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Three Charming Smiles (1964) |
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Un jour, Chiu-hsiang accompagne la vieille propriétaire à la messe dans une pagode où Tang Po-hu (Xiang Qun), l’un des 4 artistes peintres renommés de l’époque la remarque. Il suffit des "trois beaux sourires" de Chiu-hsiang pour que Tang succombe à ses charmes ! Commence alors un long voyage en quête d’amour pour ce "Don Juan chinois" qui pourtant a déjà 8 femmes chez lui. Pour se rapprocher de sa 9ème conquête, il cache son identité et se fait engager comme domestique chez ces nobles. Deuxième Dame, la cousine de Tang, menace de faire tomber son masque et de le livrer aux autorités locales s’il ne se plie pas à ses règles. Pour éviter d’encourir une peine d’emprisonnement pour détournement de jeune fille, l’imposteur cède et s’accommode à cette forme d’esclavage à la merci de la maîtresse des lieux qui protège sa préférée Chu-hsiang...
A l’époque, les studios Great Wall rivalisent avec la Shaw Brothers dans les productions de "Huangmei diao opéra" très en vogue. Les premiers comptent sur leurs stars connues telles que Chen Sisi, Xia Mong (My Darling Princess) spécialisées dans le genre pour assurer le box-office. La Shaw Brothers contre-attaque grâce à ses œuvres à succès avec principalement en haut de l’affiche les célébrités comme Linda Lin Dai, Betty Loh Ti (hélas suicidées prématurément) relayées ensuite par le duo récurrent Ivy Ling Po et Li Ching qui triomphent également dans Three Smiles.
Entre ces deux "Chiu-hsiang" magistralement interprétées par Chen Sisi et Li Ching, faire un choix s’avère difficile. En revanche, Ivy Ling Po, la "reine des rôles masculins" dans la peau du héros Tang Po-hu gagne plus en crédibilité par rapport au travestissement de l’actrice Xiang Qun dans Three Charming Smiles. Autant dire que ledit film chantant repose presque entièrement sur le charme de Chen Sisi, l’actrice au visage un peu métissé.
La réussite de ce joyau résulte dans son ambiance vivante, de son rythme soutenu alternant équitablement les scènes de dialogues et les numéros d’opéra. Les manipulations de Tang pour parvenir à ses fins amoureuses et les ruses de la servante "Parfum d’automne" pour les déjouer ne manquent pas d’imagination. La touche comique, les retournements de situation et les quiproquos drôlissimes abondent. Les répliques en vers entre Po-hu et Chiu-hsiang tous deux très cultivés fascinent. Un pur moment de poésie et de bonheur !
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Chris Violet 2/20/2004 - haut |
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