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Critiques Express

Human Lanterns    (1982)
Dans la prolongation des quelques œuvres d’horreur éparses sorties au courant des années 70’s, Human Lanterns se distingue par le soin relatif apporté à sa réalisation ; ce qui ne l’empêche pas de souffrir de quelques gros défauts inhérents au genre.

Un film s’appuie sur un véritable langage cinématographique, tant au niveau de la réalisation, que du scénario. Comme toute grammaire, les règles établies peuvent se faire approprier par leur auteur, modifiées, prolongées, voire même enrichies. L’une des règles d’or de tout bon scénario dit de créer un pôle identificateur, un personnage auquel le spectateur est susceptible de s’identifier afin de s’impliquer d’avantage dans l’histoire. 99 % des films désignent clairement un « héros » dès le départ du film ; parfois une caractéristique seule d’un protagoniste permet ce processus. Alfred Hitchcock avait su brillamment jouer de ce fait établi, en assassinant le personnage principal au bout de 45 minutes de son excellent Psycho et de décontenancer le spectateur par une première perte des repères avant d’enchaîner sur la suite machiavélique archi-connue.

Human Lanterns fait carrément fi de cette règle. Le spectateur ne saura s’identifier à aucun des trois personnages principaux, que ce soit les deux nobles hyper arrogants ou le tueur fou. Du coup, toute implication personnelle est impossible quant à l’histoire. Il aurait fallu une intrigue jusque là inédite ou un spectacle saisissant pour assister, médusé, au déferlement d’images ; malheureusement, cette œuvre n’est autre qu’un slasher convenu mâtiné à la sauce Shaw Brothers.

Clairement inspiré par The Chainsaw Massacre / Massacre à la tronçonneuse par son côté morbide, l’histoire en elle-même est des plus basiques et s’en tient à son idée première : le meurtre et le dépeçage des victimes pour servir à la fabrication de la lanterne suprême. L’identité et la motivation du tueur fou sont très vite révélées et après de nombreuses scènes de fausses accusations de deux nobles hommes se soupçonnant l’un comme l’autre, la suite ne sera qu’une succession de longs combats. L’affrontement final est certes de toute beauté, Lo Lieh s’agitant comme un beau diable face à de nombreux adversaires, mais la mise en scène dessert la chorégraphie en cadrant en plans larges et de trop loin pour apprécier toute la beauté du spectacle.

Il se dégage tout de même un certain charme de cette œuvre mineure : les quelques scènes chocs sont du meilleur effet, même si la version présente semble encore comporter quelques coupes (déjà apparentes sur la vidéo taiwanaise de New Ship Enterprises pour ceux qui s’en souviendront encore) clairement visibles lors du dépeçage de la première victime. Les couleurs criardes et le décor surchargé de l’atelier de Chao ne s’intègrent pas du tout au ton du film, mais détonnent par leur audace visuelle. Lo Lieh n’a pas son égal dans le cabotinage de son jeu, mais parfaitement adapté au ton survolté de ce film ; car Human Lanterns ne se saurait prendre au premier degré. Qui n’a pas rêvé un jour de voir un croque-mitaine traquer ses victimes dans les décors somptueux de la Shaw, en faisant de bonds de dizaines de mètres et de virevolter partout dans l’image ? Mieux réalisée que la plupart des autres productions horrifiques issues de la Shaw, Human Lanterns aurait gagné à développer d’avantage ses personnages et à étouffer son intrigue bien trop mince…
Bastian Meiresonne 8/11/2004 - haut

