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Fantasia 2006
La programmation asiatique 1/1 - Page 4
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 6/7/2006
Type(s) : Compte rendu
 
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Personnes :
Joe Hisaishi
Jeff Lau Chun Wai
Gordon Liu Chia Hui
Tsui Hark
Wong Kar Wai
Corey Yuen Kwai
Films :
A Chinese Tall Story
Seven Swords
Studios :
Shaw Brothers
 
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Pour la sélection asiatique, nous avons droit à des films sud-coréens, hongkongais, thailandais, japonais et chinois.

A BITTERSWEET LIFE

Corée, Kim Ji-Woon, 2005

Première montréalaise

Kim Ji-Woon s'est rapidement imposé comme l'un des talents les plus prometteurs en Corée du Sud. Son premier film, le tragi-comique The Quiet Family , ne passa pas inaperçu, dans un pays de plus en plus reconnu pour son cinéma de genre très stylisé. The Quiet Family eut un succès mondial, avant d'être refait par Takashi Miike, sous le titre Happiness of the Katakuris . Ensuite, Kim a donné dans le film de lutteurs (The Foul King), puis a réalisé une perle, A Tale of Two Sisters, affirmant sa réputation de grand maître en effets visuels. Le voici de retour avec A Bittersweet Life, long métrage impressionnant, parfaitement dirigé et visuellement impeccable. À mi-chemin entre le film d'art et les fusillades héroïques, cette production évoque notamment l'œuvre de John Woo, Wong Kar Wai et Park Chan Wook.

 

A CHINESE TALL STORY

Hong Kong, Jeff Lau, 2005

Première canadienne

Les personnages de Journey to the West (c.-à-d Les aventures de Monkey King ) ont connu plusieurs adaptations cinématographiques, dont Lost in Wu Song. Steven Spielberg élabore présentement sa propre adaptation. Le polyvalent réalisateur Jeff Lau, fréquent acolyte de Wong Kar Wai, amène une nouvelle approche à ce classique de la fantaisie révisionniste. Voici l'ambitieuse version qu'il rêvait de créer, au coût de 100 millions de dollars HK, dotée d'une distribution de rêve et tournée entièrement au sein du paysage exotique de la Chine continentale. On y aperçoit l'industrie du cinéma de Hong Kong d'hier et d'aujourd'hui, dont le favori des Shaw Brothers, Gordon Liu dans la peau et les cheveux blancs de L'empereur des Cieux. Le film a reçu cinq mises en nomination aux Oscars HK pour ses ambitieux effets spéciaux, sa direction artistique, ses costumes, ses maquillages et sa majestueuse trame sonore de Joe Hisaishi, complice musical de Hayao Miyazaki. Le chorégraphe attitré de Jet Li, Corey Yuen, mène l'action avec style et grâce.

 
BLOOD RAIN

Corée, Kim Dae-Seung, 2004

Première montréalaise

En 1808, l'enquêteur spécial Wong Gyu est dépêché sur une île isolée, presque autonome au large des côtes coréennes, afin d'élucider un cas d'incendie criminel. À peine débarqué sur l'île, c'est finalement sur un meurtre qu'il doit enquêter. Puis, comme les victimes s'accumulent et que les mensonges et faux témoignages s'additionnent, Wong réalise petit à petit, en voulant attraper l'assassin, la complexité des us et coutumes dans cet endroit perdu au bout du monde. Blood Rain est un suspense historique déroutant, solennel et majestueux dans ses décors bigarrés et ses costumes d'époque, tourné par une caméra indéfinissable dans des paysages à couper le souffle. Le réalisateur parvient à impliquer le spectateur en faisant défiler de nombreux suspects, en effectuant des virages à quatre-vingt-dix degrés dans l'intrigue, puis en choisissant de ne pas expliquer la réelle nature des crimes. Avec une main de maître, Kim Dae-Seung croise le meurtre et mystère classique avec le gore à l'américaine, y ajoutant même un peu de critique sociale sur la lutte des classes.

