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Autres noms : |
Anthony Dawson Anthony Margheretti Anthony Matthews
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Date de naissance : |
19/9/1930 |
Date de décès : |
4/11/2002 |
Nationalité : |
Italie |
Lieu de travail : |
Italie |
Activités : |
Réalisateur (2) |
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Biographie |
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Antonio Margheriti (plus connu sous le nom d’Anthony Dawson) est un des maîtres du bis Italien. Né en 1930, Antonio Margheriti , comme tout bon maître du bis Italien, à toucher à tous les genres : Western, Polar, Fantastique, Aventures, Horreur, Guerre, Péplum…
En plus d’être réalisateur, Margheriti est parfois aussi scénariste et directeur des effets spéciaux. Le réalisateur a donné au cinéma de genre transalpin quelques fleurons ( il signa en 1963 un chef-d’œuvre du film d’horreur gothique : Danse macabre, généralement considéré comme son meilleur film).
Au début des années 1970, le producteur Carlo Ponti s’intéressait au phénoméne Bruce Lee. Il voulait produire un film avec la star et l’actrice Sophia Loren. Projet qui ne vu jamais le jour mais qui à la place donna lieu à une autre association (tout aussi alléchante) : Lee Van Cleef et Lo Lieh à l’occasion de La brute, le colt et le karaté (Blood money) réalisé par Margheriti. Le film fut co-produit par la Shaw Brothers (une partie y fut d’ailleurs tournée dans les studios de sir Run Run Shaw). Si l’on pouvait espérer beaucoup de ce duo mis en scène par Margheriti, à l’arrivée le film se révèle mineur. Partant d’un scénario plutôt faible, le métrage n’exploite que rarement son incroyable potentiel de départ (son improbable duo). Le ton est à la décontraction. La déception est d’autant plus grande qu’avec Margheriti, on était en droit d’attendre du cinéma nerveux. Visiblement peu inspiré dans sa mise en scène, le réalisateur accumule platement les séquences d’actions. Il réussira néanmoins le combat final du film : Lo Lieh affrontant un indien armé d’un tomahawk, combat qui témoigne du dynamisme dont est habituellement capable Margheriti. D’autant plus dommage que dans le cadre du western, le réalisateur nous a offert deux grandes réussites : Avec Django la mort est là (sorti à la vidéo sous le titre Vengeance) et surtout Et le vent apporta la violence (connu aussi sous le titre : Un homme, un cheval, un fusil).
Toujours au début des années 1970, Margheriti essaya de flirter une deuxième fois avec le cinéma d’arts martiaux , encore une fois sous l’égide du producteur Carlo Ponti : Ming, ragazzi ; sorti chez nous sous le titre fabuleux de Hercule contre Karaté. Dans ce film, Margheriti tente de faire fusionner (sans succès) la comédie populaire à la Terrence Hill et Bud Spencer avec le film de kung-fu made in Hong Kong.
Si ses deux métrages touchant au cinéma de l’ex-colonie sont des œuvres mineures, la filmographie d’Antonio Margheriti compte suffisamment de bons titres faisant de lui un excellent réalisateur de cinéma de genre (Danse macabre, Et le vent apporta la violence, Héros d’apocalypse, Les aventuriers du cobra d’or, Pulsions cannibales, Nom de code : oies sauvages, Le renard de Brooklyn, Commando léopard, L’ombre d’un tueur…)
Denis Gueylard (Août 2005) |
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