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Critiques Express

Justice sans sommation    (1990)
Il y a des fois où l’on se dit que des talents se gâchent. Corey Yuen, avant d’œuvrer pour des grosses productions occidentales souvent de piètre qualité destinées à être consommées en multiplex commerciaux par des millions d’ados, n’était rien de moins qu’un des meilleurs réalisateurs et chorégraphes de films d’action à Hong Kong. Corey Yuen et le film d’action forment d’ailleurs un couple fidèle de longue date : cascadeur, acteur, réalisateur, chorégraphe, Yuen a tout fait de la période Shaw Brothers jusqu’aux polars survoltés des années 90. Pas étonnant donc de le voir s’en donner à cœur joie dans les années 80/90, quand les films d’action suscitaient un nouvel engouement après la vague Kung Fu Pian des studios Shaw. Corey se met donc au diapason et signe de mémorables morceaux de bravoures répondant aux doux noms de Yes, Madam, Women On The Run ou encore She Shoots Straight. La particularité de ces films ? Ils placent les personnages féminins sur le devant de la scène en les considérant comme physiquement égaux voire supérieurs aux hommes. Ainsi She Shoots Straight, pur Girl With Guns de son état, parvient sans faute à prouver que les femmes peuvent aussi tirer dans le tas !

Le Girls With Guns (GWG) est pour les spectateurs fans d’action un des genres les plus jouissifs du cinéma de Hong Kong, curieusement autant pour les femmes qui ne se voient pas rabaissées aux éternels rôles de potiches impuissantes, que pour les hommes ravis d’admirer de jolies donzelles flingue en main. Ce genre a pour particularité de s’opposer radicalement à un sous genre de la category 3, le rape & revenge, dans sa vision de la femme : exit la femme victime de l’homme et incapable, enter la « superwoman » adepte de la baston et qui fait mordre la poussière à la gente masculine. Ce n’est pas la première fois que le cinéma de Hong Kong dressait les portraits de femmes d’action (souvenons-nous des rôles de Kara Hui dans certains films de Lau Kar Leung, My Young Auntie et Lady Is The Boss) mais le principe ne perd rien de son originalité. She Shoots Straight, monument de GWG n’échappe pas à la règle et nous présente avec humour une famille de flics constituée d’un homme (Tony Leung) et de ses sœurs policières de choc. Corey Yuen annonce la couleur dès le départ avec une folle course poursuite dans la ville riche en cascades impressionnantes, et ne tardera pas à mettre en avant ses deux personnages principaux, Joyce Godenzi et une Carina Lau bien moins soucieuse de se retourner un ongle que dans 2046. Castagneuses oui, mais actrices également.

Impressionnantes sont la plupart des scènes d’action de She Shoots Straight. Passée une scène d’ouverture qui en met plein la vue en baston et course poursuite, où les cascades périlleuses sont légion, les scènes d’action sont plutôt bien disséminées même si l’on retiendra deux gros morceaux de bravoure, la scène d’ouverture et celle de fin. Cette dernière, qui voit le talentueux Yuen Wah affronter nos deux héroïnes, et Joyce Godenzi terrasser Agnes Aurelio au terme d’un mémorable combat, ne risque pas de sortir des annales du cinéma d’action hongkongais. L’espace entre ces deux séquences de bourrinage pantagruéliques est en fait comblé par un autre point fort du film, sa touche dramatique.

Le nombre d’actioners hongkongais qui ne présentent rien de bien palpitant en dehors des scènes de combat, est assez élevé pour qu’on se doive de féliciter She Shoots Straight pour la mise en oeuvre des ressorts dramatiques de son scénario. Attention, rien de bien prodigieux ici mais une sensation d’avoir réellement une histoire et des personnages à l’instar du noir et non moins excellent Righting Wrongs. Des scènes tristes qui sonnent juste donc, comme cette longue scène de l’anniversaire de la mère de famille à qui l’on essaie de cacher la disparition d’un être cher pour na pas gâcher sa soirée. Le bon fonctionnement de ces séquences tend à convaincre que She Shoots Straight est un film complet, polar parfois assez noir et film d’action très énergique.

She Shoots Straight réunit un casting de choix, dirigé par un Corey Yuen en forme. Le film, modèle de polar/action excellemment rythmé est un des symboles de la belle époque du film d’action hongkongais. On appelle cela un incontournable.
Florent d'Azevedo 7/26/2005 - haut

Justice sans sommation    (1990)
She Shoots Straight est un film du genre des "girls with guns", un de ces petits polars nerveux où ce sont les femmes qui mènent la danse (un peu à la manière de Pam Grier dans Coffy ou autres Foxy Brown) et qui n'a absolument rien à envier aux œuvres plus "masculines". Cascades, combats, poursuites (réglés notamment, s'il vous plaît, par deux des frères Yuen), tout y est ! Nous avons même le droit à des séquences mélodramatiques plutôt bien ficelées pour une fois. Quant aux hommes, ils meurent de façons atroces (mention spéciale à Tony Leung Ka Fai).
She Shoots Straight est une des plus belles réussites du genre qui se hisse au niveau d'un In The Line Of Duty 4 ou d'un Yes, Madam !
Forcément recommandé.
David-Olivier Vidouze 12/1/1999 - haut

Justice sans sommation    (1990)
Polar avec des gonzesses qui déménagent vraiment. Ca flingue, ça castagne à tout va... bref : que du très bon à l'instar de la série des In The Line Of Duty. J'ai envie de le revoir en anglais, car la version allemande (par le biais du satellite) était peu compréhensible (j'ai comme qui dirait un énorme problème avec la langue de Goethe depuis la 4°).
Jean-Louis Ogé  - haut

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