 

CITIZEN DOG

Thaïlande, Wisit Sasanatieng, 2004

Un garçon de la campagne thaïlandaise découvre un Bangkok surréaliste et vit des événements étranges et des rencontres inusitées - une averse de casques rouges ; un conducteur de taxi-cycle fantomatique prodiguant des conseils de cœur ; une cynique fillette de 8 ans fumant comme une cheminée et entretenant une relation abusive avec son ours en peluche parlant ; et sa grand-mère réincarnée en gecko aboyant. Wisit Sasanatieng est un réalisateur publicitaire bien connu en Thaïlande. Son premier long métrage, Tears Of The Black Tiger (2000), a été le premier film thaïlandais à être sélectionné officiellement à Cannes. Son réalisme magique vous en mettra plein la vue: couleurs riches, composition inspirée et montage énergique. Avec son humour contagieux, son sens de l'étrangeté, son romantisme touchant et surtout sa fascination empathique envers les gens ordinaires, ce film est phénoménal dans tous les sens du terme.

 
EXECUTIVE KOALA

Japon, Minoru Kawasaki, 2006

Première canadienne

L'histoire de Tamura, un employé forcené de Rubbles Pickles Company, qui négocie une fusion imminente avec un producteur de kimchi sud-coréen. Tamura est un homme d'affaires accompli, aux relations internationales, et qui ne se laisse surtout pas mener par la bureaucratie. Dans cet univers, personne ne semble surpris que ce dernier soit un ours koala, marchant, droit et fier, qui porte veston cravate tandis que son patron a l'air d'être un grand lapin. La vie corpo de Tamura s'écroule soudainement lorsque Yoko, sa copine (humaine), est mystérieusement assassinée et Tamura est le seul suspect! Souffrant d'amnésie, Tamura s'acharne à prouver son innocence, ce qui devient un défi de taille. Dernier bijou de Minoru ( Calamari Wrestler ) Kawasaki. À l'absurdité évidente du film, s'ajoutent gags de bureau, kung-fu et même un numéro musical.


FUNKY FOREST

Japon, Katsuhito Ishii, Hajime Ishimine, Shinichiro Miki, 2005

Première canadienne

Le directeur et l'équipe qui nous avaient offert THE TASTE OF TEA l'an dernier récidivent avec un film des plus bizarres à provenir du Japon. Un amalgame de black-outs et de moments magiques tels que de gigantesques télé-culs, alimentés par l'énergie des nombrils et capable de produire de miniatures chefs cuisiniers de sushi. Peuplé de toutes sortes, de bibittes, des personnages extraterrestres et autres bio-curiosités, le film dépeint un monde à la fois désopilant, pince-sans-rire et psychédélique. Un film qui réussit à convaincre les spectateurs d'un semblant de normalité pour mieux en révéler les étrangetés déconcertantes.

 
GLAMOROUS LIFE OF SACHIKO HANAI

Japon, Mitsuru Meike, 2005

Première Canadienne

Quel est le résultat cinématographique d'un manifeste contre-culture, d'un film «soft-core», d'une comédie absurde et d'une critique de l'intellectualisme? Mandaté originalement pour réaliser un "pink movie" typique, Meike livre plutôt une version dénudée du genre, misant davantage sur le fait qu'il tournait pour créer un réel film d'auteur. Le résultat: une facture aussi tordante que subversive, aussi chargé politiquement que glorieusement perverti et étrangement profond. Sorti en 2003 sous le titre de Horny Home Tutor: Teacher's Love Juice , le film de Meike's avait vite atteint le statut culte underground – c'est l'ajout de matériel moins salé qui lui permet de livrer un "director's cut" sous le titre de Glamorous Life . Cette nouvelle version fait fureur dans une récente tournée des festivals internationaux. Fantasia est fier de présenter ce film en première canadienne.


