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Critiques Express

Underground Express    (1990)
Plus connu sous le titre d’Underground Express ce 4ème volet des Long Arm Of The Law est un peu à part. Alors que le 3ème épisode poussait à son paroxysme l’aspect divertissement entamé par le 2ème opus, Underground Express semble être un retour aux sources, sans pour autant reprendre le ton résolument documentaire du 1er. Ce film s’impose comme un polar social en prenant pour contexte les événements de Tian An Men.

C’est d’ailleurs ce qui le différencie des autres épisodes. Finis les chinois pénétrant à Hong Kong avec des rêves de richesse. Dans le cas des héros en tout cas. Elvis Tsui, indissociable de la série depuis le 2ème volet, joue le chef d’une bande de mercenaires ayant pour mission de conduire des étudiants jouant un rôle important dans les manifestations jusqu’à Hong Kong, afin de les épargner des représailles du gouvernement chinois.

Et dès les premières scènes, on sent l’envie de tenir un discours politique critique à l’encontre du régime (voilà un film que Jackie Chan ne doit pas aimer). Mais contrairement à la sobriété du premier volet, plusieurs effets très appuyés, typiques du cinéma cantonais dilue un peu l’intention. Le personnage du général diabolique est notamment tellement haut en couleurs qu’il provoque plus le rire que la peur. On pense plus à Yuen Wah dans Eastern Condors qu’à Lam Ching Ying dans Heroes Shed No Tears. Quelques scenes sont d’ailleurs totalement en décalage avec le ton sérieux du film, comme cette réunion où tout le monde plaisante et rit.

Au rayon des critiques, on reprochera, et c’est une première pour la série, des scènes d’action décevantes, sans idées et sans éclat. Elles ne sont pas complètement ratées, mais représentent le point faible du film.

Malgré ces réserves, Underground Express est une excellente surprise, grâce à des enjeux crédibles et bien définis. L’intrigue est simple mais prenante, les personnages dépassent le stade de la simple caricature (exception faite du général fou) et sont attachants, et la musique est excellente. D’ailleurs le seul épisode à bénéficier d’une bande originale aussi soignée, qui accompagne efficacement le récit et se montre épique au point de rester dans la tête.

La réalisation est inégale, avec quelques tournées à la manière d’un téléfilm et certains passages bien plus inspirés. L’envie d’illustrer efficacement l’histoire est là et permet de passer outre les quelques défauts du film. D’autant qu’un film mettant Elvis Tsui en vedette mérite forcément qu’on s’y attarde. Habitué aux seconds rôles complètement hallucinés, l’acteur a su imposer son charisme à travers un physique massif, une volonté de donner son maximum et la capacité à varier les rôles. Il réussit facilement à s’imposer comme leader du groupe ici, même si les autres acteurs font tous un bon travail. Encore une fois, mis à part un général vraiment over the top, on renoue plus avec le jeu sobre du premier film qu’avec la prestation hallucinée d’un Kirk Wong dans le troisième opus.

Underground Express n’est pas un film parfait, mais il se révèle suffisamment original et prenant pour captiver du début à la fin.
Léonard Aigoin 1/16/2010 - haut

Underground Express    (1990)
Frère du célèbre producteur hongkongais Johnny Mak, Michael Mak est surtout connu en occident pour ce qui est peut-être son unique bon film, Sex And Zen. Actif de 1982 à 1997 (son dernier film en date est le décevant Island Of Greed), il aura essentiellement tourné des drames et des thrillers, et aura donné trois « suites » à l’unique film – un chef-d’œuvre – de son frère, Long Arm Of The Law.

Underground Express, également connu sous le titre Long Arm Of The Law IV, n’a aucune relation avec les autres opus de la tétralogie, si ce n’est qu’il a également, pour toile de fond, les relations Hong Kong – Chine continentale et le difficile passage de la frontière. Cette fois-ci, le film dépeint les aventures mouvementées d’un groupe de mercenaires (Elvis Tsui, Chen Jing, Ching Siu Lung, Frankie Chin, Chan Wing Chun) chargé de faire sortir de Chine populaire des activistes du soulèvement de Tien An Men recherchés par les autorités communistes. Comme si cette menace ne suffisait pas, l’équipe est en même temps traquée par la police hongkongaise qui aimerait bien mettre la main sur ces bandits et ne pas froisser son puissant voisin en protégeant des « agitateurs ».

Le film commence comme une énième relecture des Douze Salopards / The Dirty Dozen (Robert Aldrich, 1967) par le recrutement d’un groupe de mauvais garçons aux mines patibulaires, emmené par le célèbre moustachu des catégories III érotiques, Elvis Tsui. Bien évidemment, ils seront chargés de remplir une mission aux objectifs forts éloignés de celles qu’ils ont l’habitude de mener : cette fois-ci pas de hold up, mais la prise en charge d’opposants politiques (des femmes, qui plus est) dont la vie est en danger. Les scénaristes ont ainsi tout mis en place pour provoquer au sein de l’équipe de mercenaires de véritables cas de conscience. Un peu simple, certes, mais il s’agit avant tout de cinéma commercial !

Michael Mak filme ensuite la fuite du groupe qui tente de rejoindre Hong Kong : barrages militaires, fusillades, torture, poursuite en voiture, à pieds ou en bateau, officier chinois sadique qui veut coûte que coûte rattraper les fuyards… Tous les poncifs du genre répondent présent et le réalisateur passe finalement à côté du film politico-social – dont pouvaient se prévaloir certains opus de la série Long Arm Of The Law -, pour ne livrer qu’un long métrage d’action de série.
Il est indéniable qu’appréhendé comme une œuvre purement divertissante, Underground Express (titre anglais en référence à Midnight Express) est un film qui remplit parfaitement son cahier des charges : les affrontements sont nombreux (entre militaires chinois et mercenaires, policiers hongkongais et mercenaires, militaires chinois et policiers hongkongais…), les décors naturels impressionnants et variés, tension et humour présents, et les personnages hauts en couleurs.

Mais le spectateur est clairement passé à côté d’une œuvre importante.
David-Olivier Vidouze 3/5/2009 - haut

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