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Those Were The Days (2000) |
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Those Were The Days est souvent appréhendé comme étant une "prequel" à la série des Young And Dangerous (une saga constituée de huit épisodes en quatre ans !), centré sur le personnage de Cock (ou Chicken), interprété par Jordan Chan. Qu'il le soit ou qu'il ne le soit pas n'est pas très important : Those Were The Days a ses propres qualités et défauts, mais n'est certainement pas une énième exploitation de la célèbre, rentable et très moyenne série. Tout au plus un nouvel angle d'attaque ! Au passage, on retrouve, outre Ekin Cheng, Jerry Lamb et Anthony Wong (stars de tout ou partie des Y&D), un personnage du très bon Portland Street Blues (dirigé par le même réalisateur, Raymond Yip), Sister Thirteen, incarnée par Sandra Ng.
Contrairement à la majorité des films de ce type, il n'emprunte pas un ton mode, très bande dessinée, qui glorifie le monde si cool des "mauvais garçons", mais nous montre le revers de la médaille : aucune vie amoureuse, fuite permanente (la police ou les bandes rivales), mépris de personnes dont on chercherait l'estime et admiration de petites frappes sans intérêt... C'est là sa principale originalité dans la production des années 90.
Le récit est donc centré sur des événements dramatiques qui vont ponctuer l'existance du héros - voire anti-héros, même s'il n'est jamais ridicule -, jusqu'à l'apothéose finale (qui arrachera peut-être des larmes aux jeunes filles...). C'est d'ailleurs un plaisir de retrouver au premier plan Jordan Chan, tout simplement un des meilleurs acteurs de la série des Young And Dangerous. Il sait être à la fois dur et sensible, gagnant et raté. A ce titre, l'épisode se déroulalnt à Taïwan, entre une jeune fille locale et lui, est très touchant. Dommage qu'il ne tourne pas autant que les Ekin Cheng ou Andy Lau... Gigi Leung est elle aussi charmante et très bien à sa place en petite amie sur qui le sort semble s'acharner.
En conclusion, même si la série matricielle vous rebute, Those Were The Days a toute les qualités pour vous séduire.
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David-Olivier Vidouze 3/1/2002 - haut |
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