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Colour Of The Truth (2003) |
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On ne le dira jamais assez : Andrew Lau, armé de son solide Infernal Affairs, a tué les mauvaises langues qui enterraient avant l'heure le cinéma de l'ex-colonie. Son film, polar dynamique affichant un casting sans faille, pourrait même se situer à la base d'un renouveau du polar HK, même s'il est encore un peu trop tôt pour en parler.
Venons-en à notre mouton, fièrement baptisé Colour Of The Truth et dirigé non pas par un débutant, mais par nul autre que Marco Mak, également réalisateur du très sympathique Cop On A Mission. Même si Colour of The Truth, grosse production, peut en rebuter plus d'un, il reste tout de même une réunion d'acteurs aussi bons que connus, au point qu'on se demande si Wong Jing, qui ici porte la casquette de producteur, a de quoi manger et s'habiller à ce jour ( il faut croire que oui ). Un véritable défilé de stars ! sans cela le film serait sans aucun doute beaucoup plus fatiguant à suivre. Mais attention : Mak a plutôt bien réussi son coup pour ce qui est d'arriver à gérer une tel équipe, et de bien profiter de leurs styles de jeu respectifs. Le scénario est même assez bien ficelé, et permet des dénouements imprévus dans l'histoire et les relations bien particulière qu'entretiennent les personnages : Cola (Raymond Wong Ho Yin, découvert dans les films de la Milkyway Image), jeune policier, a comme patron l'assassin de son père (Anthony Wong), et est poussé à la vengeance par le fils d'un ami de son papa, également assassiné par Anthony Wong. La première scène du film, la scène clé, va s'éclaircir à la fin, entrainant ainsi un retournement de situation. Un baron de la drogue thaïlandais, ressemblant étrangement à un chef indien d'amérique du nord, vient lui aussi fourrer son nez "enfarriné" dans l'histoire, puisque nos amis les justiciers de HK viennent poliment squatter sa villa. L'occasion pour Chapman To de faire son petit numéro comique.
La musique, souvent très saoûlante ( un mélange insignifiant de mélodies asiatiques, de rythmes techno et de musique classique, c'est dire ) vient gâcher pas mal de scènes graphiquement magnifiques, remarque qui m'est venue à l'esprit en voyant Anthony Wong rendre hommage au père de Raymond Wong, sous les yeux des deux fils de ses victimes ( Raymond Wong et Jordan Chan), le tout sur un rythme pas du tout dans le ton censé être émouvant de la scène. Côté action, parce qu'il y en a, nous ne sommes pas non plus en reste même si il n'ya pas de quoi être en extase : de l'action clean, avec mutli-angle, ralentis, filtres bref tout le patatra visuel accompagnant, dans des décors bien choisis : immeubles dépravés, toits d'immeuble, appartemment ( cette scène d'action est bien menée, car il faut admettre que la place est réduite ).
Voilà qui remplit bien la panse si cela fait quelques temps que rien ne vous est passé d' extarordinaire sous le nez !
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Florent d'Azevedo 1/11/2004 - haut |
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