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Buddha's Palm (1982) |
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Et bien, mes amis ! Quelle claque ! Inspiré directement d’une bande-dessinée à succès, ce Buddha's Palm est un véritable plaisir du début à la fin. On y retrouve bien sûr tout ce qui fait le charme des productions Shaw Brothers : des costumes et des décors somptueux, des couleurs chatoyantes et une utilisation parfaite du cadre cinématographique. Jusque là, rien de neuf sous le soleil de la Shaw, mais ça ne s’arrête pas là ! Taylor Wong saupoudre le tout d’un grain de folie surréaliste ainsi que d’effets spéciaux jubilatoires d’une efficacité redoutable. Qu’on se le dise, ce film est une pure merveille dans le genre et n’a rien à envier aux guerriers de la montagne magique (Zu) de Tsui Hark, les deux films ayant d’ailleurs été réalisés la même année.
Et les combats me direz-vous ? Et bien, vous allez être servi, croyez-moi ! Les chorégraphies sont remarquablement orchestrées et les idées fusent au rythme de séquences toutes plus frénétiques les unes que les autres, l’absolu étant atteint lors d’une tempête « nébulaire » d’anthologie qui finira par emporter une bonne partie du décors !
Le film terminé, c’est les yeux encore remplis d'images qu l’on se dit que l’on a passé un sacré bon moment. Bref, en résumé et pour ne pas en divulguer trop, on insistera sur le fait que tout véritable fan de cinéma hongkongais déjanté se doit de posséder cette perle rare dans sa collection. Un divertissement total !
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Stéphane Jaunin 7/1/2003 - haut |
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Buddha's Palm (1982) |
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On croyait que Tsui Hark et son Zu : Warriors From The Magic était la pierre angulaire, le mythe fondateur de ce qu'on pourrait appeler le "martial arts fantasy". Hé bien non, grâce à Celestial Pictures, il nous est aujourd'hui possible de constater, ébahis devant notre écran, qu'il y avait quelque chose avant !
Un jeune homme rejeté par la femme pour laquelle il s'est fait blesser et rudoyer par son nouveau soupirant décide de se suicider. Après s'être jeté dans le vide, il est sauvé par l'animal de compagnie d'un curieux ermite aveugle. Celui-ci s'avère être l'un des plus grands artistes martiaux...
Même si la mise en scène n'est pas aussi épileptique que chez Tsui Hark, rien de ce qui a été tourné avant Buddha's Palm ne ressemble à ce que nous pouvons voir : maestria du découpage des combats, enchaînement des plans, pleine utilisation du cadre (cinémascope !)... nous sommes littéralement catapultés dans un maëlstrom d'images portées par un scénario qui n'est pas en reste.
A ces audaces techniques et formelles, nous nous devons d'ajouter la richesse des décors, des ambiances et des personnages. Un véritable monde de féerie est offert au spectateur peuplé de gentils monstres, de plantes et objets magiques, de lieux mystérieux... Il est de plus évident que Taylor Wong Tai Loy a voulu apporter un traitement "bande dessinée" à son film et, à ce titre, l'apparition de figures de comics était inutile pour nous en convaincre. (Il existe d'ailleurs une bande dessinée asiatique nommée Buddha's Palm.)
Les effets spéciaux ont certes vieilli (les dessins à même la pellicule notamment), mais la qualité et l'originalité des idées sauvent bien souvent leur matérialisation à l'écran. Un bonus particulier pour la jambe télescopique !
Les amateurs d'arts martiaux ne seront pas en reste car Buddha's Palm contient quelques superbes joutes martiales fort bien chorégraphiées.
Les acteurs sont nombreux et beaucoup d'entre eux n'apparaissent que l'espace de quelques plans. Ils sont en tout cas parfaits et semblent avoir pris du plaisir à jouer leur rôle. Un grand classique dans son genre.
Il est enfin à noter que le même Taylor Wong Tai Loy a tourné huit ans plus tard, sur un scénario de Wong Jing, le film Kung Fu Versus Acrobatics avec ses tortues ninjas en dessins animés (disponible en dvd aux éditions Universe), dont la traduction littérale d'après le titre chinois est Modern Buddha's Palm. Les deux oeuvres n'ont malheureusement rien à voir, celle de 1990 n'étant qu'un vulgaire navet... même si l'on voit un hommage à ces films fantastiques en noir et blanc au début du film.
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David-Olivier Vidouze 1/6/2003 - haut |
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