GREAT YOKAI WAR

Japon, Takashi Miike, 2005

Première montréalaise

Les yokai, des esprits occupant le monde qui nous entoure, sont des personnages importants du folklore japonais. Ils constituent l'élément spirituel de tout ce qui existe dans le monde et, par le fait même, méritent le respect. Malheureusement, l'homme n'est pas très respectueux. Qu'obtient-on si l'on donne à Takashi Miike, le maître de l'horreur, un gros budget afin de faire un film épique pour enfant? The Great Yokai War ! Très inventif, hilarant, plus inquiétant que la norme des films pour enfants et parsemé d'une quantité impressionnante de messages sous-jacents, The Great Yokai War est un film typiquement Miike d'un bout à l'autre. Seul l'esprit fertile de Miike pouvait pondre pareille idée. Confier un film semblable à Miike est merveilleux puisque cela lui permet de donner libre cours à son imagination débordante et le résultat est impressionnant. Miike laisse parler l'enfant en lui et cet enfant est bien vivant.

 

HELL

Thaïlande, Teekhayu Thammanittayakul & Sathit Pratitsahn, 2005

Première canadienne

Sept jeunes professionnels oeuvrant dans le milieu des médias meurent en même temps lorsqu'un camion écrase leur fourgonnette... Tout le reste du film se passe au plus profond de l'enfer! Nos sept malchanceux amis sont propulsés dans une version bouddhiste du Séjour des Damnés, à mi-chemin entre un tableau de Jérôme Bosch et l'esthétisme d'une version italienne de Conan le Barbare des années 80, ou célébrant la rencontre de Coffin Joe et du film The Bride With White Hair , réinterprété par Frank Frazetta. Il y a une telle férocité volcanique dans ce film qu'il évoque un dépliant apocalyptique avec un point de vue bouddhiste. Hell est un spectacle somptueux et nocif, composé d'effets spéciaux troublants.


LOST IN WU SONG

Chine, Lu Yi Tong, 2005

Il était fort. Il était impassible. Il était d'une droiture inégalée. À mains nues, il pouvait tuer un tigre. C'était Wu Song, l'un des plus glorieux héros folkloriques de la littérature chinoise. Depuis des siècles, des millions de mâles, dans toutes les régions de la Chine, vouent une admiration inconditionnelle et sans bornes à Wu Song. C'est précisément le cas de Men Desong, un aspirant cinéaste, très introverti et encore vierge. Sa fixation: tourner l'ultime film sur Wu Song... pour ensuite se retirer dans un monastère bouddhiste et y finir ses jours. La tâche sera loin d'être simple. Dans le milieu du cinéma indépendant, parvenir à concrétiser une vision tout à fait personnelle peut parfois s'avéré un véritable travail Herculéen. Ce film offre un point de vue chinois sur ce phénomène. Le premier long métrage de Lu Yi Tong, âgé de quarante ans, n'est pas qu'une simple analyse perçante de la collision frontale entre l'art et le commerce, c'est aussi une sorte d'autopsie cynique de la culture machiste et patriarcale.

 

MURDER TAKE ONE

Corée, Jang Jin, 2005

Première canadienne

Le corps d'une très belle femme, cadre supérieur dans une firme publicitaire, est retrouvé, sans vie, dans un hôtel de luxe. Le cadavre gît dans une mare de sang. Immédiatement, la police arrête un suspect plutôt évident, tout près de la scène du crime: un jeune homme avec un contenant d'essence. L'affaire (potentiellement) classée prendra soudain un tour inattendu, puisque Kim, le « suspect », nie toute implication, et réussit un polygraphe. Le réalisateur Jang Jin a prélevé quelques éléments du film policier, quelques aspects du drame psychologique, un peu de « comédie noire », et un soupçon de surnaturel, ce qui fait que Murder Take One ne peut être classé dans un genre précis. Adapté à partir de sa propre pièce de théâtre, Jin réalise ici un film laissant tomber le côté spectaculaire pour analyser à la loupe la pénible progression d'une enquête hyper médiatisée.

