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Critiques Express

Le Sabre infernal    (1976)
Adaptation d'un roman de Gu Long, écrivain célèbre dont les romans de cape et d'épée ont constitué une source d'inspiration pour les réalisateurs et scénaristes de Wu Xia Pian, The Magic Blade s'est taillé une forte réputation parmi le catalogue des films de sabre de la Shaw Brothers.

Il suffit d'avoir vu Killer Clans pour reconnaître le responsable de The Magic Blade. Les retournements de situations, le soin apporté aux détails, l'utilisation de petits "gadgets" pour créer un effet de surprise sont bien présents. Au contraire de nombreux films de sabre qui misent presque tout sur les scènes d'action et les chorégraphies, Chu Yuan préfère mettre à profit les subtilités d'un scénario solide et surtout bâtir des personnages consistants qui font passer les combats (pas toujours bien faits) au second plan.

The Magic Blade dépasse la simple étiquette de film de sabre par l'intelligence de son scénario. Ti Lung, qui avec David Chiang fut le protégé du grand Chang Cheh, y tient rien de moins qu'un des plus beaux rôles de sa carrière.
Florent d'Azevedo 9/18/2004 - haut

Le Sabre infernal    (1976)
Chor Yuen (ou Chu Yuan, comme son nom apparaît au générique) est venu assez tardivement aux films d'arts martiaux. Ses premières réalisations étaient soit des films "licencieux", soit des comédies (on lui doit notamment l'énorme succès The House Of 72 Tenants). Il est donc arrivé au wu xia-pian avec un esprit neuf, une esthétique à construire, et à insufflé une vision personnelle et originale à ce genre cinématographique. Son style se traduit par un récit très construit sans être pour autant complexe, en constante évolution (rares sont les scènes qui se déroulent deux fois au même endroit : le personnage principal est souvent en quête de quelque chose), proche du film noir (le héros est tourmenté, faillible, dupé par ses proches, prisonnier, gravement blessé...), dénué d'humour (étonnant pour un ancien spécialiste !) et assez violent. Il n'hésite pas à utiliser des scènes de nus, mais toujours dans l'objectif de révolter le spectateur, ainsi que des séquences à la limite du cinéma gore (cannibalisme, membres arrachés ou tranchés...) : rien n'est gratuit chez Chu Yuan. Le thème n'est pas sans rappeler le western The Gunfighter (1950) de Henry King avec Gregory Peck, l'histoire de "l'homme le plus rapide de l'Ouest", tourmenté sans répit par des jeunes blancs-becs voulant se mesurer à lui. Heureusement, l'intrigue est enrichie d'une réflexion sur le pouvoir que l'on doit une nouvelle fois à Ku Long (ou Gu Long), sorte d'Alexandre Dumas hongkongais qui eut énormément de succès dès les années 50 dans l'ancienne colonie (et qui a été adapté au cinéma et à la télévision un nombre incalculable de fois). L'apparence de Ti Lung appuie d'ailleurs le parallèle que l'on peut dresser avec le western : il traverse le film mal rasé, en poncho et inexpressif au possible (cela ne vous rappelle pas un certain Clint Eastwood dans les films de Sergio Leone ?). Les scènes d'action sont, comme souvent chez Chu Yuan, originales, ingénieuses et très soignées. L'utilisation des câbles et des effets spéciaux est réduite à son minimum, les joutes martiales reposant sur de superbles chorégraphies et la maestria des acteurs. Le combat final est à ce titre un véritable moment d'anthologie. Un excellent film de la Shaw Brothers !
David-Olivier Vidouze 2/15/2003 - haut

Le Sabre infernal    (1976)
The Magic Blade est un véritable bijou d’inventivité. Un excellent compromis entre le wu xia pian traditionnel, l’héroic-fantasy et le western asiatique. Ti Lung dans la peau d ‘un Swordsman solitaire élégant et ténébreux est très convaincant, il manipule à une vitesse incroyable une épée s’approchant du couperet de par sa forme. Le tout est très grandement chorégraphié. A une grande inventivité, Chu Yuan ajoute une touche résolument triviale et un sens inouï du découpage. La grande complexité de son intrigue, qui rend parfois ses histoires difficiles à comprendre entièrement, est amoindrie par une originalité et une recherche esthétisante remarquable. Imaginez une joute à l’épée se déroulant sur un échiquier où les protagonistes se déplacent comme des pions. L’une des nombreuses variantes qui jalonnent cet excellent wu xia pian, important à voir pour comprendre qu’historiquement Chu Yuan a joué un rôle prépondérant dans l’histoire du cinéma de capes et d’épées chinois.
Philippe Quevillart 1/21/2003 - haut

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