Un groupe de terroristes utilise des robots pour tenter de dominer le monde. Un inventeur fou (John Sham) et Whisky (Tsui Hark) un ex-membre du groupe vont réussir à prendre le contrôle de Maria, un robot construit à l'image de l'amie d'enfance de Whisky (Sally Yeh), elle-même chef du groupe. Avec l'aide de cette machine, ils lutteront contre les terroristes.
Critique
Roboforce est une comédie d'aventures fantastiques mélangeant Robocop, Métropolis et Bioman (rien que ça). Même si les moyens ne sont pas ceux d'Hollywood au niveau des effets spéciaux, l'esprit manga de la mise en scène permet de s'y attarder. David Chung nous livre un film où l'humour (Tsui Hark, producteur et acteur y est pour beaucoup) et l'action (dirigée par le toujours très aérien Ching Siu Tung) sont omniprésents. A découvrir (c'est un ordre !) si ce n'est pas déjà fait.
Notes
1.
En dépit d'une idée de départ originale, rendre hommage au Metroplis de Fritz Lang, et d'une thématique intéressante, notamment le thème du double traité sur la base d''une opposition homme / machine, cette première incursion dans le domaine de la science fiction n'est pas une grande réussite. Quelques longueurs nuisent à une intrigue passablement décousue qui laisse penser que les problèmes de productions ont dû être nombreux. En outre la musique ringarde et les effets spéciaux très grossiers ont accéléré le vieillissement du film. Cela dit, à son passage au festival de Paris, I Love Maria (baptisé Roboforce pour l'exploitation internationale) a fait sensation. Œuvre sans complexe et délirante, elle incarnait une autre façon de faire du cinéma.