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Gen Y Cops (2000) |
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Après un premier "épisode" (Gen X Cops) plutôt médiocre, on pouvait s'attendre à une suite toute aussi ratée. Certes, les acteurs (tous très jeunes), n'ont pas vraiment fait de progrès : ils sont toujours aussi irritants et le fait qu'ils parlent Anglais dans la plupart de leurs dialogues n'arrange pas les choses. Aucune alchimie entre eux, aucune trace de psychologie… les travers habituels d'un film où l'action prime sur le scénario. Un bon point pour les acteurs occidentaux (membres du FBI) qui, pour une fois, ne sont pas ridicules : c'est leur voix que l'on entend et ils se défendent assez bien en matière de kung-fu. Ils sont, de plus, tout à fait intégrés dans le récit. Les seconds rôles sont savoureux, notamment Eric Kot ou Anthony Wong en scientifique chinois. A noter l'arrivée d'un acteur prometteur, Richard Sun, en méchant assez délectable. Un bémol cependant : les femmes ont une nouvelle fois la place de potiches (bien jolies toutefois !). Autant Gen X Cops avait une intrigue qui tirait sur le polar, autant Gen-Y Cops se place sous le signe de la science fiction : on est en effet plus proche de I Love Maria ou Robotrix que de A Better Tomorrow. Heureusement pour les spectateurs, les effets spéciaux sont pour une fois particulièrement réussis, de la pyrotechnie (déjà très présente dans le premier opus) aux trucages scientifiques : le robot RS1 n'est d'ailleurs pas sans rappeler le Robocop de Paul Verhoeven. Les scènes d'action ne sont pas sans reste et sont beaucoup plus abouties que dans Gen X Cops. La mise en scène est sympathique et nous offre quelques beaux mouvements de caméra. Mais ne nous leurrons pas, Gen-Y Cops est un pur produit destinés aux teenagers qui aura du mal à satisfaire les vrais amoureux du cinéma hongkongais. A prendre avec précaution.
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David-Olivier Vidouze 3/1/2001 - haut |
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Gen Y Cops (2000) |
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Je ne pensais pas que le cinéma italien aurait à ce point influencé le cinéma de Hong-Kong. En effet, pour avoir une idée de ce à quoi ressemble le film (si tant soit peu que l’on puisse l’appeler comme ça), il faut imaginer un croisement improbable entre les films du duo comique (re-sic !) Bud Spencer et Terence Hill, Robocop et Jingle Ma (re-re-sic!). C’est difficilement concevable, mais Benny Chan a réussi. Cette suite d’un film déjà insignifiant me fait poser une question : "jusqu’ou s’arrêteront ils ?" Acteurs en roue libre qui n’en peuvent plus de cabotiner (la palme à Sam Lee), musique techno envahissante, scénario interdit aux plus de douze ans (comme le résultat d’ailleurs) filmé comme un clip et monté de manière épileptique (photographie hyper léchée, ralentis, accélérés, tout y passe ! y zont lancé un concours ou quoi ?). Visiblement, Benny Chan cherche à prouver depuis quelques "films" qu'il est capable de délivrer un blockbuster mais dans quel but? Signé avec une major américaine pour devenir un "yes sir" de plus? En tout cas, le fait que l'on y parle plus anglais que cantonais est révélateur de cette volonté de se fondre de plus en plus dans un moule international (americain donc). Allez, encore un effort Benny et avec un peu de chance, toi aussi tu rencontreras Jean-Claude Van Damme pour ton prochain film.
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David Anéas - haut |
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