écrans français : 'Terminator' (1984) de James Cameron et 'Commando' (1985) de Mark Lester (tous deux joué par Arnold Scharzenneger, intronisé star internationale depuis le succès des 'Conans' (1980 et 1983), 'Rambo 2' (1984) et 'Rocky 4' (1985) (avec Sylvester Stalonne) et les productions fascistes de la Cannon (la série des 'Portés disparus' (1981,1986,1988) et 'Delta Force' (1986) avec Chuck Norris et les films de Michael Dudikoff (la série des 'Américan Ninja' (1985, 1986,1987).
22 Jackie Chan venait de subir des cuisants échecs aux Etats-Unis. ('Cannonball 1 et 2' de Hal Needham et 'Le retour du chinois' (1983) de James Glikenhaus ont été de lourds échecs empêchant celui ci de s'implanter aux marchés Nord américain aux débuts des années 80.) |
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