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Lewd Lizard    (1979)
Lewd Lizard s’ouvre avec une intro musclée : funk + viol , une recette qui n’a plus rien à prouver et qui met tout de suite dans le ton. Avec un titre pareil, on se doute bien que l’on n’aura pas affaire à du Bresson : Lewd Lizard est un remake bis et groovy de l’excellent Killer Snakes. Avant toute chose, il est impératif d’évoquer la bande son. On savait les hongkongais doués pour le pillage de musiques de films occidentaux, mais dans notre cas, il faut bien avouer que cela touche au sublime. Une improbable et délicieuse combinaison de musique funky, tribale, de guinguette, de free-jazz, de rock psychédélique, de Cantopop, j’en passe et des meilleures. Une musique omniprésente et en décalage tellement total qu’elle en devient la vraie star du film.

Le scénario du film est à l’avenant, un homme dégoûté des femmes décide de se venger d’elles. Mais pas n’importe comment ! En utilisant des lézards qu’il aura auparavant drogués avec une seringue (quelle dextérité !) et entraîné à se faufiler dans leur culotte puis s’immiscer et mordre là où tout lézard digne de ce nom se doit d’aller. Pour ce dressage particulier et en bon artisan, il aura patiemment récupéré une dizaine de ces précieux sous-vêtements dans les bains publics, bordels et même celle de son assistante ! Cette fructueuse collecte donnera à bon nombre de scènes dénudées, et l’on se dit que les années 70 étaient décidément moins prudes que ces fichues années 80.

Le film partait pourtant sur des bases sérieuses et sobres, mais le réalisateur a une fâcheuse tendance à sauter du coq à l’âne et à ainsi faire retomber la tension lors de scènes potentiellement intéressantes. Lewd Lizard se regarde plutôt comme un divertissement bis où l’on retrouve ces caractéristiques ruptures de tons chères aux Cat 3. Si on recherche une atmosphère pesante ou quelques débordements gores, mieux vaut passer son chemin.

Pendant la majeure partie du film, on assiste donc à la vengeance de David jubilant devant l’agonie extatique de ces dames, victimes des dociles lézards. Il faut voir son rictus de jubilation lorsque qu’il brandit l’éprouvette contenant les dites bestioles ! Le film n’évite malheureusement pas une certaine monotonie puisque la vengeance suit toujours le même rituel, certes plaisant mais finalement un brin décevant.

Lewd Lizard constitue un bon divertissement déviant et funky, un des derniers rejetons des années 70. Un film curieux, insouciant et involontairement drôle qui laissera bientôt sa place à une grande vague de films beaucoup plus sombres.
Martin Vieillot 8/7/2004 - haut

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