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The Replacement Suspect (2001) |
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Troisième film cette année (en plus du montage de Legend Of Zu) de Marco Mak, The Remplacement Suspect est sans doute le plus réussi de tous. Cop On A Mission et A Gambler’s Story souffraient d’un déséquilibre entre une certaine maîtrise visuelle et son impact à l’écran (trop d’effets tue l’effet) ou de scénario un peu indigeste (surtout pour Gambler’s Story). Cette fois ci, en nous contant une prise d’otages et en s’appuyant sur un scénario plutôt malin, Marco Mak réussit presque à nous convaincre au moment ou l’on avait abandonné tout espoir en lui. L’unité de lieu comme de temps inhérent à ce genre de film évite à Marco Mak de s’éparpiller dans des méandres inutiles (visuel ou scénaristique). En mettant de côté ses ambitions formelles ( pas toutes quand même !), il nous délivre un film court, sec, non dénué d’humour (Michael Wong, excellent) ni d’ironie ou la morale n’est pas toujours sauve.. Bref, une bonne surprise que cette série B (comme Hong Kong n’en fait malheureusement plus beaucoup).
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David Anéas 12/1/2002 - haut |
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The Replacement Suspect (2001) |
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The Replacement Suspect n'est qu'un remake vulgairement déguisé d'un film américain plutôt réussi, Albino Alligator de Kevin Spacey (1996). On y voyait un groupe de malfrats prendre en otage les clients d'un bar. Marco Mak en a copié ici jusqu'à l'issue (que je ne dévoilerai tout de même pas). Un lieu unique et exigu, des personnages à bout de nerf, un sadique, un blessé (Reservoir Dogs ?)... une foule de lieux communs ! Seul le début du film est original et réussi, c'est-à-dire le casse suivi de la confusion des policiers. Tout se gâte une fois que les malfrats ont leurs otages. Michael Wong est toujours aussi énervant : une fois encore, il déclame une phrase en anglais puis une phrase en cantonais ; et une fois encore, il fûme ses éternels cigares. Côté art dramatique, pas de progrès... Roy Cheung est, à son habitude, délectable en méchant : un emploi qu'il aura de plus en plus de mal à quitter ! Les autres acteurs sont moyens, comme la mise en scène. Il fut un temps où, à Hong Kong, le manque du budget pouvait être contrebalancé par un scénario inventif et des acteurs inspirés. Ce temps là semble révolu : effets de mode et pirouettes finales sont devenus l'apanage des réalisateurs de peu de talent.
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David-Olivier Vidouze 3/1/2002 - haut |
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