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Critiques Express

Dragon Lord    (1982)
En 1982, après des échecs personnels aux Etats-Unis, Jackie Chan se lance dans la réalisation de son nouveau film. D’abord intitulé Young Master In Love, le film prendra finalement le titre de Dragon Lord. Dragon lord est à La Danse du lion ce que Drunken Master est au Chinois se déchaîne : des films similaires par leurs castings, leurs décors et le ton général. Néanmoins, Dragon Lord est un film à part dans la filmographie de Jackie Chan. Ceux qui voudront assister à une Kung Fu Comedy remplie de combats n’y trouveront pas leur compte. C’est d’ailleurs ce qui lui vaut une mauvaise réputation chez les fans de films d’arts martiaux. Et pourtant, à y regarder de plus près, Chan nous offre encore une fois une Kung Fu Comedy réussie. Comme il est dit plus haut, le rythme du film est complètement inhabituel : la construction rappelle La Hyène intrépide ou Drunken Master. Cette fois Chan privilégie la comédie et les scènes d’action ne sont qu’au nombre de quatre ou cinq (ces scènes comptent d’ailleurs parmi les plus spectaculaires de la carrière de Chan).

Jackie Chan interprète un jeune garçon encore plus juvénile que dans ses films précédents, et dont les actes seront en grande partie guidés par son amour pour une fille. Fait assez rare, un personnage féminin tient un rôle un peu plus important qu’à l’accoutumée et Chan passera tout le film à essayer de conquérir la belle. C’est là toute la ligne directrice du film : Chan et ses amis sont des adolescents qui ne pensent qu’à s’amuser et qui, pour essayer d’impressionner les filles, s’attireront des ennuis notamment auprès de Wang In Sik (qui rempile dans le rôle du méchant pour notre plus grand bonheur) et de sa bande.
Finalement, sans avoir recours à beaucoup de combats, Chan a réalisé un film rythmé et frais. Les scènes où le héros et ses amis se comportent comme des gamins, essayent de faire les beaux devant les filles ou se font rappeler à l’ordre par le père de Jackie Chan (Tien Feng) sont franchement jubilatoires. Bien qu’utilisant un humour que l’on commence à connaître, l’acteur fait mouche une fois de plus. Dans le rôle du meilleur ami de Chan, on trouve l’acteur Mars. Cascadeur et collaborateur de longue date de Jackie Chan, il est parfait dans le rôle de l’ami fidèle, son physique de nounours sympathique collant parfaitement avec le personnage.

Côté scènes d’action : Chan et son équipe de cascadeurs se sont surpassés. Peu nombreuses, elles sont spectaculaires et ambitieuses. En effet, dans le film le héros n’est pas seulement un adolescent turbulent, c’est aussi un grand sportif qui participe à toutes les compétitions organisées dans son village. Dès la première scène du film, il participe à une épreuve qui consiste à monter en haut d’une tour afin d’y prendre un ballon et de le ramener dans son camp. La scène est très réussie et le nombre de cascadeurs utilisé est conséquent. Dans une autre scène, Chan participe à une sorte de match de football dans lequel le ballon est remplacé par un volant : encore une fois on ne peut être que sidéré par la technicité, la dextérité avec laquelle les cascadeurs et Chan lui-même transcendent toutes leurs folles idées. Egalement très impressionnante la scène où le héros essaye de récupérer son cerf-volant sur le toit de la maison des bandits qui, entendant du bruit, transpercent le plafond à l’aide de lances obligeant Chan à les éviter en faisant toutes sortes de cascades et pirouettes. Et puis, bien entendu, le final se déroulant dans une grange face à Wang In Sik, final pendant lequel les acteurs s’en donnent à cœur joie. Et on a vraiment mal pour eux. Utilisant toutes les ressources qu’offre le décor, Chan réalise une scène de combat monstrueuse, dans laquelle tout son talent de chorégraphe-cascadeur est mis à contribution. Il ne reviendra à ce style de combat que dix après à l’occasion de Drunken Master II.

Dragon lord sera un cuisant échec qui bouleversera totalement la carrière de l’acteur. Fini pour lui les films de Kung-fu traditionnels, Jackie Chan sera remis sur les rails par son ami Sammo Hung. Grâce à lui, l’acteur repartira de plus belle en réalisant ses meilleurs films durant la deuxième moitié des années 80.
Denis Gueylard 10/30/2005 - haut

Dragon Lord    (1982)
Dragon Lord est une réelle déception. Pour sa deuxième réalisation (après le jouissif bien qu’imparfait The Young Master), Jackie Chan reprends les vieilles ficelles qu’il a déjà maintes fois utilisées : il est jeune, dissipé, fils d’un sévère notable, est titillé par la gent féminine qu’il n’ose pas aborder, a un fidèle ami avec lequel il se dispute, doit protéger son pays des voleurs d’objets d’art (ce thème sera récurrent dans son œuvre : Drunken Master II, Rush Hour…), etc. Rien de neuf, donc.
Les arts martiaux auraient pu sauver le film, mais, malheureusement, le premier combat digne de ce nom n’arrive qu’après une heure d’ennui (gags à pleurer, mais pas de rire, interminable partie de football chinois…). Et le seul véritablement intéressant, c’est le combat final !
Dragon Lord n’est même pas à conseiller aux fans de Jackie Chan : c’est un ratage complet, incompréhensible après les superbes Snake In The Eagle’s Shadow et Drunken Master (réalisés, il est vrai par Yuen Woo Ping). Il ne laisse heureusement pas présager qu’un an plus tard, il réalisera son chef-d’œuvre, Project A.
David-Olivier Vidouze 3/1/2000 - haut

Dragon Lord    (1982)
Pour la deuxième fois, Jackie passe derrière la caméra. Il réussit à livrer un film tout à fait intéressant mais qui reste néanmoins une oeuvre de jeunesse. En effet, la structure du film n'est pas bien établie, les scènes s'enchaînent les unes aux autres sans vraiment de liant. Ceux-ci étant dit les scènes d'action sont dèja très soignées, particulièrement le match de foot-badmington qui impréssionne par l'agilité et la dextérité des participants. Un film à découvrir pour pouvoir apprécier l'évolution de l'acteur, du chorégraphe et du réalisateur.
Lai Fen  - haut

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