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Fantasia 2006
Le reste de la programmation 1/1 - Page 5
Infos
Auteur(s) : Yves Gendron
Date : 6/7/2006
Type(s) : Compte rendu
 
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Pour la sélection internationale, voici ce que nous propose Fantasia 2006 :

la programmation internationale

39: A FILM BY CARROLL MCKANE
USA
, Gary Sherman, 2006

Première mondiale, en présence du réalisateur Gary Sherman
Après avoir déjà tué 17 couples, Carroll McKane installe dans un entrepôt huit caméras DV sur des pieds réticulés pour documenter ses crimes et kidnappe un psychologue célèbre, en espérant qu'il écrira sa biographie. Raconté entièrement à travers la perspective impassible des caméras de McKane, 39 est une tranche de cinéma vérité dérangeante, de la part de Gary Sherman, le réalisateur de DEAD AND BURIED et de RAW MEAT, qui en fait son retour vers le genre après une absence de 10 ans. Ce film est une œuvre à la fois graphique et dérangeante sans pour autant avoir recours à l'aspect dépravée ou à l'exploitation du gore pour déranger le spectateur. Le personnage central étant trop centré pour lui-même pour partager la vedette avec ses victimes.

 

BAD BLOOD
Portugal
, Tiago Guedes & Frederico Serra, 2006

Première Nord-Américaine
Un brillant lettré hérite d'une grande maison cossue en pleine campagne. Il y aménagera avec, sa femme, ses enfants, et même un petit-enfant, et ce , contre leur gré. La campagne s'avère un milieu très différent de la ville, un patelin qui vit encore avec ses superstitions et ses croyances périmées, un endroit qui a encore un prêtre-exorciste à sa disposition... Et puis, il pourrait fort bien y avoir un fond de vérité dans les racontars effrayants que l'on entend à propos de la nouvelle maison. Ce récit très nuancé, fort bien construit, magnifiquement photographié, et enrichi d'une trame sonore minimaliste à la Daniel Lanois, fait une subtile autopsie d'une maison hantée dans la campagne portugaise. Avec un script nuancé avec soin, qui prend le temps de construire une ambiance, et de solides performances de la part de tous les acteurs, le film fournit un répit bienvenu des films Hollywoodiens bruyants. Un des grands gagnants du festival de film Fantasporto.

 

BEHIND THE MASK: THE RISE OF LESLIE VERNON
USA, Scott Glosserman, 2006

Première canadienne, en présence du réalisateur Scott Glosserman
Ayant débuté avec succès au festival de film South By Southwest de cette année, cette comédie d'horreur encensée par les critiques a lieu dans un univers où les événements de HALLOWEEN et de ELM STREET ont vraiment eu lieu, et où être un tueur en série est une option de carrière. Une équipe de tournage documentaire suit Leslie Vernon, un tueur surnaturel en herbe, alors qu'il se prépare à devenir le pire cauchemar de sa ville, s'entraînant notamment à se déplacer tranquillement pour rattraper ses victimes. D'une part documentaire humoristique, d'autre part film narratif stylisé, Behind The Mask respecte totalement le genre, refusant de faire dans la satire facile grâce à un humour tranchant comme un scalpel et terriblement pince-sans-rire. Cette déconstruction intelligente et hilarante du genre débute comme un film de Christopher Guest pour devenir un film digne des « slasher » des années 80. Le film explore et parodie la structure des films d'horreur de cette période.

 

BON COP BAD COP
Québec, Érik Canuel, 2006

Film official de clôture en présence du réalisateur
Bon Cop Bad Cop met en vedette Patrick Huard et Colm Feore dans les rôles respectifs de policiers du Québec et de l'Ontario qui doivent faire équipe afin d'élucider une série de crimes qui ont pour cible notre sport national : le hockey. D'après une idée de Patrick Huard, Bon Cop Bad Cop est le premier film canadien complètement bilingue. Érik Canuel est reconnu comme réalisateur depuis plusieurs années autant au niveau de la publicité, des vidéoclips que de la réalisation de séries télévisuelles. Au cinéma, il nous a présenté Le Survenant Le dernier tunnel , Nez rouge ainsi que La loi du cochon .