 

PRINCESS AURORA

Corée, Bang Eun-jin, 2005

Première nord-américaine

Un meurtre horrible et particulièrement violent a été commis dans les toilettes des femmes d'un centre commercial de Séoul. Deux détectives s'occupent de l'affaire: le jeune rebelle Jung et l'inébranlable et discret Oh, qui prie fréquemment et qui pense quitter la police pour devenir pasteur. Un lien s'établit entre les meurtres à mesure qu'ils sont découverts. Le détective Oh se rend compte rapidement qu'il connaît peut-être l'identité du coupable. Oh se trouve entraîné dans un univers confus d'incertitude morale et d'obscurité personnelle silencieuse, mais bien puissante. Réalisé avec soin et sobriété par l'actrice coréenne Bang Eun-jin qui débute derrière la caméra, Princess Aurora salue les performances nuancées et soutenues des acteurs principaux. Lorsque la vérité éclate et que les événements macabres deviennent clairs, Princess Aurora soulève de délicates questions au sujet des limites de l'amour, de la moralité, de la vengeance et de l'étendue des effets que peut avoir un seul crime malheureux sur les vies qu'il afflige de culpabilité dévastatrice.

 

RE-CYCLE
Hong Kong, Oxide Pang Chun, Danny Pang, 2006

Première nord-américaine

Angelica Lee, la vedette de The Eye , effectue ici un retour en force sur le plateau de tournage des frères Pang. Elle personnifie une jeune romancière méconnue décidant de jeter le premier chapitre de son plus récent projet. Aussitôt, elle se trouve assaillie de visions tout droit échappées du manuscrit dont elle vient de se défaire. Peu à peu, elle est entraînée dans les limbes, sorte d'univers parallèle et cauchemardesque, servant de « réservoir » à tout ce qui n'est plus de ce monde: choses perdues, détruites, ou tombées dans l'oubli. Non seulement les jumeaux Oxide et Danny Pang connaissent un succès international, The Eye , faisant l'objet d'un remake à Hollywood, mais ils apportent en outre la touche finale à leur premier long métrage anglophone, produit par Sam Raimi. Leur dernier film à Hong Kong, Re-Cycle , s'est inscrit à la Sélection officielle du festival de Cannes, section “Un Certain Regard”.

 

SEVEN SWORDS

Hong Kong , Tsui Hark, 2005

Première montréalaise

Avec Seven Swords, Tsui Hark, souvent étiqueté le Steven Spielberg Chinois, est de retour à la réalisation. Un style grandiose, somptueux d'un film d'arts martiaux épique. Au menu : de somptueux paysages, un design de production à couper le souffle et des scènes d'action renversantes. Hark se base sur le célèbre roman d'arts martiaux "Seven Swordsmen from Mountain Tian" de Yusheng Liang, qui fait partie de la même mythologie qui nous a donné le classique de Hong Kong, Bride With White Hair. Seven Swords comporte de nombreuses sous-intrigues fascinantes et sert de point de départ pour une panoplie de personnages en attente d'aventures.

 

SHINOBI

Japon, Shimoyama Ten, 2005

Première canadienne

On peut dire qu'il s'agit d'un Roméo et Juliette avec des ninjas. Shimoyama Ten est un réalisateur de publicités et de vidéoclips respecté au Japon, et il est facile de comprendre pourquoi. Ses films sont tout simplement magnifiques, Shinobi est rempli d'images d'une beauté renversante. Davantage un film fantastique qu'un film d'action pur, Shinobi atteint facilement l'équilibre entre le drame et l'action et, lorsque celle-ci commence, elle flamboie à l'écran grâce au charisme des acteurs, dont Tak Sakaguchi ( Versus ), ainsi qu'à la gamme de moyens déployés.

