Clement Cheng: J'ai toujours aimé l'animation et le manga. Nous avons tourné des scènes live, mais ça ne marchait pas, parce que, pour moi, le temps qui passe est comme un magicien. Par exemple, un journal d'aujourd'hui ne vaut rien. Il coûte peut être cinquante centimes, je ne sais pas. Mais un journal qui date d'un siècle devient de grande valeur. Donc nous voulions créer cette illusion : pour imaginer le passé, l'animation aide et permet aux gens de s'y projeter. Tout le monde peut interpréter à sa manière ce qui s'est passé 30 ans plus tôt. C'est ce qui explique ce choix [ de l'animation]. Et j'ai trouvé ça fun de faire ça, par ailleurs. Ça a donné un petit côté “jeune”, un peu anime, plus stylé.
Les scènes d'animation.
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