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Bons baisers de Pékin (1994) |
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From Beijing With Love est très certainement une des plus belles réussites de Stephen Chow, un de ses 5 meilleurs films. C'est une parodie des films de James Bond (le nom de Stephen est Ling Ling Chat, trois mots qui sonnent comme 007 en cantonais) qui se paye le luxe d'un budget très confortable avec scènes d'action, figurant et décors de grande qualité. Ajoutez à cela l'humour du plus grand comique hongkongais en activité (moins graveleux et scatologique qu'à son habitude, il faut le souligner), et vous obtiendrez un classique du genre.
Nous ne sommes pas en reste avec les seconds rôles : Anita Yuen est superbe en agent double et Law Kar Ying demeure très convainquant.
A noter cependant un nombre incalculable de scènes très violentes pour une comédie : coup de crayon dans la tête (on se croirait dans un Kitano !), enfant de 8 ans et son père abattus au cours d'une prise d'otage, balle traversant de part en part le bras du pauvre "Q" local (de la paume de la main à l'omoplate), tueries à gogo... Peut-être un des Stephen Chow les plus sanglants de sa période comique. C'est assez surprenant à vrai dire.
De plus, l'humour est moins outrancier, moins "nonsensique" qu'à l'accoutumée. On s'éloigne de la comédie "moleitau" : fini les joutes verbales, le graveleux et le scatologique si chers à Stephen Chow (et à bon nombre d'entre nous, d'ailleurs). Là encore, c'est une surprise.
Parmi les scénaristes - qui ont fait un très bon travail - se cache l'excellent Vincent Kok qui tournera, deux ans plus tard, toujours avec Stephen Chow, une fausse suite en costume à From Beijing With Love : Forbidden City Cop, toute aussi savoureuse.
En conclusion, From Beijing With Love ne décevra pas les fans du comique hongkongais. Mais comme ce film fait aussi la part belle à l'action, il pourra satisfaire ceux qui ne l'apprécient guère.
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David-Olivier Vidouze 3/1/2001 - haut |
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Bons baisers de Pékin (1994) |
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Très irrévérencieux envers les autorités, avec de bons gags. Cette première réalisation de Stephen Chow Sing-chi (avec l'aide de son comparse de toujours Lee Lik Chi) est une très bonne surprise, pleine de trouvailles irresistibles comme la lampe-torche électrique fonctionnant à l'énergie solaire Dans ce film, tout y passe : le générique, la musique, Q et ses gadgets plus fous les uns que les autres, les gunfights très saignants voire grand-guignolesques où par exemple le héros extraie une balle de la jambe à coups de pioche !!! Devant le succès, Chow co-réalise 2 ans plus tard une nouvelle parodie de 007 (en costumes) : Forbidden City Cop. +++
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Jean-Louis Ogé - haut |
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