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Critiques Express

Raped By An Angel 4 : The Rapist's Union    (1999)
Après avoir mangé des dizaines et des dizaines de films estampillés Wong Jing, une évidence s’impose : L’homme est un génie ! Car il faut bien être un pur génie pour pondre des scénarios aussi mal foutus, pour créer des longs métrages aussi vains et mal rythmés et réussir quasiment à tous les coups à rameuter le public dans les salles. La force de Wong ne tient donc pas à son talent cinématographique (s’il en avait un, il l’a hypothéqué depuis longtemps pour coucher avec Chingmy Yau) mais à son sens inné du commerce et de captation des goûts du public. Avec la série des Raped By An Angel, ce « talent » de Wong est à son apogée. Surfant sur la vague de catégorie III, le producteur/réalisateur/scénariste base sa franchise sur l’étrange obsession qu’ont les Hong Kongais pour le viol. Mais, et c’est là tout le secret de Wong, il bâtit ses films à chaque fois sur une attente, sur un concept marketing vulgaire (venez voir des actrices célèbres en tenues affriolantes et autres postures sexuellement explicites) et irrésistible pour le spectateur Hong Kongais moyen de sexe masculin. Peu importe après qu’il ne fournisse que le strict minimum en la matière… Le public a été aimanté et il y aura toujours des hommes prêts à se laisser bercer par les sirènes du marchand de films.

Une fois la série lancée, le nabab poursuit l’exploitation de son concept en réduisant systématiquement les budgets : Un bon moyen de ne pas perdre d’argent face à la règle quasi mathématique selon laquelle les suites gagnent moins que l’original. Tout repose alors sur le choix de l’interprète principale qui doit être à la fois connue, sexy mais sans l’infamante marque de la cat III sur le front. En somme, il faut de la chair fraîche, vierge et célèbre. Faire appel à Athena Chu pour la séquelle est donc une nouvelle idée de génie à mettre au crédit de Wong. Et même si ce second Raped By An Angel (comme son prédécesseur) se montrait fort léger en valeur érotique, bon nombre de spectateurs se précipitèrent dans les salles obscures afin de voir le premier catégorie 3 de la star. Après un 3e volet mettant en vedette Angie Cheung, une nouvelle suite est mise en chantier. Celle-ci est censée être la continuation directe du second film, le personnage d’Athena Chu servant de lien, tandis que la nouvelle égérie de Wong, Suki Kwan, apporterait la nouveauté nécessaire pour intéresser le public.

Ce 4e épisode est donc centré sur Athena et Suki si l’on en croit la promotion qui en a été faite. Mais, fidèle à la formule hypocrite mise en place, Wong fournit uniquement le strict minimum nécessaire à ce que le public ne se sente pas (trop) floué. En ce qui concerne Athena, la belle n’a guère qu’un caméo amélioré. Elle interprète avec conviction une inspectrice hantée par la précédente tentative de viol dont elle a été victime. Sa classe fait du bien au sein de la médiocrité ambiante du métrage mais on peut légitimement penser que ce n’est pas exactement ce qu’attendaient d’elle les spectateurs suffisamment téméraires pour payer un peu plus de 40$HK afin de voir le long métrage.
En l’absence de réelle implication d’Athena, c’est Suki qui prend la relève en tant que cible principale des violeurs. Suki avait déjà fait pas mal don de sa personne pour les besoins du Twist de Danny Lee. Raped By An Angel 4 ne la voit guère faire mieux… Tout au plus peut on dénombrer deux séquences (vaguement) érotiques la concernant. Bien peu pour un film de cette nature. D’autant plus que son personnage n’est guère attachant, passant son temps à se chamailler pour des futilités avec son fiancé.
Comme toujours donc, l’essentiel des (rares) séquences chaudes sont dévolues à des actrices habituées du genre. En l’occurrence, c’est essentiellement Yeung Faan (déjà mise à contribution pour le second volet) qui aura la lourde tache de se déshabiller devant la caméra. La jeune femme s’acquitte de sa tache avec professionnalisme mais fait un pauvre remplacement comparé aux deux stars principales. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, Wong Jing l’a bien compris…

Sans de véritables contributions érotiques de la part de ces deux stars et peu de scènes sexy, sur quoi ce Raped By An Angel 4 peut il bien occuper ces 80 minutes de métrages ? Wong Jing a recours à une de ces techniques favorites : Le recyclage d’autres films. On retrouve donc une bonne louche de Sliver et Ennemis d’Etat (les équipements du méchant pour espionner ses victimes), des séquences entières piquées à Scream ou encore un peu du Silence des Agneaux (Anthony Wong, sorte d’Hannibal Lecter des violeurs !). Tout cela est bien évidemment assemblé dans un script qui n’a ni queue ni tête. Le concept de l’alliance des violeurs est amusant mais n’a aucune crédibilité vu leurs personnalités associales. Le pire vient probablement de l’enquête menée par les forces de police qui n’est qu’un grand n’importe quoi. Alors que tout le monde se doute rapidement de l’identité du violeur en chef, la police a recours à des méthodes alambiquées pour l’attraper. Tout ça alors qu’une demande auprès des services Américains ou une simple fouille chez le suspect suffirait à établir sa culpabilité (et pour cause, il garde toujours dans son sous-sol une poignée de victimes éventuelles !). Bien sûr, quelques exagérations ou facilités scénaristiques peuvent être acceptés mais quand on ne fait que les enchaîner à tour de bras, le je m’en foutisme généralisé de l’entreprise ne peut qu’affecter à son tour le spectateur.

Récapitulons : Un film érotique quasiment sans érotisme, un thriller sans scénario ou même suspens… Avec ce 4e volet, la médiocre série des Raped By An Angel touche le fond. Seul les fans hardcores de certains membres du casting (Athena Chu, Anthony Wong ou Suki Kwan) pourraient y trouver un vague intérêt.
Arnaud Lanuque 6/17/2007 - haut

Raped By An Angel 4 : The Rapist's Union    (1999)
Un autre navet parmi la série des Raped By An Angel. Pas de scénario, des acteurs qui cabotinent outrancièrement (plus que ne saurait le supporter n’importe quel fan de catégorie III) ou ont l’air de s’ennuyer à mourir (pauvre Anthony Wong, lui qui aurait pu redonner à l’épopée un second souffle…), tels sont les griefs que l’on est en droit de porter à ce nanar, enfanté dans sa totalité par Wong Jing (production, mise en scène, scénario).


David-Olivier Vidouze 1/4/2003 - haut

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