 

THE DESCENDANT
Québec,
Philippe Spurrell , 2006

Première mondiale en présence du réalisateur
n an après le décès de sa mère, le jeune James Duke réalise qu'il désire en savoir plus sur la vie qu'elle a menée ainsi que sur ses grands-parents qu'il n'a pas revu depuis sa tendre enfance. Des regards remplis d'animosité et des chuchotements tendus suivent James alors qu'il tente d'en savoir plus sur ses racines. Le comportement souvent étrange des ses grands-parents laisse suggérer qu'il y a de profonds secrets enfouis à travers l'histoire de la famille. Inspiré par des événements tragiques mais méconnus de l'histoire nébuleuse de notre province, The Descendant , premier long-métrage du cinéaste montréalais Philippe Spurrell, est un menaçant et remarquablement efficace thriller bonifié d'une toute aussi efficace tournure surnaturelle.

 

EDMOND
USA, Stuart Gordon, 2005

Première canadienne, en présence du réalisateur Stuart Gordon
Une exploration provocatrice des courants de fond qui anime la haine masculine d'une bourgeois blanc américain écrite par David Mamet ( GLENGARRY GLEN ROSS ), dirigée par le légendaire Stuart Gordon ( RE ANIMATOR ) et mettant en vedette William H. Macy, Julia Stiles, Joe Montegna et Jeffrey Combs . Gordon qui fonda l'Organic Theater de Chicago 15 ans avant de passer à la réalisation a été l'un des premiers à diriger une pièce de Mamet et a du attendre plus de 20 ans avant de porter cette pièce à l'écran. Jusqu'à récemment, la pièce était considérée comme trop controversée et aucun producteur n'avait été assez brave pour y toucher. Edmond constitue une sorte d'anomalie dans la moisson très en vogue de films indie américains. David Mamet était jeune, en colère, et en instance de divorce lorsqu'il écrivit ce scénario provocateur. Le noir qu'il broie là-dedans n'a pas été dilué selon le baromètre «hip» que nous connaissons aujourd'hui. C'est une ébullition de violence terrible, à la fois physique et morale, qui donne un sens tout nouveau à l'adjectif «inconfortable» et qui n'est pas sans rappeler l'œuvre de Paul Schrader.

FROSTBITE
Suède, Anders Banke, 2006

Première canadienne
Le tout premier film de vampire provenant de la Suède est une joyeuse comédie d'horreur pour adolescents, qui profite pleinement des nuits polaires de ce pays, une période de l'année où la noirceur s'impose pendant plusieurs mois !

 

THE GRAVEDANCERS
USA , Mike Mendez, 2005

Première canadienne, en présence du réalisateur Mike Mendez
Après une nuit de fête décadente dans un cimetière, des amis de collège sont suivis et tourmentés par des esprits. Un mois durant, les visites et manifestations surnaturelles se succèderont et avant longtemps, chacun des étudiants est victime d'agressions violentes. Quand l'action se met en marche, ça n'arrête plus, les séquences effrayantes se bousculent. Le réalisateur Mike (THE CONVENT) Mendez a déclaré qu'il a voulu créer ici une version adulte de la maison hantée de Disneyland. Les cercueils sortent de terre d'un seul élan, les cadavres hurlent, les flammes s'échappent des fosses... quant aux revenants eux-mêmes, ils provoquent des dégâts inouïs. Dans la tradition des films d'horreur des années 80.

 

ILS (THEM)
France, David Moreau & Xavier Palud, 2006

Première montréalaise
Une grandiose maison blottie dans un coin de foret perdue. Par une nuit paisible, un couple est réveillé par les aboiements du chien et le son d'une vitre fracassée. N'ayant aucune idée de ce qui leur arrive, ils savent seulement que des intrus se sont introduit dans la maison. Ainsi débute une course folle à travers la résidence et la forêt environnante. Froid, stylisé et très freudien, ILS est un exemple palpitant de film d'horreur atmosphérique précédé d'une réputation internationale grandissante. Jeux de lumières austères et quelques éléments de décor nous plongent dans cette maison remplie de tapisseries somptueuses, corridors infinis et tunnels labyrinthique. Un style qui allie la sentimentalité de Val Lewton et d'Alexandre Aja. Tour de force d'illusion d'optique, à remarquer: le travail de l'équipe de production de design qui nous présente ces étranges recoins qui semblent s'étendre jusqu'a l'infini, prêtant un air de cauchemar et d'irrationnel a des situations autrement plutôt conventionnelles. La finale coup de poing est à jeter par terre. Le genre de fin dont on ne voit pas souvent des réalisations nord-américaines. Attendez-vous prochainement à un remake à l'américaine bientôt.

