The Descent relate l'odyssée cauchemardesque de six amies dont l'exploration d'une vaste caverne tourne au désastre lorsque un éboulis bloque la sortie et les enferme plus de quatre km sous terre. Elles devront alors faire face à leurs peurs, leurs ressentiments ainsi qu'à d'étranges et dangereuses créatures cannibales. Le Titre Descent souligne autant pour « une descente » dans une caverne, « une descente » dans un cauchemar qu'« une descente » dans la folie
Après les maisons délabrés, la mer, l'espace intersidérale… et les banlieues américaines. Les caves souterraines sont le nouveau terrain de chasse pour « Les créatures immondes et visqueuses à la poursuite de chair fraîche comme le démontre The Descent et aussi la production hollywoodienne tout aussi récente The Cave . The Descent ne réinvente pas la roue mais il s'avère être une production des plus efficace, ingénieuse, qui réussit admirablement bien à recrée l'atmosphère à la fois claustrophobique et féerique des cavernes. Une sorte de mélange astucieuse et bien mener entre Alien et Delivrance .
Composé d'un groupe de six personnages féminin dont ce démarque la vulnérable Alex Reed et surtout Natalie Medoza jouant le rôle d'une garce fonceuse (la Ripley du film), la plupart des personnages s'avère assez sympa impliquant intensément le spectateur dans leur excursion qui tourne au cauchemar plein d'effroi, de sursauts et de scènes gores bien juteuses, avec quelques bons retournements surprises. Bien qu'il y ait ici et là quelques effets « sursauts » un peu prévisibles et faciles, le film n'est pas gâché par l'usage intempestif d'effet CGI (comme l'a été le calamiteux The Cave ) l'horreur étant susciter essentiellement par des décors, la mise en scène, d'excellent maquillage et bien sur le jeu intense et troubles des acteurs. Pour moi The Descent c'est le Haute Tension de 2006.
A noter que la version offerte au festival est tronqué de sa « vraie » fin originale de 20 secondes qui donne une autre tournure au film. Même si elle parait au premier abord assez convenue la fin retenue demeure consistante avec le récit et pourvoit un bon dernier petit choc.
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