HKCM: Vous avez dit dans une interview qu'un des réalisateurs qui vous a influencé était Stephen Chow.
Clement Cheng: Tout le monde est influencé par lui, vraiment tout le monde.
HKCM: Il a un style d'humour très spécial, le moleitau. Avez-vous cherché à vous en rapprocher en faisant ce film?
Clement Cheng: Non. J'ai choisi consciemment de m'en éloigner, au contraire.
HKCM:
Vous ne pouvez pas le battre sur son propre jeu...
Clement Cheng:
Evidemment, personne ne peut le battre, c'est le meilleur. Le roi. Ce que je voulais éviter, c'est que les gens voient le film et reconnaissent son style, et disent : « Ça, c'est très Stephen Chow ». J'ai fait exprès de m'éloigner de ça.
Tiger
s'occupe de Dragon.
HKCM:
Vous avez esquivé la référence.
Clement Cheng: Oui. Au début, dans le scénario, ce n'était pas un canard confit mais un poisson salé. Mais comme dans Shaolin Soccerils parlent toujours de poisson salé [le poisson salé est une métaphore chinoise pour le vieux et le pourri, ndlr], j'ai changé cela. Tout le monde est très influencé par lui et ce film a volontairement, consciemment choisi la direction opposée. On ne lui ressemble pas du tout.