 

Kebab Connection
Allemagne, Anno Saul, 2005

Ibo, un Turc de Hambourg adore Bruce Lee et voudrait entrer dans l'histoire comme le créateur du premier film de kung-fu allemand. Comme son ambition n'a d'égal que son manque d'expérience, il tourne un spot publicitaire pour le snack de son oncle Ahmet. Le spot connaît un succès extraordinaire et Ibo est maintenant célébré comme un nouveau Spielberg. A peine a-t-il remporté cette victoire qu'il apprend que sa copine Titzi est enceinte. Ibo réussira-t-il à mener de front sa carrière cinématographique naissante et son futur rôle de père? Une comédie romantique déjantée sur fond d'intégration sociale.

 

THE KOVAK BOX
Espagne, Daniel Monzon, 2006

Première internationale
Un thriller dérangeant, avec des évocations de science-fiction, de la part des producteurs de THE MACHINIST, réalisé par Daniel Monzón (HEART OF THE WARRIOR) et co-scénarisé par Jorge Guerricaechevarría (DAY OF THE BEAST, PERFECT CRIME), un collaborateur régulier de Alex De La Iglesia. David Norton (Timothy Hutton) est un auteur à succès, en tournée promotionnelle, qui remarque une vague anormale de suicides se produisant dans son entourage. Sa fiancée reçoit un mystérieux appel téléphonique. Brusquement, elle plonge vers sa mort du balcon de leur chambre d'hôtel. Qu'est-ce qui a bien pu l'inciter à agir ainsi? Alors que David cherche désespérément une explication, les gens se mettent à mourir autour de lui, inexplicablement poussés au suicide. David se voit contraint de jouer le héro réticent d'une de ses histoires, mais cette fois-ci, il ne sait rien de son dénouement.

 

THE LOST
USA Réa: Chris Sivertson, 2005

Première canadienne, en présence du réalisateur Chris Sivertson
Une réalisation stylisée et un sujet controversé qui vous feront scruter les abîmes les plus ténébreux de la délinquance narcissique et de l'insensibilité adolescente. Ce film témoignant de la descente aux enfers de la tuerie a bouleversé les cinéphiles partout où il a joué. Le réalisateur Chris Sivertson a choisi de centrer son film dans une période qui combine des éléments de l'Amérique des années 50 et une touche résolument moderne et parsemé de références à diverses périodes, de sorte que le résultat final est intemporel. Cette époque métaphorique indéterminée sied parfaitement au sujet traité: l'affreuse vérité de la violence transcendant les générations. Ce film est basé sur un roman de Jack Ketchum, dont on a publié des extraits dans The Outlaw Bible of American Literature (aux côtés d'Henry Miller, William Burroughs, Hunter S. Thompson et autres), et produit par Lucky (MAY) McKee, réalisateur du film de THE WOODS présenté en première nord américaine dans le cadre de ce festival.

 

NEIGHBORHOOD WATCH
USA , Graeme Whifler, 2005

Première canadienne, en présence du réalisateur Graeme Whifler
Cette pastiche de comédie noire et de films d'horreur dépeint les problèmes subis par un couple avec leur voisin chrétien fondamentaliste de droite lesquels escaladeront vers des extrêmes grotesques. Ce premier long-métrage, de l'homme qui a scénarisé SONNY BOY et a réalisé des vidéos expérimentaux pour The Residents, est oeuvre audacieuse et névrosée qui débute comme une comédie ironique, s'enfonce un brin dans le sordide, continue de faire sourire, présente des éléments sexuels complètement pervers, fait diversion à l'aide d'un humour grossier souvent bienvenu, pour finalement plonger le spectateur dans une violence totale. Ce film ébranlera des inébranlables et jettera les autres par terre.

