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Interview Terence Yin : alive not dead artist
Heavenly Kings - parodier l’industrie 1/1 - Page 4
Infos
Auteur(s) : Arnaud Lanuque
Date : 28/12/2008
Type(s) : Interview
 
 Liens du texte  
Personnes :
Conroy Chan Chi Chung
Andrew Lin Hoi
Daniel Wu Yin Cho
Films :
Heavenly Kings
 
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HKCinemagic: Comment vous est venu cette idée de réaliser un faux documentaire/film Heavenly Kings(avec Conroy Chan, Andrew Lin, Terence Yin et Daniel Wu)?
Terence Yin: En fait tout est venu d’Andrew Lin. Il voulait faire un film sur un boys band, au début on ne pensait pas à l’aspect documentaire du film. Mais l’idée était plutôt de faire un film sur un boys band pour illustrer le problème que connait l’industrie de l’entertainment hongkongais.
 
HKCinemagic: Cela ne visait que l’industrie de la musique ?
Terence Yin: L’industrie de la musique était supposé sous entendre certaines choses sur l’industrie du Cinéma, les deux étant très liées ici. On a tous trouvé l’idée excellente mais comme ça a été lancé lors d’une soirée, un an plus tard on avait toujours rien fait. On s’est retrouvé ensuite pour en reparler et voir si on continuait sur cette lancée ou pas. Ce qui a été le cas mais entre temps le projet a changé et ça nous a pris trois ans pour que tout prenne forme. Au début, on a discuté du projet avec des scénaristes, des réalisateurs et après avoir lu l’un de ces scénarios on s’est rendu compte que ça ressemblait à un autre film made in Hong Kong. A part mon expérience passée dans la musique, aucun du groupe n’était chanteur à la base alors que savions-nous du monde de la musique pour pouvoir en faire un film ? C’est à partir de là qu’on s’est dit qu’on n’avait qu’à le faire pour de vrai en quelque sorte mais sans le dire à qui que ce soit. On a donc formé le boys band "Alive" et pour faire des économies on a décidé de filmer tout le processus de création de notre groupe et c’est comme ça que l’idée de réaliser un faux documentaire est venue. Petit à petit les idées se sont assemblées et en tant que groupe on a commencé à gagner de l’argent et investir pour la musique, les clips, puisque nous avions peu d’aides pour produire le film.
Je me suis investi beaucoup sur ce projet et avec Daniel Wu, on a développé pas mal de choses. Il est parti en Afrique où il a écrit le scénario et pendant ce temps-là je me suis occupé de la création du site du groupe Alivenotdead. On a filmé tout ce processus et pendant 6 mois on s’est occupé du montage.
 
 
HKCinemagic: Comment avez-vous décidé de montrer ce qui était vrai de ce qui était faux ?
Terence Yin: On a filmé pendant un mois et demi à peu près, en même temps que nous nous produisions à la télé à Hong Kong, Taiwan et Shanghai. C’est une fois que nous avons regardé les rushs qu’on a pu voir les bases de notre histoire et développer ensuite le reste et créer tout ce qui devait faire parti du film en finalité. Vu qu’on s’était filmé pendant les enregistrements, les clips, on avait beaucoup de matière et ce sans oublier les trois concerts qu’on avait donnés qui montrait bien les relations qui existaient dans le groupe. Et puis après on a interviewé des chanteurs qui nous permettaient de parler de tous les aspects de l’industrie musicale.
 
HKCinemagic: Est-ce que ces gens étaient au courant de vos intentions ?
Terence Yin: Oui, tout le monde l’était. On leur a tous posé 30 questions qu’avec Daniel nous avions trouvées intéressantes à la base.
 
HKCinemagic: Vous êtes tous les quatre producteurs de ce film, comment avez-vous pris les décisions ?
Terence Yin: Il y avait même plus de gens impliqués dans ce projet et notre compagnie [de management] nous a beaucoup aidé. En gros, Andrew était notre directeur artistique, il a fait pas mal de choses qui étaient plus en rapport avec le groupe qu’avec le film, c’est même lui qui a dessiné notre logo. Conroy Chan a pas mal participé également dans l’échange d’idées et de concepts. En fait, chacun pouvait prendre des décisions à partir du moment où il était à même de le faire. Mais en définitive ça a été un véritable travail de groupe.
 
 
HKCinemagic: Je suis étonné d’apprendre que votre compagnie vous a aidé étant donné que ce n’est pas un film commercial classique et qu’en plus il y a une grosse critique de cette industrie.
Terence Yin: Je pense qu’ils ont tout de suite compris que nous étions loin d’être ignorants, que nous n’étions plus des enfants mais plutôt des gens responsables qui savions exactement où nous allions. Ils nous ont laissé beaucoup de liberté. Mais même d’un point de vue managérial, Daniel a quand même gagné le prix du meilleur réalisateur pour Heavenly Kings. Donc même si ça n’a pas été un gros succès commercial, nous n’avons pas perdu beaucoup d’argent. Nous avons reçu une bonne critique et nous sommes tous fiers de la récompense que Daniel a reçue, ça lui a ouvert une nouvelle voie dans sa carrière. Il a fait un très bon boulot et j’adorerais le voir réaliser de nouveau quand il en aura la possibilité.
 
HKCinemagic: La blague [un vrai faux boys band] a tout de même duré plus d’un an. N’était-ce pas un peu difficile de garder en tête l’idée originale de la création d’Alive vu le succès grandissant que votre groupe connaissait ?
Terence Yin: Non mais quand notre film est sorti et que les medias ont réalisé que tout était faux, ils nous l’ont bien fait sentir. Ce n’était pas notre intention de les tester, on voulait juste dépeindre le fonctionnement de ce système. Et à Hong Kong, beaucoup d’histoires ne sont pas vérifiées [dans les journaux], il suffit de balancer un sujet et ils écrivent dessus. Ce que nous avons montré c’est que les artistes eux-mêmes peuvent créer des choses fausses pour utiliser le système, tout comme le font les grosses compagnies. Nous étions le premier groupe à le faire et à le montrer tel que cela existe mais l’idée centrale du film n’était pas ça. Mais les médias ont préféré rester là-dessus et aujourd’hui encore on sent les répercussions.
 

Conroy Chan, Terence Yin, Andrew Lin et Daniel Wu
 
HKCinemagic: Votre personnage dans le film est un peu le playboy de service qui est l’image que vous renvoient souvent les magazines people de Hong Kong. Etait-ce fait exprès ?
Terence Yin: Oui. Ce qui était motivant justement c’est que Daniel a travaillé nos personnages en nous demandant d’être nous-mêmes et en même temps de ressembler un peu à l’image véhiculée sur nous par les médias. Le public pense, à cause des médias, que je suis toujours entourée de plein de filles, que je passe ma vie à faire la fête et que je suis tout sauf responsable. C’est la perception que les médias ont de moi et on a donc décidé de jouer avec ça. Une des difficultés sur ce film a été de prendre en compte les expériences passées de chacun et pour moi il s’agissait de l’enregistrement du CD que j’avais fait il y a quelques années. Ca a été compliqué parce que je ne voulais pas que ceux qui avaient travaillé avec moi là-dessus dans le passé se méprennent sur mes intentions. Je n’ai pas beaucoup aimé ce passage dans le film et j’ai du en parler aux gens après pour expliquer que je n’avais pas aimé toute la promotion autour de ce CD mais que j’avais aimé tout le processus [d’enregistrement avec eux] et qu’aujourd’hui les gens de cette époque font toujours parti de ma vie.
 
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