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L' Hôtesse de la violence (1988) |
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Frankie Chan a plus en commun avec Jackie Chan qu’on ne pourrait le croire. Musicien, acteur, réalisateur, l’artiste a une image de lui plutôt positive et aime se mettre en scène. Mégalomane Frankie ? Le réalisateur aime en tout cas en donner toujours plus à son public. Plus d’action, plus d’humour, plus de Frankie…
Après un Oh ! Yes Sir ! (dans lequel il interprète un flic appelé… Power Chan !) barré mais jouissif, The Good, The Bad And The Beauty vient confirmer les caractéristiques du cinéma de Frankie Chan: un personnage de flic cool mais efficace, une moustache, de l'action à gogo et de l'humour pas toujours très fin. L’élément le plus récurrent restant la moustache.
De plus, le réalisateur n’a pas pour habitude de faire dans la dentelle. A ce titre, les 25 premières minutes du film sont trépidantes. C'est bien simple, ça ne s'arrête presque jamais! Poursuites, cris, fusillades, plongeons, cette introduction frénétique promet le meilleur, et on en vient même à se demander comment le film va tenir sur la longueur.
Et effectivement, cette promesse de folie incessante sera rompue par 20 minutes de gags pas toujours très inspirés, durant lesquelles nos héros ne quittent jamais leur appartement (mais où plusieurs scènes assez différentes s'enchaînent). La déception commence à s’installer, la rancœur nous gagne et le rythme s'élève de nouveau, sans pour autant atteindre la furie des 25 premières minutes. Mais au moins on arrête de bailler.
Le trio Frankie Chan/Kent Cheng/Cherie Chung fonctionne bien, même si on est loin de la folie du trio Frankie Chan/Wanda Yung/Eric Tsang de Oh ! Yes Sir !. Cherie Chung est pétillante comme à son habitude, Frankie très à l'aise dans un rôle qui n’a plus de secret pour lui, et Kent Cheng fait du Kent Cheng. On regrettera l'absence de réelle menace, le criminel de l'histoire étant relativement insipide et ne présentant pas d’intérêt majeur. La tension dramatique en prend un coup.
L'histoire se laisse suivre, mais en vérité, il s'agit plus d'une succession de scènes d'action et de gags que d'un vrai scénario. L'action est de type gunfight, il n'y a que très peu d’affrontement physiques, ce qui surprend de la part de Frankie, qui aime habituellement montrer son habileté à botter des derrières. Les fusillades, d'une grande brutalité, sont très percutantes, vraiment très efficaces. Les morts violentes s'enchaînent et contrastent avec l'humour bon enfant.
Pourtant le final reste un peu décevant. Cette idée de hors bords et de pièges est sympathique, mais on ne dépasse jamais ce stade, les cascades étant moins efficaces que ce à quoi on a assisté jusque-là. Pourtant, en lisant l’interview du chorégraphe Tony Leung Siu Hung (que vous pouvez lire sur le site), on était en droit de s’attendre à un rendu plus kamikaze. C'est finalement souvent le cas des films présentant de nombreuses scènes d'action, comme Royal Warriors par exemple, dont le final ne valait pas le reste.
The Good, The Bad And The Beauty reste un divertissement honorable, aux scènes d'action efficaces, et à l'humour sympathique, qui sort du lot grâce à une première partie virtuose.
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Léonard Aigoin 3/31/2010 - haut |
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L' Hôtesse de la violence (1988) |
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Des gunfights bien couillus dans un hôpital, une course-poursuite avec des hors-bord assez explosive, des combats hargneux font de cette petite série B un divertissement tout à fait correct. Frankie Chan, l'un des nombreux touche-à-tout de HK (scénariste, acteur, producteur, musicien, cascadeur...et autres choses que j'ignore) connaît bien son affaire. C'est également l'occasion de retrouver ce bon vieux gros de Kent Cheng (le flic ripoux de Crime Story).
NB : Le film est sorti en France chez Kara Films.
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Jean-Louis Ogé - haut |
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