Huit membres (Ng Man Tat, Deannie Yip Tak Han, Lam Suet, Peter Chan Lung, Shut Mei Yee, Mai Kei, Hon San et Angela Fong Hiu Hung), de la bande des Dix Intouchables Bandits sont capturés par la Maîtresse Suprême des Arts Martiaux (Sharla Cheung Man) alors qu’ils traversent la Vallée des Bandits. Yim Nan Tin (Miu Kiu Wai), son mari, intervient alors et lui rappelle que ce lieu est un sanctuaire depuis 170 ans et qu’ils ne peuvent y être inquiétés. Mais la belle Maîtresse Eva refuse de laisser s’enfuir ceux qu’elle accuse d’avoir détourné l’argent destiné aux victimes d’une inondation. Les époux divorcent alors et un combat s’engage. Après quelques joutes, Maîtresse Eva s’enfuit en promettant d’élever un épéiste pour la venger et donne rendez-vous aux bandits dans dix-huit années. Mais le dernier coup porté par son ex-femme a laissé Yim Nan Tin dans un état végétatif. Les huit membres de la bande des Dix Intouchables Bandits décident d’élever le fils de leur sauveur. Les années passent et le nourrisson est devenu un beau jeune homme, Fishy (Andy Lau Tak Wah), au tempérament gouailleur. Un grand tournoi d’arts martiaux destiné à choisir le prochain Guide Suprême est annoncé : Fishy, accompagné des deux bandits Big Mouth Lee (Ng Man Tat) et Sissy To (Deannie Yip Tak Han), décide de s’y rendre pour tenter de découvrir où sont cachés les deux membres de la bande des Dix Intouchables Bandits qui ont volé l’argent et ternis la réputation de leur clan. Mais à cette occasion, Fishy va rencontrer l’épéiste élevée par sa mère, More (Brigitte Lin Ching Hsia), une jeune femme déguisée en homme pour ne jamais tomber amoureuse, et trois redoutables hommes dont l’ambition est sans mesure, Hawk, son fils Kong Yuk Long (Francis Ng Chun Yu) et son frère, le moine Blackie (Fung Hak On).
Critique
Ce film est une réussite par son scénario (une énième variation autour de la revanche, mais enrichie, pour une fois, d'idées intéressantes : combat mère-fils, parricide, travestissement [hé oui, Brigitte Lin Ching Hsia est là]...), par son humour franchement nonsensique, par la chorégraphie des combats, par le jeu des acteurs (quelles actrices !), par le soin apporté aux décors et aux costumes. Ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler un...