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Critiques Express

Rush Hour 3    (2007)
En 2001, Jet Li venait montrer à la police française l’efficacité des méthodes de Hong Kong. On y découvrait qu’un chinois de 1m50 pouvait à lui seul battre 30 policiers français. En 2007, c’était au tour du policier chinois à la juridiction internationale Lee de venir visiter notre capitale. Sous son regard bonhomme, on y découvre Paris moins glauque, moins remplie de truands, et davantage dédiée au plaisir des yeux. Car si Chan, l’idole des foules hongkongaises n’a pas la langue dans sa bouche (que ce soit dans ses films, où ses héros ont une sacrée gouaille, l’homme a prouvé lors de ses récentes incartades qu’il n’avait pas écouté les conseils d’un Maxime Le Forestier qui passait sa route). Jackie la star internationale a plus de mal à s’exprimer, ce qui est compréhensible lorsqu’on ne joue pas dans sa langue natale.

Un constat qui expliquait sa mise en retrait dans les précédents Rush Hour, même s’il participait à l’humour. Cet épisode est un peu différent. Même si les 2 premiers opus n’étaient pas bourrés d’action, Brett Ratner remplissait les quotas en disséminant à un rythme régulier des affrontements courts, mais sympathiques (en particulier dans le deuxième film, le premier ne laissant que peu de souvenirs de ce point de vue). Rush Hour 3 ne propose que très peu d’affrontements, puisqu’à part le climax, il n’y a pas réellement de combats. Pour autant, le rythme n’est pas lymphatique, au contraire, il est plus maîtrisé que dans les autres films de la trilogie.

L'humour est bon enfant, les clichés nombreux, mais personne ne s'attendait à une étude sociologique. Les gags alternent habilement avec les poursuites et fusillades en tout genre, de qualité variable, mais globalement, l’enthousiasme général est communicatif, et plusieurs sketchs font mouche. Il faut dire que l'alchimie entre nos deux héros fonctionne mieux que jamais, et Jackie se lâche enfin! Bien sûr, rien de nouveau sous le soleil, mais qui s'attendait à être surpris? Autre point positif la traduction française est plutôt ingénieuse, en particulier lors d'une scène de traduction assez surprenante. Les acteurs s'en donnent à cœur joie, seule Noémie Lenoir est désespérément mauvaise, incapable de se doubler elle-même convenablement, c'est un comble!

Le scénario reste dans la lignée de ce qu’on a pu voir précédemment, mais l’aspect émotionnel, plus important, est également plus convaincant. Et même s'il reste classique, voire simpliste, il reste suffisamment efficace pour que les scènes s’enchainent sans qu’on ressente d’ennui. Plus rythmé que le 1, assez proche du 2, avec moins de combats et peut être plus d'humour, ce Rush Hour 3 est une comédie familiale sympathique et sans réelle prétention. La présence de Hiroyuki Sanada laissait par contre présager un affrontement inoubliable... Le combat se découpe en 2 parties: la première, sabre contre sabre est plutôt bonne, malgré un montage décevant. Incroyablement mal filmée et mal montée (Ratner fait pire de film en film de ce côté là), mais convenablement chorégraphiée, vive et efficace. Ce combat était d’autant plus attendu que War, mettant en scène Jet Li, insistait également sur ce genre d’affrontement. Cette première partie, très sympathique, est malheureusement également très courte. La seconde partie, plus anecdotique met en avant des doublures numériques dans des cascades amusantes, très Tex Avery. Le climax est tout de même loin d’atteindre ses promesses, et vient non seulement nous rappeler que Jackie Chan ne veut plus se contenter de jouer les stars d’action, mais aussi que son âge ne lui en donne plus vraiment la possibilité.

Film sans grande prétention dans la lignée des précédents, Rush Hour 3 plaira à ceux qui ont pris un plaisir relatif à regarder les deux premiers, et déplaira à ceux qui ne les ont pas appréciés (mais dans ce cas, pourquoi insister à regarder une série qui ne plait pas ?)
Léonard Aigoin 10/27/2010 - haut

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