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Painting With Human Skin (1999) |
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La catégorie 3, antichambre de l’extrême, reste avant tout l’antichambre des films médiocres. L’appât du gain n’incite pas à produire de grandes œuvres, Painting with Human Skin peut être vu comme un précurseur de ces films minables. Titre alléchant, affiche prometteuse et contenu vide, voilà qui rappellera des souvenirs à ceux qui se sont cassé les dents lors de leurs obscures et infructueuses recherches
Tout comme mauvais Cat3 qui se respecte, il ne faudra pas attendre grand chose en dehors des scènes d’ouverture et de clôture. Tout juste un gunfight incroyablement cheap et un viol pour faire bonne mesure. Le reste se compose d’incessants flash-back (élément typique des Cat3), de romance mielleuse, de belles filles et de badguy très laids. Painting with Human Skin, qui est en fin de compte plutôt un polar, doit sa place dans ce dossier grâce à sa scène phare très Cat3 dans l’esprit comme dans la pratique: un meurtre suivi d’un dépeçage et d’un démembrement. Même mise en scène esthétisante, même atmosphère glauque.
Ce qu’il y a de formidable avec Painting with Human Skin, c’est que malgré un scénario au ras des pâquerettes, on réussit à n’y rien y comprendre. Certains enchaînements de scènes frôlent le surréalisme, et une fois le « film » fini, on se demande encore de quoi il était vraiment question : Mais d’où sortent donc ces gangs qui s’entretuent pour un tableau qui n’est même pas commencé? Pourquoi la femme du peintre a t’elle tué et découpé la peau de la victime? Et d’ailleurs pourquoi un tel titre?
Painting with Human Skin est définitivement mauvais et accumule tellement de défauts qu’il en finit par être sympathique. Comme disent si bien les anglo-saxons: « a pretty good no-brain waster ». Un met délicat à réserver toutefois aux palais les plus robustes et exercés.
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Martin Vieillot 8/17/2004 - haut |
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