HKCinemagic : Votre
premier film était Snake Charmer. Etait-ce un autre type de pression comparé à vos précédents boulots à la TV ?
M Y : C'était en fait bien plus facile parce que ce n'était pas en direct, le son n'était pas pris en direct et il y avait un script, contrairement aux séries TV où vous avez constamment de nouveaux scripts. Mais une chose qui était difficile est que, à la TV, il y a différentes caméras donc tout était plus… dans l'ordre… dans une séquence. Mais avec le film, je faisais une prise ici, une autre là. Donc pour un grand nombre de réactions, je ne savais pas toujours exactement pourquoi je devais les faire. Et il y avait aussi la barrière de la langue. Le réalisateur changeait une ligne ici ou faisait quelque chose de différent et je ne savais pas quel rôle je jouais réellement. Pour cela, ce fut dur pour moi.
HKCinemagic :Est-ce que les serpents vous posèrent problème ?
M Y : Non, ils n'en posèrent pas parce que quand j'étais plus jeune mes cousins avaient des serpents pour animaux domestiques. Donc j'ai grandi avec des serpents. Ils avaient de la chance là-bas (sourire) !
Marsha Yuen dans Snake Charmer
HKCinemagic :Snake Charmer ressemble beaucoup aux films de série B américains, d'habitude, ces films d'exploitations se vendent grâce au sexe ou à la violence. Mais celui-ci n'a rien à voir. Pensez-vous que c'est dû aux différences culturelles ?
M Y :
Je pense qu'à Hong Kong les gens sont plus conservateurs. Et la Thaïlande l'est plus que Hong Kong. Et le producteur est un ami ; il ne souhaitait sûrement pas me donner une mauvaise image. Parce que vous pouvez très facilement obtenir une mauvaise image à Hong Kong. Ils ne pensent pas qu'être sexy soit une chose positive. Ils en font quelque chose de très sale. Je pense maintenant, 7 ans après, qu'être sexy est de plus en plus apprécié, plus artistique, dans le sens de sain maintenant. Mais à l'époque, si vous montriez un tout petit bout de votre soutien-gorge, alors les gens pensaient que c'était quelque chose de salace.