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Critiques Express

Le Retour de la guillotine volante    (1978)
Aux commandes de la suite de The Flying Guillotine, ingénieuse série B tournée en 1975, nous retrouvons l’ancien scénariste Ching Gong (qui travailla notamment avec Ho Meng Hua sur la série des Monkey Kings) et Hua Shan, estimable artisan touche-à-tout. Deux petits maîtres du cinéma populaire pour diriger une des actrices les plus originales et acérées de la Shaw Brothers : la célèbre « guillotine volante ».

Mais cette fois, ce n’est plus Ma Teng (Ti Lung, qui reprend le rôle précédemment tenu par Chen Kuan Tai) qui est au cœur de l’histoire. Devenu personnage secondaire destiné à redynamiser de temps en temps le récit, il a laissé sa place à la belle Shih Szu. La jeune actrice accapare ainsi les plus belles scènes qu’elles soient d’action (elle s’affirme comme une des plus grandes actrices martiales de la Shaw Brothers) ou purement dramatiques (lorsque l’Empereur lui demande de tuer son père comme preuve de son obéissance). Féministe, elle constitue une petite armée uniquement composée de guerrières et montre aux deux gardes impériaux Bao Ying et Gang Jing Fung (excellents Lo Lieh et Wai Wang) qu’elles sont elles aussi capables d’exécuter les basses besognes du tyran. Cette guerre des sexes nous est l’occasion d’assister à des moments de comédie légère fort bienvenus. Il ne serait pas exagéré de dire que le film débute vraiment avec l’arrivée de Shih Szu au premier plan, une fois les classiques et peu excitantes scènes d’ouverture achevées.

Ku Feng remplace Kong Yeung dans le rôle de l’Empereur Yung Cheng (il incarnait dans The Flying Guillotine l’inventeur de l’engin de mort) et compose une fois de plus un méchant d’anthologie. Faisant fi de toute cohérence scénaristique, le tyran est devenu un pratiquant fort doué de la « guillotine volante ». S’inquiétant d’ailleurs de sa vulnérabilité (Ma Teng et son parapluie en acier l’agacent franchement !), il va en demander une nouvelle version à son concepteur, un lama tibétain (Cheng Miu). Pour plus de sécurité, un troisième prototype sera également fabriqué mais ne sera dévoilé que lors du combat final…
Lo Lieh et Wai Wang, qu’on peut trouver dans les deux suites de The Flying Guillotine, sont encore du même côté de la barrière, dans le clan des méchants Qing. Haïssables à souhait, les réalisateurs leur offrent de beaux moments au cours desquels ils font montre de leur talent et de leur propension à se faire détester !
Que les fans de Ti Lung ne s’attendent pas à une grande prestation de sa part : son temps de présence à l’écran ne doit pas dépasser la vingtaine de minutes.

Alors que dans The Vengeful Beauty, suite officieuse sortie la même année, la « guillotine volante » était finalement peu présente à l’écran, The Flying Guillotine 2 n’est pas avare en scènes la mettant en vedette. Tong Gaai, toujours prompt à bâtir des chorégraphies en utilisant des armes inédites, s’en donne à cœur joie. Maintenant, les membres de la garde impériale font tournoyer les guillotines au dessus de leur tête comme des lassos avant de les lancer en direction des rebelles. Et lorsque ceux-ci les saisissent, on assiste même à des duels de guillotines.

The Flying Guillotine 2 est tout ce qu’on peut attendre de la suite d’une série B : une surenchère dans l’action, des rebondissements et un plaisir non feint !
David-Olivier Vidouze 8/2/2005 - haut

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