 

STRANGE CIRCUS

Japon, Sion Sono, 2005

Première canadienne en présence du réalisateur

Du réalisateur de Suicide Club nous vient un film déstabilisant et visuellement électrisant. C'est l'histoire d'une importante écrivaine de livres érotiques, abusée sexuellement dans son enfance, maintenant aux prises avec des hallucinations. La différence entre la réalité et la fiction ne sera pas évidente à établir dans à travers une succession inénarrable de transsexualité, de menottes, d'amputations et de séquestration. Une œuvre controversée, transgressive et poétique. À la fois essentiel et subversif.

 
SUNDAY SEOUL

Corée, Park Sung-hun, 2006

Un film à sketches d'horreur et de fantastique hilarant, Sunday Seoul trouve son inspiration dans des films comme Black Sabbath (Mario Bava) et Twilight Zone: The Movie , le tout assaisonné d'un zeste d'humour pince-sans-rire que seuls les Coréens peuvent ainsi ajouter. Le titre du film est aussi le nom d'un tabloïde notoire (l'équivalent coréen du Weekly World News ), qui cessa ses activités il y a environ 10 ans.

 

SYNESTHESIA

Japon, Toro Matsuura, 2005

Première nord-américaine en présence du réalisateur

«Ce que vous voyez n'est pas ce que je vois». La synesthésie est un désordre sensoriel rare où la stimulation d'un sens invoque la réponse d'un autre. Shinsuke (Eguchi Yosuke, Swallowtail Butterfly ) a toujours vécu avec la synesthésie, mais a su développer des aptitudes de survie sociale, surtout en vue de cacher son état aux gens qui l'entourent. Il est depuis longtemps fasciné par un tueur infâme qui s'est baptisé Picasso. Shinsuke est particulièrement intrigué par la singulière signature que laisse Picasso sur les lieux de ses crimes. Shinsuke perçoit ces indices bien différemment des autres. Pour son tout premier long métrage, Toro Matsuura a réalisé l'un des plus puissants et poétiques polars existentiels des dernières années. Synesthesia est un film mettant au défi son auditoire et avançant d'un pas certain dans ses explorations provocatrices. C'est une œuvre inusitée et onirique, dont les tons feutrés amènent un étrange état de sérénité au cœur d'un désordre continuel. Synthesia est un hypnotique et émouvant essai sur la solitude qui marque le début d'un remarquable jeune auteur.

 

TAPE Number 31
Chine, Agan, 2005

L'idée de départ est familière: une «reconstitution» faite d'après une cassette ou des bobines «trouvées» quelque part. Des cinéastes sont envoyés par Discovery Channel dans une région montagneuse et fort reculée de la Chine, afin d'y tourner un reportage sur le yéti, et, plus précisément, sur une tribu complète d'hommes sauvages qui auraient été aperçus là-haut. Tape Number 31 est une chose très rare! Bien entendu, l'on n'évite pas les comparaisons avec The Blair Witch Project , malgré le fait que ce film soit tout à fait différent. L'action a lieu dans les inhospitalières montagnes chinoises: l'un des paysages les plus beaux et les plus dramatiques de la planète.

 

TRAIN MAN

Japon, Masanori Murakami, 2005

Première canadienne

Tourné en vingt-cinq jours, sorti en salles seulement trente-cinq jours après le tournage, il s'agit d'une comédie romantique drôle et touchante, remplie de procédés cinématographiques ingénieux. C'est aussi une sorte de guide de la drague pour les nuls. Au fur et à mesure qu'évolue la technologie, un nombre grandissant de gens se retrouvent enfermés dans un blême simulacre de vie sociale. Comme une fleur sauvage perçant entre les dalles de béton du trottoir, Train Man illustre comment notre soif de contact, d'amour véritable, et de communion humaine, peut faire remonter à la surface ce qu'il y a de meilleur en nous.

 
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