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Banderole sur la rue Sherbrooke entre les deux batiments de l'université Concordia
où se tient le festival
Fantasia 2007 aura présenté un total de 120 longs métrages, plus que n'importe quelle année précédente, une augmentation due à l'ajout d'une troisième salle de cinéma, dédiée essentiellement aux projections de productions vidéos. Le festival aura duré 20 jours (journée de projection supplémentaire incluse) et j'étais présent à 17 de ces journées. Le nombre total d'entrées fut d'environ 81 000 soit une augmentation de 6 000 par rapport aux années précédentes, une hausse attribuable à l'ajout de la troisième salle. Cela ne veut pas dire que 81 000 personnes se sont présentées puisque la plupart des habitués du festival auront vu entre une ou deux douzaines de projections. Tout de même, l'influence nette au festival a été de plusieurs milliers de personnes.
Entrée de la salle J.A. De Sève, la plus petite des trois salles de projection
où sont présentés les films du Festival Fantasia
J'ai visionné 53 films au complet, mais manqué le dernier tiers de Ten Nights of Dream. J'ai aussi quitté In the Name of the King a Dungeon Siege Tale après 30mn et le documentaire Zoo après 10mn. C'est mon nouveau record absolu de film visionnés en onze années de partipation à Fantasia, mon précédent record étant de 49 films l'année précédente. J'ai finalement brisé la barrière des cinquante films. Ceci dit, je n'ai vu quand-même que moins de la moitié des longs métrages présentés à Fantasia et comme je n'ai visionné qu'une poignée des 300 courts métrages présentés, j'estime n'avoir vu que le tiers de toutes les productions montrées au festival de cette année. Mon compte rendu ne peut donc couvrir qu'un point de vu partiel de l'évènement.
Le catalogue du festival comprenait 47 productions asiatiques, 19 provenant du Japon (vu 14 ), 14 de Corée du Sud (vu 11), 4 de Thailande (vu 3), 13 de Chine (2 de Taiwan, 4 de Chine Continentale, et 7 de Hong-Kong, vu 9). Finalement, le Festival aura présenté 7 longs métrages d'animation la plupart d'origine asiatique. J'en ai vu 4.
Durant les premières années du Festival, le genre asiatique prédominent était le film d'arts martiaux, suivi quelques années plus tard par le film d'horreur (japonais). Aujourd'hui, le genre actuel est l'adapation en films de bande dessinées manga, soit en animation mais surtout en live-action. Ces types de films ne proviennent plus seulement du Japon mais de Corée et même de Thailande. J'en ai vu 6 au total.
Les productions d'origine occidentale comprennent 47 films anglo-saxons (USA, Grande Bretagne, Nouvelle Zélande), 24 films européens, et 14 films canadiens la plupart tournée à Montréal. J'ai vu moi-même 8 productions de langue anglaise, 3 du Canada et 7 d'Europe incluant 5 films russes. En dehors du cadre orient/occident, le Festival aura inclu 3 films d'Amérique Latine et un du Pakistan. Le Pakistan, le Chili et la Finlande sont les pays dont on voit les productions pour la première fois au Festival.
Affiches de films placées a l'intérieur du lobby de l'édice hall de l'université Concordia
où se tient le Festival
Le festival aura aussi inclu une quinzaine de documentaires et plus de 300 courts métrages. Mais je n'ai vu qu'un seul doc et une poignée seulement de courts.
Comme j'avais un pass VIP de journaliste, ma participation au Festival ne m'aura rien couté. Comme j'ai vu plus de 50 films et que le prix d'un billet est de 7,50$ Canadien j'ai sauvé environ 450$ soit 309 euros. J'ai failli ne pas obtenir de pass cette année... Comme je n'avais pas écrit grand chose sur le Festival l'année précédente, ma crédibilité comme journaliste pour Hong-Kong Cinémagic était plutôt ténue. En fin de compte, on m'a toutefois laissé une nouvelle chance. Grand remerciement donc à Marc Lamothe directeur des communications du Festival.
Comme j'habite qu'à environ 40 mn de marche du lieu de l'évènement, je me suis rendu à pied chaque journée au Festival. Je me suis donc épargné l'argent du transport tout en faisant du bon exercice. En fin de compte, les seules dépenses encourues sont celles de me payer un repas entre les projections une fois de temps en temps... |