Hong Kong Cinemagic
Version française English version
 Critiques   Forum   Facebook  
 Personnes
 Films
 Studios
 Lexique
 Vos réglages

Rech. HKCine
Utiliser la Recherche Google
>> Aide

 Réalisateurs
 Acteurs
 Techniciens
 Producteurs

 Arts martiaux
 Action / Polar
 Comédie
 Drame & Opéra
 Catégorie 3

 Shaw Brothers
 Comptes rendus
 Industrie du film
 Culture et société

 Tests DVD Z2 VF
 Tests DVD SB Z2
 Autres Tests DVD
 Bibliographie
 Guide d'achat

 La Catégorie 3
 Héros handicapés
 Le Japon et HK
 Index des Archives

 BOF & Musique
 PDF & E-books
 Livre d'or VIP

 Plan Du Site
 Archives des éditos
 Aide à la Navigation
 Rédaction
 Historique
 Liens Web
 Le ciné HK et nous
 Livre d'or
 Remerciements
 HKCinemagic 2

Statistiques :
11630 Films
19215 Personnes
1448 Studios
230 Articles
82 Interviews
155 Tests DVD
32452 Captures DVD
3722 Vidéos
Critiques Express

Le Vagabond    (1993)
Le début des années 90 a vu le renouveau du film de kung fu, et l’avènement des wu xia pian câblés et filmés sous acides. Parmi cette avalanche de productions, certaines sont des remakes, il n’y a donc rien d’étonnant à voir des films de l’Ogre de Hong Kong, le réalisateur Chang Cheh, être remis au goût du jour.

Après le magnifique Blade Of Fury, réalisé par Sammo Hung, qui transcendait son scénario en surpassant l'original (qui devait cependant plus à Pao Hsu Li qu’à Chang Cheh), c’est au tour de Johnnie To de s’essayer au genre. Bien sûr, ce dernier n'a pas l'expérience en arts martiaux de Sammo Hung, un élément qu’on ne peut écarter au moment de juger son film.

Reprenant plus ou moins librement l’intrigue d’un des plus grands classiques de Chang Cheh, Disciples Of Shaolin, dans lequel Alexander Fu Sheng explosait l’écran, Bare-Footed Kid met en vedette la pop star Aaron Kwok dans le rôle titre. Franchement convaincant dans ses derniers rôles, la star n’a pas toujours été très crédible, et à ses débuts on attendait plus de lui des prestations d’icône qu’un jeu hors du commun. On pense notamment à son rôle de Silver Fox dans Saviour Of The Soul, qui symbolisait alors la façon la plus pertinente de l’employer.

Néanmoins, l’acteur créé la surprise dans ce film, exprimant la naïveté de son personnage sans en faire un simple d’esprit, avant de se déchaîner dans un climax enragé, toujours avec autant de conviction. L’alchimie avec les autres acteurs fonctionne tout à fait, même si les relations entre le héros et les seconds rôles manquent de profondeur. C’est d’ailleurs surtout le lien qui unit le personnage de Maggie Cheung, d’une grande élégance ici, à celui de Ti Lung, qui marquera le plus. L’acteur vétéran de la Shaw Brothers manifeste une fois de plus une présence majestueuse et un maintien chevaleresque, et c’est toujours avec un grand plaisir qu’on le voit sortir son sabre.

L'histoire, classique, se suit et fonctionne grâce aux acteurs, mais sans être trop prenante. On est loin de la rage de Chang Cheh et de son panache. L’ascension sociale au centre des Disciples Of Shaolin est bien terne, et l’évolution du héros n’est pas très convaincante. On notera un changement radical dans la trame, les destins des personnages n’étant plus les mêmes. En ce sens, Bare-Footed Kid est d’ailleurs bien moins audacieux que le film dont il est le remake.

Les combats, finalement peu nombreux et souvent courts sont plutôt bons, certains passages étant même très bons, ce qui reste le gros point fort du film, mais on en aurait aimé tellement plus. Même le final est vite expédié, provoquant une grande frustration. Cependant, sa violence le rend efficace, même si le drame final n’a pas autant d’impact que dans Disciples Of Shaolin.

Alors que le côté bon enfant du début devrait amener un crescendo qui exploserait dans un final d'une brutalité digne de l'ogre, on a droit à un combat tragique mais sans éclat. Les cadrages et le montage sont trop approximatifs pour nous faire profiter du spectacle, et pas assez inventifs pour exprimer l'intensité qu'on perçoit dans "legend of the wolf".

Bare-Footed Kid est un remake décevant, qui ne surpasse jamais l’original, mais dans lequel les acteurs jouent avec une telle conviction que l’ensemble reste divertissant.
Léonard Aigoin 3/19/2010 - haut

Index de la page
 3/19/2010 Léonard Ai...

 Publicité avec Google AdSense   Participer au site   Contact   FAQ   Utilisation contenu du site   Disclaimer   Rapport d'erreur  
copyright ©1998-2013 hkcinemagic.com