 

PUSHER 3
Danemark, Nicolas Winding Refn, 2005

Première montréalaise, en présence du réalisateur Nicolas Winding Refn
À aucun prix, vous ne voulez manquer ce puissant chef-d'œuvre de crime urbain retraçant la déchéance absolue en quelques 24 heures à peine d'un dealer, interprété par le brillant acteur croate Zlatko Buric dans e rôle d' un junkie qui ne demande rien de plus que d'arrêter la drogue tout en demeurant l'un des importants de tous les receleurs d'héroïne de Copenhague. La trilogie de Nicolas Winding Refn est une vaste étude du monde interlope au Danemark. Pusher 3 est l'un des drames criminels les plus authentiques depuis la belle époque de Scorsese où chaque film est en relation avec l'autre seulement à travers quelques personnages périphériques qui habitent le même univers. Des personnages biens construits et les performance de groupes «en immersion totale» ont toujours été la carte de visite de Refn. Le réalisateur réfléchie sur le « melting pot » culturel danois avec plus de la moitié des dialogues dans des langages autres que le danois - le polonais, le serbe, l'arabe et l'albanais. Un film courageux, violent, honnête et habité d'une humanité (doublé d'un sens de l'humour mélancolique) qui vous surprendra tout autant les sombre surprises qu'il vous réserve.

 

WILD BLUE YONDER
Allemagne, Werner Herzog, 2006

Première canadienne
«Je veux me servir de l'image et du son d'une façon que vous n'avez jamais vue.» sont les mots que Werner Herzog emploie pour décrire son hypnotique nouveau film de science-fiction/fantaisie. Brad Dourif incarne un extraterrestre déchu, échoué dans une ville fantôme du sud de la Californie («On a construit un centre d'achat ici, mais personne n'est venu magasiner») et cuvant des conspirations de la CIA, les secrets de Roswell et les antiques voyages célestes. Herzog s'approprie des extraits inédits (un lancement de la NASA de 1989 pour une mission «interstellaire», des images sous-marines de la glace de l'arctique pour le monde extraterrestre, etc.), accompagnant ces visions étranges avec une des bande-sonore des plus hypnotiques. Un gagnant méritant du festival du film de Venise.

 

THE WOODS
USA, Lucky McKee, 2006

Première Nord-Américaine, en présence du réalisateur Lucky McKee
Un film du réalisateur de MAY. L'entrée hautement attendue dans les ligues majeures de la production studio du héros du cinéma indépendant Lucky McKee, est un film à propos de la sorcellerie dans un mystérieux pensionnat pour filles. Le film met en vedette Agnes Bruckner, Patricia Clarkson ( Wendigo Dogville ), et Bruce Campbell ( Evil Dead ) et a été tourné à Montréal utilisant plusieurs artisans de notre industrie locale, et ce, tant à l'arrière qu'à l'avant de la caméra.

 

Une soirée avec le légendaire bédéiste underground JIM WOODRING

Hilarant, mystérieux, mélancolique, mystique et hypnotique, virtuellement palpitant de profondeur et de fécondité, d'émerveillement et d'esprit – les mots ont peine à décrire l'abasourdissant art psychédélique du bédéiste et illustrateur américain Jim Woodring, que Fantasia est fier de présenter en chair et en os au festival cette année!
Suivant une représentation spéciale de Visions Of Frank , une collection japonaise d'adaptations animées des bédés de Woodring, celui-ci ne se contentera pas de nous entretenir sur l'art et la vie, il nous offrira un extra très, très spécial. «Lazy Robinson» est une présentation audio-visuelle qui consiste, selon Woodring, «en une série de dessins au fusain représentant des objets inorganiques flottant dans le noir et qui se fondent les uns dans les autres». Ne ratez pas cette précieuse chance de côtoyer Woodring et son art d'aussi près - se faire tordre l'esprit de manière si particulière est rarement aussi divertissant!

 
La Nouvelle Vague Britannique

Montréal, le 28 juin 2006 – Le cinéma d'horreur britannique a longtemps été réputé pour ses films axés sur les psychologies des personnages, pour ses distributions solides d'acteurs et pour ses atmosphères évocatrices qui ensemble amènent une crédibilité certaine à ses scénarios parfois des plus loufoques. Les films de genre anglais des années 50 et 60 se démarquaient des productions américaines de l'époque en transposant vampires, loups-garous et autres créatures de la nuit dans un monde réaliste de personnages crédibles. Rarement légers, ces films s'inspiraient fortement de la tradition théâtrale ce qui leur conférait une qualité shakespearienne.

Cette nouvelle vague de cinéastes britanniques de genre a su perpétuer la tradition nationale pour les films principalement axés sur la psychologie des personnages, l'unifiant avec la récente férocité viscérale démontrée par les nouveaux films d'horreur américains. Les résultats sont souvent stupéfiants, et plusieurs de ces films de genre britanniques se classent parmi les œuvres les plus fortes des derniers 12 mois.

