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Four Riders    (1972)
Lorsque Four Riders sort sur les écrans hongkongais en 1972, il possède de sérieux atouts pour être un hit de plus. Réalisé par l’Ogre de HK en personne, Chang Cheh, mettant en vedettes les stars David Chiang et Ti Lung, et le nouveau venu, le boxeur de Shantung en personne, Chen Kuan Tai, il offre aussi à Wong Chung, un visage déjà bien connu des fans de l’équipe, l’un de ses premiers grands rôles.
Bénéficiant en outre d’un climat exotique lié au cadre (l’intrigue prend place à la fin de la guerre de Corée) et de la présence du japonais de Hong Kong, Yasuaki Kurata, Four Riders est donc l’un des fameux essais contemporains du réalisateur.

Passé ce contexte, un constat s’impose : le film démarre sous les plus mauvais auspices. La longue scène d’introduction (5 minutes tout de même) enchaîne les zooms qui deviendront la marque de fabrique du réalisateur à la fin des années 70 pour dévoiler les paysages enneigés de Corée. Si certains plans se révèlent assez poétiques, l’ensemble est fait sans talent et provoque rapidement l’ennui. On notera la présence de quatre silhouettes sur certains plans, censées appuyer la métaphore religieuse des héros, que le personnage de Chen Kuan Tai assènera sans subtilité au milieu du récit.

Le récit va ensuite péniblement s’installer, il faudra tout de même attendre une demi-heure avant de connaître les quatre cavaliers, et ils sont loin de tous bénéficier d’un traitement aussi intéressant. Ti Lung et Wong Chung apparaissent bien plus à l’écran que leurs co-stars, et si le premier est présenté comme un héros, le second peine à se démarquer (bien sûr, les deux acteurs n’ont pas le même charisme, mais l’écriture n’y est pas non plus étrangère). De façon surprenante, David Chiang n’apparaît que tard et très peu. Chen Kuan Tai est quant à lui une fois de plus le sous-exploité du groupe.

L’histoire est centrée sur le désinvolte Ti Lung, qui va être pris comme bouc émissaire d’un meurtre, les autres tentant désespérément de le sauver face à un Yasuaki Kurata impitoyable. L’intrigue est malheureusement sans enjeux, et ce ne sont pas les références bibliques qui vont rendre les héros plus appréciables. Chose rare dans un film de Chang Cheh, on a beaucoup de mal à ressentir les liens censés unir les personnages, et même l’alchimie entre les acteurs ne suffit pas à convaincre.

De plus, le cadre est exploité sans intelligence. A la manière d’un Enter The Dragon ou d’un Duel Of Fists, le lieu exotique sert à combler le vide de l’histoire en filmant les paysages une dizaine de minutes, sans talent aucun (outre l’interminable introduction, Ti Lung et Wong Chung vont visiter en jeep pendant plus de 5 minutes).

Il se passe tellement peu de choses dans ce film, qu’on a vraiment l’impression que l’équipe, en vacances en Corée, a décidé de se faire un peu plus d’argent en tournant rapidement. Par chance, les chorégraphes se sentent concernés, et les quelques combats (ils se comptent sur les doigts d’une main), sans être inoubliables, sont plutôt réussis. Le tout est moins violent que les wu xia pian de l’époque, mais quelques passages gores surprennent (on notera en particulier une fléchette dans un œil…) et la fin des plus nihiliste. Mais tout semble tellement vain, et le tout finit en queue de poisson.

Four Riders n’a rien d’un grand film et ne constitue absolument pas un indispensable, même si les fans de l’équipe trouveront quelques qualités susceptibles de les occuper un samedi soir.
Léonard Aigoin 2/8/2010 - haut

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