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The Thunderbolt Fist    (1972)
Réalisé par Cheung Yat Woo en 1972, metteur en scène coréen qui sévit à Hong Kong entre 1968 et 1974, The Thunderbolt Fist est une nouvelle occasion de dépeindre les relations conflictuelles entre les méchants envahisseurs japonais et les pauvres chinois opprimés.

Le film débute alors que le héros, Tie Wa, est enfant (il est interprété par le tout jeune Austin Wai Tin Chi) et qu’il est le témoin de l’assassinat de son père (Fang Mien), maître dans une école d’arts martiaux. Son crime, avoir osé combattre et vaincre le cruel potentat japonais local (Chan Feng Chen). Le garçon est pris en mains par un brave serviteur, Wang (Wong Ching Ho), qui le confie à une bande de rebelles terrée dans les montagnes. Le meneur, Gin Chi (Gam Kei Chu), va l’élever au côté de sa fille Die Er (Shih Szu). Les années passent et un sentiment amoureux va naître chez la jeune fille pour Tie Wa (maintenant Chuen Yuen). Malheureusement, celui-ci n’a pas oublié sa camarade de jeux laissée au village, Feng Niou (Wong Chin Feng), et ne peut céder à ses avances. Un beau jour, une fois son entraînement martial quotidien terminé, il décide de revenir sur les lieux de son enfance. Il y découvre que Feng Niou a épousé son meilleur ami Da Xiong (Tung Lam) et que le fils de l’assassin de son père, Gu Gang (James Nam Gung Fan), fait à son tour régner la terreur auprès des pauvres citoyens. Il se doit de réagir…

The Thunderbolt Fist fait immédiatement penser à une production de seconde zone, un de ces petits films produits à la chaîne par la Shaw Brothers pour peupler les écrans de ses salles et tester de nouveaux talents.
Cheung Yat Woo ne fait pas partie du premier cercle des réalisateurs du studio : avec seulement quatre films à son actif (dont trois entre 1972 et 1974 pour la Shaw Brothers), le metteur en scène coréen semble n’avoir jamais trouvé sa place à Hong Kong. Peut-être une erreur de recrutement de Run Run Shaw, à l’époque avide d’artistes asiatiques étrangers ? Quoiqu’il en soit, une fois la vision de The Thunderbolt Fist achevée, rien ne fera regretter au spectateur le passage éclair de Cheung Yat Woo dans le milieu cinématographique local…
La première erreur manifeste du réalisateur réside dans le choix de son interprète principal, l’acteur d’origine taiwanaise Chuen Yuen. Abonné aux seconds rôles, il n’a absolument pas la carrure pour porter un long métrage sur ses épaules. Pire, son physique ingrat et étrange (il est le fils d’un Chinois et d’une Hollandaise) en font l’antithèse du héros chevaleresque rompu aux arts martiaux : mais comment peut-on croire une seconde que deux femmes (dont Shih Szu) en sont éprises ? Le méchant, campé par l’acteur coréen James Nam Gung Fan, parvient même à lui voler la vedette : pas de doute, le beau gosse, c’est lui ! (Malice de la part du réalisateur, solidarité coréenne ou je-m’en-foutisme ?)
Second point faible, un scénario archi classique qui semble effleurer tous les sujets, tous les personnages, sans jamais une fois creuser en profondeur. Pourtant, les thèmes ne manquaient pas, qu’ils soient originaux, rares ou manifestement copiés sur de grands succès. Quel dommage de ne pas avoir développé le triangle amoureux entre Tie Wa, son amour de jeunesse Feng Niou et son meilleur ami Da Xiong… Pourquoi avoir émoustillé le spectateur avec le vieux livre du père de Tie Wa, sensé contenir des secrets martiaux, pour ne plus en parler par la suite ? Le belle Die Er ne méritait-elle pas plus d’attention ? Au lieu de ça, Cheung Yat Woo s’entête à reprendre les principaux éléments du One Armed Swordsman (le héros n’a plus qu’un bras de valide), voire du King Boxer (la main estropiée par d’horribles Japonais) réalisé par Jeong Chang Hwa, un auguste compatriote.
Côté chorégraphies martiales, The Thunderbolt Fist est un film daté, typique de la deuxième partie des années 60. Les combats sont intéressants, assez réalistes, mais leur lenteur choque aujourd’hui le spectateur habitué à la fluidité des constructions d’un Liu Chia Liang.

Film de série ne revêtant au final que peu d’intérêt, The Thunderbolt Fist n’intéressera que les spectateurs avides d’œuvres issues des studios de la Shaw Brothers. Pour les autres, les défauts seront rédhibitoires…
David-Olivier Vidouze 6/12/2006 - haut

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 6/12/2006 David-Oliv...

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