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La Guerre des clans (1976) |
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Nouvelle adaptation d’un roman de Ku Lung et nouvelle réflexion sur le pouvoir, Killer Clans est un spectacle à la fois lyrique, poétique, sombre et cruel. Aidé par un scénario fluide et particulièrement fécond en rebondissement , Chu Yuan met en scène les thèmes de la trahison et de la loyauté avec une maestria digne des plus grands. Si l’espoir en un monde meilleur n’est pas totalement absent du film, notamment lors de la dernière séquence, les principaux protagonistes, homme ou femme, sont généralement décrits comme des êtres assoiffés de pouvoir et dénués de tout sens moral. De plus, les rares individus préférant le sacrifice à la trahison apparaissent rapidement comme des victimes d’une guerre inutile et futile. On n’est bien loin de l’héroïsme flamboyant des films de Chang Cheh ! Captivant d’un bout à l’autre, Killer Clans possède un cynisme inhabituel pour un wu xia pian fantaisiste ce qui en fait un grand film indispensable.
Coté réalisation, Chu Yuan prouve une fois encore qu’il fut l’un des meilleurs esthètes que la Shaw Brothers ait compté dans ses rangs. On assiste à une véritable symphonie de couleurs rythmée par des chorégraphies brèves mais toujours inspirées.
Il est à noter que la nouvelle de Ku Lung fera encore l’objet d’une adaptation télévisuelle ayant pour nom Meteor, Butterfly and Sword. En outre, le réalisateur Michael Mak, fortement aidé par un Ching Siu Tung déchaîné au chorégraphie, livrera sa version avec le très sympathique (et très câblés) Butterfly And Sword avec Michelle Yeoh, Tony Leung Chiu Wai, Joey Wong et Donnie Yen.
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Stéphane Jaunin 3/1/2003 - haut |
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La Guerre des clans (1976) |
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Véritable thriller médiéval, ce wu xia pian est la quintessence du style Chu Yuan. Alliée à une grande recherche esthétique, l’imagination débordante du réalisateur donne à ce film un souffle épique et un sens inouï à la narration. Il promène le spectateur dans tous les sens pour mieux l’égarer, et au moment où l’on croit enfin retrouver son chemin, il remet tout en cause. Du grand art.
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Philippe Quevillart 2/15/2003 - haut |
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