 

THE DESCENT (Film d'ouverture officiel)
G-B, Neil Marshall, 2005

Première canadienne
Plusieurs femmes en expédition dans une cave se retrouvent enfermées dans celle-ci, suite à un éboulis qui a bloqué la sortie. Le seul moyen possible de trouver une sortie est de descendre plus profondément. Alors que la claustrophobie monte à des extrêmes suffocantes, leur mauvaise situation tourne brutalement à l'enfer lorsque les femmes réalisent qu'elles sont suivies par une espèce séculaire oubliée. Intense à vous en couper le souffle, complètement centré sur les personnages et incroyablement captivant, The Descent a été largement proclamé comme le film d'horreur le plus effrayant de l'année, ce qui est un euphémisme. C'est en fait l'un des films d'horreur les plus efficaces de la dernière décennie.

 

ISOLATION
G-B, Billy O' Brian, 2005

Première montréalaise
Dan Reilly est un fermier irlandais en panne d'espoir et d'options. La ferme ancestrale, jadis la fierté familiale, ne lui permet plus de gagner sa vie. Les seuls visiteurs: huissier et banquier. Reilly capitule, la corde au cou, il vend son maigre troupeau de vaches à une firme de recherche en génétique et reproduction animale. Un film troublant et claustrophobique, à propos d'une expérience sur l'ADN qui a tourné horriblement mal dans une ferme irlandaise. Le film est exécuté avec un ton sérieux et pragmatique, ce qui fait qu'il n'est pas difficile de croire ce scénario, qui n'est pas si tiré par les cheveux (le monstre du film a été créé en fusionnant simplement deux mutations de bétail actuelles et bien documentées). Isolation pose une question étonnement effrayante : que mangez-vous ?

 

THE LIVING AND THE DEAD
G-B, Simon Rumley, 2006

Première nord-américaine en présence du réalisateur Simon Rumley
Faisant son introduction en Amérique du Nord après un lancement fort au festival de films de Rotterdam de cette année, ce film est un cauchemar hallucinatoire. Longleigh est une grande maison anglaise un peu décrépite, dans laquelle vit une famille d'aristocrates tout aussi décrépite: Donald, le patriarche (Roger Lloyd-Pack), Nancy, son épouse malade et toujours alitée (Kate Fahy), et leur fils, James, souffrant de schizophrénie et d'un handicap mental. Afin de trouver un acheteur sérieux pour sa demeure, le père se rend à Londres, et s'absente plusieurs jours, laissant sa femme aux soins d'une infirmière, et s'assurant que James comprend sa médication. Une fois Donald parti, James fait immédiatement des erreurs de dosage. Il décide de guérir sa mère (puisqu'il est, maintenant, l'homme de la maison), ce qui prouvera à ses parents qu'il est une personne fiable et apte à prendre soin d'une personne malade. Donc, il jette dehors l'infirmière de sa mère et il décroche le téléphone: tout cela n'augure rien de bon. Le film est telle une production de Merchant Ivory, mais réalisée par Darren Aronofsky.

 

WILDERNESS
G-B, Michael J. Bassett, 2006

Première nord-américaine en présence du réalisateur Michael J. Bassett
Ce captivant hybride de genre, qui s'apparente à un croisement entre LORD OF THE FLIES, FRIDAY THE 13th et DELIVERANCE, suit un groupe de prisonniers (un bel assortiment de désadaptés sociaux, de violeurs récidivistes, de voleurs à la tire, et de néo-nazis) pourchassés sur une île abandonnée par un bourreau anonyme. Ses fortes performances d'ensemble et ses scènes chocs horriblement inventives projettent ce film à travers la stratosphère. Après son film-révélation intitulé D eathwatch , Wilderness est le second film de genre de Bassett, confirmant son statut de maître au sein de la nouvelle vague du cinéma d'horreur britannique. Pas étonnant, dans ce cas, que New Line ait retenu ses services pour diriger la suite du récent The Hills Have Eyes .

 

Les films BROKEN (2006) de Simon Boyes & Adam Mason et EVIL ALIENS (2005) de Jake West seront également présentés dans le cadre de cette série.