Human Lanterns    (1982)
Human Lanterns, réalisé par Suen Chung, est un film qui mêle habilement arts martiaux et horreur. On sent qu'une époque est révolue, celle de la toute puissance de la Shaw Brothers, et que le studio de Clearwater Bay est devenu un peu plus racoleur, cédant à la mode des films gores qui fleurirent à la fin des années 70.
Cependant, Human Lanterns n'est pas qu'un vulgaire produit de série : le scénario est subtil, mettant en opposition trois combattants aux motivations différentes sur fond de mystère (qui est la femme que Tan Fu présente à Lung, quel lien relie Chao et Lung, quelle est l'identité du tueur...?), l'esthétique est très travaillée (le contraste entre les scènes se déroulant dans l'antre de Chao, à l'atmosphère fantastique et morbide, et celles "d'extérieur", plus typiques du style Shaw Brothers est saisissant), les acteurs sont convaincants (mention spéciale à Lo Lieh, étonnant de diabolisme et de folie dans un rôle qui le rapproche de celui qu'il tenait dans Black Magic 2 [Ho Meng Hua, 1976] ; et quel courage d'apparaître à nouveau dans la peau d'un dément, pour un acteur populaire de premier plan !) et les combats nombreux et très bien chorégraphiés.
L'histoire est originale : désireux de remporter la victoire sur son rival maître Tan Fu (Chen Kuan Tai) au concours annuel de la plus belle lanterne, maître Lung (Lau Wing) offre à un mystérieux artisan, Chao (Lo Lieh), une énorme somme d'argent pour qu'il lui confectionne une lampe qui l'assurera de gagner. Or, ce même Chao a été humilié et blessé par Lung des années auparavant, au cours d'une joute martiale. Sa vengeance sera terrible et sanglante...
Le mélange arts martiaux / horreur n'est pas sans rappeler la curiosité produite en 1973 par la Shaw Brothers et la firme britannique Hammer Film, Dracula And The 7 Golden Vampires / Legend Of The 7 Golden Vampires (Roy Ward-Baker et, non crédité, Chang Cheh, 1973). Mais à la différence de cet hybride, on reste, dans Human Lanterns, dans une ambiance toute chinoise !
Attention : l'édition proposée par Celestial est malheureusement une édition tronquée (91 minutes au lieu de 95 minutes), édulcorée de toutes les scènes de sexe et d'horreur gore. Ces coupes sont flagrantes à la fin de nombreux plans, les transitions étant bien trop brutales pour être "naturelles". Même si le film reste intéressant, il est dépossédé de sa dimension "bis"... et Clestial nous le présente comme une oeuvre effroyable ! Quel sens du commerce !!!
Au final, cette édition satisfera plus les spectateurs avides d'arts martiaux que ceux cherchant le grand frisson.
David-Olivier Vidouze 2/1/2003 - haut

Human Lanterns    (1982)
Réalisé par Suen Chung (Avenging Eagle), ce film du début des années 80 est un habile mélange de wu xia pian et de films d’horreur avec tueur masqué. Le climax oppressant n’est pas sans rappeler certains films de maîtres européens spécialiste du genre comme Mario Bava (Le Masque Du Démon) ou Terence Fischer (Les Cicatrices de Dracula), une ambiance gothique mâtinée de démonstration plutôt gore. Même si le film semble être privé de ses scènes les plus « démonstratives », il n’en demeure pas moins efficace. Le label « catégorie 3 » trouvant peut-être certaines de ses racines avec ce film ? Le second genre abordé dans ce film est le wu xia pian. Tout est rassemblé pour donner ses lettres de noblesse au genre : les interprètes, les très charismatiques Lau Wing et Chen Kuan Tai dans le rôle des deux seigneurs de la région, et Lo Lieh qui à l’époque était l’acteur le plus en vogue. Ajoutez à cela des joutes à l’épée fortement réussies, un esthétisme de pointe et de jolies actrices qui même si elles servent de proies à l’assassin, n’en demeurent pas moins fortement élégantes. Mélangez le tout et vous obtenez une habile série B qui n’atteint pas les sommets du genre certes, mais propose quelques scènes très réussies et se laisse suivre sans difficultés.
Philippe Quevillart 12/15/2002 - haut

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