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Dragon blanc    (2004)
Parmi les jeunes réalisateurs en activité à Hong Kong, Wilson Yip fait partie des plus talentueux. Le metteur en scène n’est cependant pas un « auteur » dans la grande tradition Française du genre mais bien un réalisateur Hongkongais typique, touchant à tous les genres pour des résultats à chaque fois inégaux. Si ses incursions dans le polar (Bullets Over Summer, Sha Po Lang) ou le drame (Juliet In Love) se sont avérés très satisfaisantes, on ne peut pas en dire autant de ces tentatives (simili) fantastiques (Skyline Cruisers, 2002, Dragon Tiger Gate).
Avec White Dragon, Yip s’essaye à un nouveau genre : Le Wu Xia Pian. Ce ne sera toutefois pas l’occasion pour lui de rivaliser avec les Swordsman et autres Magic Blade. Car, histoire de limiter les risques au box office, White Dragon est également une comédie romantique, le genre roi auprès du public local. Contrairement aux films de Jiang Hu, il s’agit d’un genre que Yip connaît mieux pour l’avoir pratiqué avec Dry Wood Fierce Fire. Et si White Dragon ne figurera pas parmi les incontournables de la filmographie du metteur en scène, il s’acquitte convenablement de sa tache en signant un film sympathique et distrayant.

Pour sa première incursion dans le film de chevaliers, Yip se plie aux nouveaux standards imposés par les œuvres en provenance de la Chine Continentale. Son White Dragon est donc très soigné visuellement. Photographie travaillée et lieux de tournages authentiques (à Suzhou entre autres) se marient à merveille pour créer une Chine d’époque fantasmée comme on aime à voir. Costumes et décors de studio font preuve du même soin général. Sans atteindre la préciosité d’un Hero, White Dragon affiche une belle esthétique qui flatte au mieux l’œil.
Qui dit Wu Xia Pian dit également combats défiant les lois de l’apesanteur. A défaut de Ching Siu Tung (le maître incontesté du genre), c’est son fidèle disciple Ma Yuk Sing qui s’y colle. Il faut avouer que l’illusion est parfaite. Ma cherche l’esthétisme, joue avec les costumes amples et favorise les mouvements acrobatiques et spectaculaires. Rien de vraiment original pour qui connaît les travaux de Ching Siu Tung dans les années 90 mais un travail de chorégraphie solide et parfaitement adapté au genre.

Tous ces éléments assurent un spectacle de qualité pour l’amateur de Wu Xia Pian. Ce n’est cependant en rien le cœur spirituel du film, davantage un joli habillage censé apporter un peu de nouveauté à une formule établie : Celle de la comédie romantique.
En transposant ce genre populaire et tellement ancré dans la culture locale (la comédie romantique est avant tout urbaine avec des personnages de cadres et autres employés de bureaux) dans l’univers des chevaliers de la Chine ancienne, White Dragon trouve tout naturellement son registre comique dans l’anachronisme. Cette Chine de Wu Xia Pian est donc sur beaucoup de points une version relookée de Hong Kong ! On y trouve un magasin Gucci, un Starbuck médiéval et des jeunes filles toutes préoccupées de shopping et de princes charmants. Ce jeu de décalage et de transposition comique nécessite une certaine connaissance de la culture locale pour pouvoir être déchiffré (reprise de publicités, jeu de mots sur les noms) mais s’avère tout à fait réjouissant une fois bien intégrée.
La partie romance ne profite cependant pas autant de la transposition dans la Chine médiévale. Yip réutilise la formule magique du genre sans parvenir à injecter beaucoup d’originalité en provenance du Wu Xia Pian. Trio amoureux, personnages titres qui se détestent avant de tomber dans les bras l’un de l’autre et autres « il ne faut pas juger sur l’apparence » sont tous là, fidèle au rendez-vous. Grâce à un travail d’écriture efficace et des acteurs rodés (Francis Ng et Cecilia Cheung), la pilule passe à peu près. Dommage quand même qu’un peu plus de recherche n’ait pas été fait dans cette direction.

Reste un film distrayant et sympathique, au croisement des divers genres populaires dans le Cinéma Chinois actuel.
Arnaud Lanuque 3/28/2007 - haut

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 3/28/2007 Arnaud Lan...

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