 
Section courts métrages

Montréal, le 28 juin 2006 - Le festival désire solidifier davantage sa position comme un important diffuseur de courts métrages. C'est pourquoi nous sommes heureux de présenter cette année un nombre record de programmes de courts métrages :

•  Au-delà de l'animation

•  Celluloid Experiments

•  DJ XL5's Zappin' Party Cavalcade

•  Liberté, Égalité, Fantastique: Courts métrages Français et Belge

•  Prends Ça Court!

•  Québec DIY (Volet Anglophone)

•  Québec DIY (volet Francophone)

•  Small Gauge Trauma 2006

•  Les Gros Bras font du cinéma 2006

•  Un film, Genre …

•  The Visions Of Jim Woodring

•  Vitesse Lumière 2006

•  Vive Le Court Libre: Courts-métrages Québécois Bloc 1

•  Vive Le Court Libre: Courts-métrages Québécois Bloc 2

•  Worlds Of Wounded Clay: The Films Of Robert Morgan

 
La programmation russe

Montréal, le 28 juin 2006 – Un échantillon des nouvelles tendances avant-gardistes du cinéma russe de genre annonçant la venue de cette nouvelle cinématographie parmi les pays représentés par notre festival.

 

AZIRIS NUNA
Russie, Oleg Kompasov, 2006

Première nord-américaine
Même s'il est peu connu sur nos rivages, Sergei Lukianenko est une célébrité dans sa Russie natale. En fait, on peut facilement dire que Lukianenko est le principal responsable de l'actuelle flambée de films de genre russes. Lukianenko est un auteur de science-fiction et de fantaisie de grande renommée, mieux connu sur notre continent comme l'auteur des romans et des scénarios qui ont donné naissance à Night Watch et à sa suite, Day Watch . Grâce à son mélange de science-fiction et d'action, Aziris Nuna est une grande aventure étincelante qui prouve que Lukianenko peut également faire dans la douceur tout en étant efficace.

 

JUNK
Russie, Denis Neimand, 2006

Première nord-américaine en présence du réalisateur
Jadis journaliste vedette, la jeune Muscovite Marina songe à changer de boulot. On l'envoie faire une dernière entrevue avec un prédateur sexuel, meurtrier psychopathe à la veille de son incarcération… Hésitant, Marina finit par accepter, mais le jour de son entrevue, le psychopathe s'évade et entraîne Marina avec lui, suivi d'un policier, dans un village perdu habité par des rejets de la société, des prédateurs et des criminels dangereux. Dès la séquence titre, une chose est claire: le réalisateur Denis Neimand a une vision. Le film possède une somptueuse cinématographie, la tension est palpable, et Neimand y inclut une panoplie de scènes d'action, révélant son aise derrière la caméra. Si le jeu des acteurs se mêle à une trame narrative qui nous est familière, c'est seulement pour mieux nous préparer à une fin des plus surprenantes.

 

SHADOWBOXING
Russie, Aleksei Sidorov, 2006

Première nord-américaine
Artem incarne la relève de la boxe. Véritable héros populaire, Artem devra affronter le Champion Américain. Quand Artem refuse un contrat multi-combats proposé par l'imprésario de son adversaire, le match commence réellement. Pour Artem, la fierté l'emporte sur la victoire. Défait et aveuglé, notre boxeur aura à ses trousses, des "dealers" de dope, la police et son ex-manager. Dans un style digne de Bruckheimer, Shadowboxing joue avec la magie tape-à-l'œil d'un film d'action américain: acteurs charismatiques, décors démesurés, et scènes d'action époustouflantes. Shadowboxing est une critique de la Russie moderne, en prise avec le rêve que lui proposait le capitalisme sauvage d'Oncle Sam et la mainmise du crime organisé sur le commerce local.

 

VIY
Russie, Konstantin Ershov, Giorgi Kropachyov, Aleksandr Ptushko, 1967

Nouvelle copie 35 mm en présence du restaurateur du film Alla Verlotsky
Viy , adapté d'une nouvelle de Nikolai Gogol, est l'un des premiers films influents traitant de «possession» bien avant The Exorcist . Viy est percutant dans sa façon de mélanger le fantastique avec un style évoquant les débuts de l'histoire du cinéma soviétique, particulièrement son esthétique post-révolutionnaire. Néanmoins, ce qui risque de marquer les cinéphiles sont les trois nuits progressivement plus horribles que passe Khoma dans l'église à combattre l'esprit maléfique possédant le corps de la jeune femme. Les deux premières étapes sont des exercices de représentation du surnaturel par les mouvements de caméra, tandis que le volet final éclate en un ouragan de jeux d'ombres expressifs, d'animation image par image, de décors savamment conçus et autres effets spéciaux dans une séquence inoubliable où l'enfer se déchaîne littéralement.

 
Le cinéma d'auteur contemporain d'animation stop-motion

Montréal, le 28 juin 2006 – Le cinéma est littéralement né dans le fantastique (nous pensons au Voyage Dans La Lune (1902) de Méliès ou à Frankenstein ( 1910) d'Edison) et l'animation image par image ( stop motion ) a évolué en parallèle avec le cinéma pour créer un art unique et inusité. Maintenant délaissé au détriment de l'animation par ordinateur, l'art du stop motion survie grâce à une poignée d'artisans passionnés qui utilisent cette forme artistique pour exprimer leur vision. Pour notre dixième anniversaire, nous éprouvons le besoin de rendre un hommage à quatre auteurs contemporains d'animation stop motion .

  BLOOD TEA AND RED STRING
USA, Christiane Cegavske, 2006

Première canadienne
Un chef-d'œuvre de cinéma d'animation indépendant, stupéfiant et Lynchéen, a pris 13 années pour être complété : il a été écrit, produit, animé et réalisé par une seule femme, armée d'une simple Bolex 16 mm, d'une carte de crédit et qui a construit tous les personnages et les décors nécessaires pour exprimer sa vision. Avec le ton d'un cauchemar d'enfant, le film suit un groupe de créatures à bec qui construisent une poupée, cousent un œuf dans son ventre et l'accrochent, tel le christ, à un chêne. La figurine est volée par une bande de souris aristocratiques se transportant dans une voiture tirée par des tortues, menant les créatures à bec dans une quête irréelle pour la retrouver. Un triomphe de passion créative, débordant d'émerveillement, tordant de folie et porté par une imagination débridée, le tout sans dialogue.

 

LUNACY
République Tchèque, Jan Svankmajer, 2005

Première canadienne
La dernière production du surréaliste Tchèque Svankmajer (ALICE, FAUST, LITTLE OTIK) adapte librement les écritures du Marquis de Sade et d'Edgar Allan Poe, pour créer une comédie noire et puissante, à propos des perceptions sociétales de liberté et de maladies mentales, tout en dénonçant la manipulation institutionnelle et les attributs que les gens sont prêts à accepter comme étant bons ou mauvais.
Venant de Svankmajer, ce n'est pas une surprise que ces sujets soient parfois livrés à l'aide de cerveaux de cochons animés en stop-motion, de yeux de vache et de tranches de viande pourrissante. Le film le plus radical et subversifde Svankmajer. Le réalisateur profite de l'occasion pour dénoncer le doux lavage de cerveau de plusieurs institutions psychiatriques qui prétendent détenir la seule définition de ce que sont le Bien et le Mal  

 

WORLDS OF WOUNDED CLAY: THE FILMS OF ROBERT MORGAN
G-B, Robert Morgan

En présence du réalisateur Robert Morgan
Feront partie de la séance: Man In The Lower-Left Hand Corner Of The Photograph (1997), The Cat With Hands (2001), The Separation (2003) et Monsters (2004), suivi d'une discussion extensive avec le réalisateur.

Le britannique Robert Morgan est un des réalisateurs de genre les plus visionnaires de nos jours, mais les chances sont que vous n'en ayez jamais entendu parlé, notamment à cause du piètre état de la distribution de courts métrages. Chacun de ses courts capture l'essence de la fascination d'un enfant avec la mort, la difformité, la décrépitude et la fusionne avec de sombres réflexions philosophiques et les peurs adultes. Imaginez une union entre les sensibilités de David Cronenberg, Ingmar Bergman, Tim Burton, Clive Barker, Salvador Dali et les frères Quays, et vous aurez partiellement une idée du pur génie de l'œuvre de cet homme. Ses films gagnent des prix partout où ils sont présentés, THE SEPARATION en a d'ailleurs gagné 15 à lui seul, dont un à Fantasia. Nous sommes très heureux d'accueillir Morgan à Montréal afin qu'il puisse partager avec vous sa filmographie complète, dans une présentation spéciale.

 
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